Sabrina Calero, future enseignante de français : « Si je peux changer le monde à ma façon, tant mieux! »

l'UdeM racontée par ses étudiant.e.s
Par
Daisy Le Corre

Sabrina Calero, 21 ans, a étudié au Collège Lionel-Groulx et y a obtenu un DEC en arts et lettres. Gardienne d’enfants et animatrice de camp de jour chaque été depuis quatre ans, elle a toujours su qu’elle voulait enseigner. Rencontre avec une passionnée.

« Je savais que je voulais devenir enseignante alors je me suis inscrite au bac en enseignement du français au secondaire », lance simplement celle qui ne se voit pas passer sa vie sans être en interaction avec les enfants et les adolescents. « J’ai besoin de ça. » Pourquoi avoir choisi d’enseigner le français? « C’est une matière qu’on doit revaloriser dans notre système et c’est tellement important de savoir bien parler le français : on l’utilise dans toutes les autres matières! Pour moi, c’était naturel de vouloir enseigner cette matière. »

Si elle avoue qu’il lui a fallu une période d’adaptation entre le cégep et l’université, Sabrina vient de terminer sa première année et a déjà mis toutes les chances de son côté. « Je suis vice-présidente de l’Association des étudiants et étudiantes en enseignement au secondaire : je voulais m’impliquer et faire en sorte que mon passage à l’université en vaille la peine », confie simplement l’étudiante qui envisage déjà de poursuivre à la maîtrise.

« Il ne faut pas se décourager au premier échec. » Je relis souvent cette phrase qui compte beaucoup pour moi : « les meilleurs enseignants enseignent avec le cœur ». C’est ma devise depuis un an et demi maintenant. »

Une fois qu’elle aura obtenu ses diplômes, l’Udemienne projette de partir à l’étranger. « J’irai probablement enseigner ailleurs, peut-être en France, en Suisse ou en Belgique. Je suis moitié Salvadorienne moitié Canadienne alors voyager c’est important pour moi! », rapporte la globe-trotteuse.

Le diplôme canadien ou le prestige de l'international

Ses forces? « Je suis créative, je ne me laisse jamais prendre au dépourvu, je rebondis. En animation, je n’ai pas le choix, sinon il y a des temps morts et ça crée la pagaille. Je suis patiente aussi ! », raconte Sabrina qui invite les futurs étudiants à persévérer et à croire en eux. « Il ne faut pas se décourager au premier échec. » Je relis souvent cette phrase qui compte beaucoup pour moi : “les meilleurs enseignants enseignent avec le cœur”. C’est ma devise depuis un an et demi maintenant. »

D’après elle, la matière est secondaire, le plus important reste le contact humain. « Je ne deviens pas enseignante pour le français : je veux du contact, des débats, des discussions », lance Sabrina qui aimerait devenir aussi inspirante que sa prof de français de cinquième secondaire qui l’a beaucoup marquée, à savoir Geneviève Proulx. « Elle était ouverte d’esprit, il n’y avait aucun tabou dans ses cours, etc. Je voudrais être une perle comme elle! Si je peux changer le monde à ma façon, tant mieux! ».

Pour en savoir davantage

BACCALAURÉAT EN ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS AU SECONDAIRE

FACULTÉ DES SCIENCES DE L'ÉDUCATION

Daisy Le Corre
#Globe-trotteuse #Plume à papote #Queer

Journaliste, Daisy est une amoureuse des mots et de la vie des gens et a toujours des idées plein la tête! Indiscrétion : elle voue un culte infini à Catulle Mendès, l'auteur qui lui permet d'étudier l'androgynie dans les oeuvres décadentes du 19e siècle. Raison pour laquelle elle poursuit sa recherche en littératures à l’UdeM.