Montréal, je t’ai choisie

l'UdeM racontée par ses étudiant.e.s
Par
Carla Simon

« Pourquoi Montréal? » C’est une question qu’on m’a souvent posée lorsque je disais aux personnes de mon entourage que j’allais étudier à l’étranger. Parmi toutes les options possibles (de New York à Paris en passant par Berlin), pourquoi exactement je t’ai choisie, toi qui n’es pas si glamour? J’avoue que l’Université de Montréal a influencé mon choix mais aussi le fait d’avoir ressenti une très belle énergie dès la première fois que je t’ai vue, en 2014. À ce moment-là, je savais déjà ce que la QS Best Student Cities allait révéler en 2017 : que tu es — sans doute — la meilleure ville étudiante au monde.

C’est sûr que le fait que tu sois francophone m’a bouleversée. Je sais que, pour plusieurs, la tentation est grande de se contenter de parler anglais et de s’y résoudre : tu rends d’ailleurs la chose possible, toi qui es à l’intérieur du Canada, ce grand pays anglophone. Mais Montréal, tu ne te plies pas, au contraire! Tu imposes ce que j’aime le plus chez toi : ta personnalité multiculturelle.

Moderne comme les plus grandes villes américaines, charmante comme les européennes et accueillante comme les latines, j’ai trouvé en toi tout ce que je cherchais. Il n’est pas facile de se détacher de ses racines, surtout pour la Brésilienne que je suis (et resterai). Habituée à aller à la plage plusieurs fois par an et à regarder le football les dimanches, tu m’as fait découvrir le camping et apprécier le hockey.

J’ai appris aussi que tu es l’une des rares villes qui peuvent se vanter d’avoir un paysage différent chaque saison de l’année. Blanche, tu es tellement belle, un peu difficile et froide, mais magnifique. Quand les fleurs commencent à pousser, tu nous préviens doucement : gardez vos bottes et mettez les vélos dehors. Ensuite, tu colories les rues en vert et nous encourages à rester à l’extérieur jusqu’au dernier rayon de soleil, qui disparaît vers 21 h. Quelques mois après, on fond pour toi lorsque tu deviens jaune, orange et rouge. J’avoue que c’est à ce moment-là que je suis tombée amoureuse de toi. J’ai été éblouie par tes tapis colorés éparpillés partout sur l’île. J’ai réalisé que toutes les couleurs te vont bien.

Quelle que soit la saison, tu proposes une foule d’activités à faire. Même si les températures sont en dessous de - 20 ºC, le public y participe parce qu’il t’adore. Comment ne pas supporter les températures et climats lorsqu’on se sent tellement en sécurité en ton sein? Tu émerveilles tous nos sens. Chaque avenue et chaque petite rue nous permettent de rencontrer des personnes qui viennent des quatre coins du globe, d’entendre la différence de nos accents, de goûter aux plats typiques de nombreux pays. Ce n’est pas pour rien que tu es la capitale gastronomique du Canada (existe-t-il un classement pour cela aussi? Si oui, tu es en tête). Tu nous chamboules parce que, peu importe nos origines, tu appartiens à tous.

Montréal, je t’ai choisie non seulement parce que tu as la meilleure poutine et la meilleure université francophone au monde – l’Université de Montréal où j’ai eu la chance d’étudier, mais aussi parce que tu m’as choisie. Tu m’as accueillie et tu m’as beaucoup apporté : parfois, j’ai même eu l’impression d’être née ici, et cela continue. Nous nous entendons bien et notre amitié va perdurer, car je n’ai pas encore prévu de te quitter. Ici, j’ai apporté mon expérience, mes envies, mon projet pour l’avenir. À l’Université de Montréal, j’ai eu le plaisir de connaître des professeurs incroyables, de voyager pour étudier, de lier des amitiés et, le plus important, d’enrichir ma vision du monde.

Tu es la meilleure ville (étudiante) au monde, non seulement parce que tu m’as accueillie, mais parce que tu t’adaptes aux étudiants de toutes origines. Tu offres des possibilités qui renforcent les compétences des personnes qui te côtoient pour rendre le monde meilleur. Tu es ainsi parfaite. Je t’aime Montréal!

Carla Simon
#Journalisme #Communication #Chocolat

Carla Simon est conseillère en recrutement étudiant à l'Université de Montréal où elle a obtenu une maîtrise en études internationales. Pendant plusieurs années, Carla a également travaillé comme journaliste dans son pays natal, le Brésil. Intéressée par la politique, la lecture, la cuisine végétarienne et les langues, elle a rapidement adopté sa ville natale, Montréal, qui comble tous ses intérêts.