Travailler en santé : avez-vous déjà pensé à ces 7 métiers?

Préparer son parcours universitaire
Par
Sarah Paradis

Vous aviez de yeux que pour la médecine et n’avez pas la cote R ? Vous vous demandez maintenant dans quel programme vous lancer à l’université? Rassurez-vous, il existe plusieurs métiers connexes si vous avez la vocation des sciences de la santé et que vous avez envie de faire une différence dans la société. Voici donc 7 métiers à considérer !

1. La physiothérapie

La physiothérapie consiste à intervenir auprès des gens atteints d’une incapacité physique en vue de rétablir leur fonctionnement optimal.

Afin de pouvoir exercer le métier, il faut suivre un continuum baccalauréat-maîtrise en physiothérapie. Dès le début de leur parcours, les étudiants et étudiantes suivent des cours pratiques en plus de réaliser des stages qui leur donnent un aperçu de ce qu’est le métier concrètement. Ceci leur permet de comprendre rapidement s’il est fait pour eux ou non.

Deux diplômés de l’UdeM en physiothérapie vous parlent des études et de la profession :

« Ce qui m’attirait le plus de la physio, au début, c’était l’aspect sportif, mais en fait, c’est à l’école qu’on découvre la profession et qu’on se rend compte que le champ est tellement plus large. »

— Pier-Luc, diplômé de l’UdeM en physiothérapie

Vous avez l’esprit critique? Vous aimez aider les gens? Vous êtes autonome? Ce domaine est peut-être fait pour vous!

2. L’ergothérapie

L’ergothérapie, c’est de la biomécanique (que l’on retrouve en physiothérapie) ponctuée d’une touche psychosociale. L’ergothérapeute planifie, applique et supervise des programmes d’activités pour les personnes atteintes d’une incapacité physique ou mentale, permanente ou temporaire en vue d’améliorer leur autonomie et de faciliter leur intégration sociale.

Pouvant exercer dans les écoles, les centres hospitaliers, les CLSC ou encore en cabinet privé, l’ergothérapeute joue le rôle « d’intervenant pivot », c’est-à-dire que sa pratique l’amène à travailler de pair avec tous les autres professionnels et professionnelles de la santé. La multidisciplinarité est donc bien mise de l’avant dans ce métier.

Tout comme pour la physiothérapie, le candidat ou la candidate doit suivre le continuum baccalauréat-maîtrise en ergothérapie pour pouvoir exercer le métier.

Voyez ce que deux diplômés de l’UdeM en ergothérapie ont à dire sur le programme d’études et la profession :

« L’ergothérapie, c’est tellement large que quelqu’un qui veut travailler en santé peut [y] trouver son compte. »

— Frédéric, diplômé de l’UdeM en ergothérapie

Vous avez de l’entregent? Vous faites preuve de patience? Vous avez une belle ouverture d’esprit? Cette profession pourrait possiblement vous plaire!

3. Le travail social

Les problèmes sociaux tels que la pauvreté, l’isolement, l’itinérance ou la violence vous touchent profondément? Vous aimeriez améliorer la vie des personnes marginalisées ou en détresse sociale? Le travail social est peut-être tout indiqué pour vous!

Le travail social consiste à venir en aide aux personnes, aux familles, aux groupes et aux communautés en difficulté en vue de leur donner un équilibre de vie, sur les plans tant financier, familial et émotionnel que personnel.

Au cours de leur parcours, les étudiantes et étudiants sont amenés à faire des stages pour prendre le pouls du métier et constater si ce dernier leur plaît ou non. Après avoir obtenu leur diplôme, ils peuvent travailler dans divers milieux de travail tels que les centres hospitaliers, les centres d’accueil ou encore les écoles primaires ou secondaires.

Découvrez le métier du point de vue d’une ancienne étudiante de l’UdeM :

« Je pense qu’il faut avoir une bonne autocritique, une bonne introspection, une bonne gestion du stress et une curiosité profonde envers l’humain [pour être travailleur ou travailleuse sociale]. »

— Marie-Amandine, diplômée de l’UdeM en travail social

4. Le conseil en génétique

Les conseillers et conseillères en génétique ont pour rôle d’accompagner les familles aux prises avec des maladies héréditaires, sur le plan tant de la prévention que du diagnostic de ces dernières.

Les candidats et candidates doivent réaliser une maîtrise en sciences biomédicales (option Conseil génétique)en vue de pouvoir exercer cette profession. Le programme implique une formation théorique et pratique sur 5 sessions en contexte majoritairement hospitalier. Une fois leur diplôme en poche, les conseillers et conseillères en génétique travailleront avec plusieurs spécialistes comme des neurologues, des gastroentérologues et des gynécologues.

Voici les réflexions d’une passionnée du conseil génétique sur la profession :

« Je savais que je voulais avoir une composante d’enseignement et une composante de génétique donc quand j’ai su que le conseil génétique existait, c’était une révélation pour moi. »

— Alexandra, diplômée de l’UdeM en conseil génétique

Vous êtes empathique, manifestez un désir d’écoute et aimez l’enseignement? Cette profession répond peut-être à vos critères!

5. L’orthophonie

La mission de l’orthophoniste est d’accompagner les personnes (allant du nouveau-né à la personne âgée) aux prises avec des troubles de la communication.

La pratique de l’orthophoniste l’amène à travailler dans divers milieux de travail. Dans les domaines de la santé, il peut s’agir des CLSC, des centres hospitaliers, des centres de réadaptation ou encore des CHSLD. En éducation, des débouchés sont offerts dans les CPE, les écoles primaires et secondaires et les cégeps. Il est aussi possible d’œuvrer dans les domaines de la recherche ou encore dans le secteur privé (aqoa.qc.ca).

L’orthophoniste doit être membre de l’Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec (OOAQ) et avoir en main une maîtrise professionnelle en orthophonie pour pouvoir œuvrer dans ce domaine. Le candidat ou la candidate doit prendre plaisir à aider les gens et être capable de créer un lien thérapeutique avec eux.

Une orthophoniste et ancienne étudiante de l’UdeM vous parle de son métier :

« On entend plus parler de l’orthophonie dans les milieux scolaires. Ça, c’est l’orthophonie “typique” que les gens connaissent. Quand on est rendu au CHUM, orthophoniste, c’est tellement spécialisé. On fonctionne par spécialités. »

— Nancy, diplômée de l’UdeM en orthophonie

Vous aimez venir en aide aux gens? Vous avez de la facilité à créer des liens thérapeutiques? L'orthophonie pourrait vous intéresser!

6. La profession d’infirmier clinicien et d’infirmière clinicienne

L’être humain et la santé sont au cœur de vos choix professionnels? Vous avez un penchant pour les sciences et pour les relations humaines? Vous tenez à faire une différence dans la vie de gens qui vivent des situations difficiles? Si vous avez répondu oui à l’une de ces questions, alors les sciences infirmières pourraient satisfaire vos aspirations!

Le baccalauréat en formation initiale de la Faculté des sciences infirmières vise à former des infirmiers cliniciens et infirmières cliniciennes capables d’intervenir dans divers milieux de pratique en exerçant un jugement clinique éclairé. Des connaissances en biologie humaine, en physiopathologie, en pharmacologie, en psychologie, en sociologie, en éthique et en gestion leur permettront d’exercer leurs compétences de soignant et soignante, de coordonnateur et coordonnatrice de l’équipe de soins infirmiers, de membre de l’équipe interdisciplinaire, de conseiller et conseillère en santé et de leader au sein de leur communauté.

« L’infirmière [clinicienne] a vraiment un rôle central […]. On s’occupe de toute la coordination de la clinique. On est là pour rassurer les patients [sur] ce qu’on fait. On est vraiment leurs personnes-ressources. C’est la première fois de ma vie, je dirais, que c’est aussi stimulant comme travail. Je m’approche de la retraite et je n’ai pas envie d’arrêter. »

— Nathalie, infirmière clinicienne et diplômée de l’UdeM

Vous faites preuve de rigueur, d’écoute et d’empathie? La profession d’infirmier clinicien ou d’infirmière clinicienne pourrait vous convenir!

7. Les relations industrielles

La pratique des professionnels et professionnelles des relations industrielles les amène à intervenir dans la gestion des ressources humaines, les relations du travail, la santé et la sécurité du travail, ou encore dans les politiques gouvernementales de l’emploi.

Offrant un cheminement international, le programme d’études vise à préparer adéquatement les candidats et candidates à la poursuite d’études aux cycles supérieurs. Les diplômés et diplômées du baccalauréat en relations industrielles ont un accès automatique, sur demande, aux titres de l’Ordre des conseillers en ressources humaines et en relations industrielles agréés du Québec. Ils peuvent par la suite choisir de porter l’un ou l’autre des 2 titres réservés à la profession : conseiller en relations industrielles agréé ou conseiller en ressources humaines agréé.

« Ce qui est [bien], c’est qu’au début, il y a un tronc commun. Tu vois les différentes facettes des relations industrielles et par la suite, tu peux te spécialiser. Il y [a] une panoplie de stages. »

— Marie-Chanel, diplômée de l’UdeM

L’écoute active et les bonnes relations humaines font partie de vos forces? Pensez à envisager les relations industrielles comme domaine d’études!

Envie d’en apprendre plus sur les études à l’UdeM?

Pour en savoir plus sur les programmes d’études offerts à l’Université de Montréal, rendez-vous sur la page Vidéos sur demande du site de l’Admission.

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Sarah Paradis
#Création de contenu #Animation #Fan de chiens

Sarah est agente de communication au SAR depuis l'automne 2020. Communicatrice passionnée, elle raffole de la création de contenu numérique, de l'évènementiel et de l’animation. Fière Montréalaise, elle est amoureuse de sa ville et de tout ce qu’elle a à offrir. Avec Sarah, vous vous sentirez toujours comique, comme elle a le rire très facile!