Points de repère : études de la France au Québec
- Ressources pour étudiant.e.s internationaux
Catherine Ouellet
Tout sur le système universitaire québécois
Malgré une francophonie partagée, les systèmes scolaires français et québécois ont une identité terminologique bien à eux. Baccalauréat, maîtrise, session, trimestre, crédits : il y a de quoi en perdre son français! Le système universitaire québécois est gradé en trois cycles d’études, eux-mêmes subdivisés en plusieurs trimestres (ou sessions) d’une durée de 15 semaines chacun. L’achèvement de cours durant ces sessions permet d’accumuler un certain nombre de crédits. Généralement, un cours correspond à 3 crédits. Une fois le nombre de crédits total atteint, le diplôme est délivré!
Cycle d’études | Type de diplôme | Nombre de crédits* | Équivalence française | Durée* |
1er cycle | Baccalauréat (bac) | 90 | Licence (Bac+3) | 3 ans |
2e cycle | Maîtrise | 45 | Master 2 | 2 ans |
3e cycle | Doctorat | 90 | Doctorat | 3 ans |
Notez que ce tableau présente les données moyennes.
L’UdeM se distingue par son offre personnalisée. Parmi plus de 600 programmes (filières) d’études, vous avez une grande latitude pour construire un parcours universitaire à l’image de vos intérêts et ambitions.
Comme l’UdeM et la France vivent une histoire d’amour renouvelée, il est possible de combiner les systèmes scolaires français et québécois. Avec un baccalauréat français en poche (général ou technologique), vous serez admissible au baccalauréat québécois (équivalent licence). Pour explorer les compatibilités et les exigences d’admission entre le bac français et le bac québécois, découvrez l’outil interactif Bac À Bac. Vous détenez une licence française? Joignez-vous à la grande famille des cycles supérieurs de l’UdeM en déposant une demande d’admission pour une maîtrise. Avec un master 2 en poche, les programmes de doctorat à l’UdeM s’offrent à vous, et les portes de la recherche vous sont grandes ouvertes! Pour faciliter votre intégration à l’UdeM, faites signe à celui qui deviendra rapidement votre meilleur ami : le UdeM International.
À quel prix?
Un accord signé entre les gouvernements français, belge et québécois permet aux étudiantes et étudiants français et belges francophones de profiter de droits de scolarité préférentiels, de deux à trois fois moins élevés que ceux qui sont exigés des autres candidates et candidats internationaux. La compétitivité des droits de scolarité est l’un des principaux attraits contribuant au rayonnement international de l’UdeM, en plus de la qualité de l’enseignement, de la réputation du corps professoral et de la rigueur des 465 unités de recherche. Pour connaître le montant exigé pour un trimestre d’études à l’UdeM, consultez le calculateur des frais de scolarité.
Un monde de possibilités!
Lorsque j’ai rencontré Anaïs, Fadia et Agathe, étudiantes françaises réalisant leurs études de doctorat à l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC), elles m’ont toutes, à leur manière, parlé de l’effervescence des possibilités qu’offre l’UdeM et, plus largement, le Québec.
Pour ces trois étudiantes françaises, l’agilité du financement est un grand avantage des études à Montréal. Certaines bourses peuvent être combinées sur plusieurs paliers, ce qui permet une flexibilité et une résilience accrues de vos ressources financières. Le répertoire de bourses de l’UdeM détaille l’offre de financement selon votre domaine et votre cycle d’études.
Les possibilités se déploient aussi sous la forme d’une grande confiance octroyée rapidement aux étudiants et étudiantes. « À peine quelques jours après mon arrivée dans mon unité d’études à l’UdeM, nous sentions déjà qu’on nous laissait notre chance rapidement », m’ont-elles dit. Les perspectives qui s’ouvrent aux étudiantes et étudiants sont en partie redevables à l’exemplarité et à l’excellence de l’encadrement pour lesquelles l’UdeM est reconnue. La relation de confiance qui se bâtit entre les membres du corps professoral et la communauté étudiante y est aussi pour quelque chose, tout comme la disponibilité des professeurs et professeures.
Enfin, les possibilités, c’est aussi une histoire de latitude et de responsabilisation. Sentir que la communauté udemienne nous laisse suffisamment d’espace critique pour étayer une foule de points de vue et en discuter est une chance à chérir et à savourer.
Les atomes crochus de la francophonie
Une francophonie partagée, ça rapproche! L’absence de barrière de langue catalyse les rencontres et facilite l’intégration de nouveaux étudiants et étudiantes. Que vous arriviez ici pour des études de 1er cycle ou de cycles supérieurs, les personnes qui vous accueilleront (membres du corps professoral, personnel administratif ou collègues) le feront en français. À peine aurez-vous posé les pieds à Montréal que vous saisirez la chance d’arriver dans un endroit complètement nouveau et de tisser rapidement des liens significatifs grâce au terrain médian et aux références communes que vous offre le français. Vous décèlerez bien vite l’accent québécois, mais croyez-moi, vous vous y ferez bien vite à cette pointe d’exotisme. D’ailleurs, je vous invite à consulter cet article de blogue pour vous mettre au parfum de ces expressions québécoises usuelles dont vous ne vous lasserez pas.
Et les points de repère culturels?
Bien que l’expression « l’essayer, c’est l’adopter » soit passée dans les us, elle ne pourrait pas mieux incarner le sentiment que vivent les étudiantes et étudiants français s’installant à Montréal. Ils sont unanimes : votre cercle social se construira rapidement, car les gens ici sont très accueillants et les occasions de socialiser sont nombreuses (associations étudiantes, réseaux sociaux, groupes de soutien, activités sportives et culturelles, activités de réseautage, etc.). Ce filet social permet de se sentir chez soi rapidement. Les sentiments de communauté et de sécurité sont très forts, et ce, dès votre arrivée.
Pour reprendre les dires d’Anaïs, candidate au doctorat en cancérologie, quitter sa France natale pour venir étudier au Québec, c’est « passer de la République du petit LU au royaume de la poutine et du sirop d’érable ».
Choisir Montréal, c’est aussi choisir une vie ouverte sur le plein air, la nature luxuriante et les prises de vue saisissantes. Vous êtes du type « nature en ville »? Une marche sur le mont Royal (où l’UdeM est nichée) et sur son belvédère à couper le souffle vous convaincra. D’autres attractions urbaines vous permettront de côtoyer la nature. Pour s’y rendre? Rien de plus simple! Avec son réseau de métro, d’autobus, de pistes cyclables et de tunnels souterrains, Montréal est une ville où les transports actifs et collectifs sont rois. Plutôt du type « excursions en nature »? Dans un rayon de 50 km de la métropole, les activités qui s’offriront à vous seront variées et vous permettront de vous rapprocher de la nature : ski alpin, planche à neige, randonnées, kayak et bien plus!
La culture québécoise sera rapidement vôtre! Avec ses événements et programmations au carrefour de diverses influences, il y en a vraiment pour tous les goûts. Pour l’apprécier à sa juste valeur, interrogez les gens autour de vous. En plus de découvrir la richesse de cette culture à la fois voisine de la vôtre et unique, vous constaterez que les Québécoises et Québécois sont d’une bienveillance et d’une gentillesse sans pareil.
Pour en savoir plus
Les études à l’UdeM vous intéressent? Pour faire le saut de votre France natale vers Montréal, une foule de ressources sont accessibles pour vous aider à vous propulser :
Amoureuse des communications et des rencontres humaines, Catherine est une bonne vivante qui aime savourer chaque instant! Savourer, le terme est sciemment choisi : elle est passionnée de nourriture végétale, locale et expérimentale! Son baccalauréat en communication et sa maîtrise en gestion et développement durable l’ont aussi menée à parler de la cause environnementale de manière décomplexée. Et que dire de son amour de Montréal! Elle adore dénicher des petits bijoux d’endroits peu connus de la métropole en arpentant ses quartiers à pied.