De l’UdeM à l’ONU : le parcours de Mariana, diplomate en devenir
- l'UdeM racontée par ses étudiant.e.s
Carla Simon
Pourquoi as-tu choisi d’étudier à Montréal?
J’ai toujours voulu étudier à l’étranger. Au moment où j’ai décidé de partir, après avoir vécu plus de 15 ans au Brésil, une amie m’a appris qu’il existait un accord entre le Québec et la France. Ma nationalité française me donnait accès à des droits de scolarité privilégiés. Je savais aussi que Montréal était une ville très agréable par son côté bilingue et multiculturel et que le Canada était perçu comme moderne et dynamique. L’autre avantage : la chaleur humaine des Canadiens!
Quel a été ton cheminement à l’UdeM?
Je me suis inscrite au certificat en coopération internationale puis au baccalauréat en études internationales. Mon expérience à l’UdeM a été mémorable grâce à plusieurs occasions favorables. J’ai fait partie de la délégation de l’ONU à l’Université : après deux sessions, j’ai eu la chance de participer à une simulation au siège de l’ONU à New York avec des étudiants qui venaient du monde entier.
Comment fonctionne la simulation à l’ONU?
Les étudiants doivent discuter d’un sujet qui leur tient à cœur, comme la sécurité alimentaire et la réforme agraire d’un pays donné. On doit défendre les intérêts du pays en question et mener des négociations comme si c’était la réalité. Cette expérience m’a permis de réaliser que je voulais faire un stage à l’ONU.
Et tu as réalisé le stage à l’ONU?!
J’ai fait un stage à la mission du Brésil à l’ONU qui m’a permis de connaître le travail des diplomates aux Nations Unies. Je travaillais avec un diplomate qui s’occupait de certains sujets comme la santé, la nutrition et le développement durable, entre autres. J’ai également participé à plusieurs rencontres où l’on discutait du VIH (virus de l’immunodéficience humaine) ou du virus Zika. J’ai même eu la chance d’écrire un discours pour l’ambassadeur brésilien! Et puis, j’ai participé à des rencontres avec l’organisation Médecins sans frontières où je devais expliquer aux diplomates brésiliens quelles personnes allaient être présentes aux réunions et, également, préparer les sujets de discussion.
Quels sont tes prochains projets?
Mon but est de devenir diplomate, mais avant cela, j’aimerais suivre une maîtrise au Brésil. Étant donné que j’ai étudié dans un lycée français toute ma vie, j’ai besoin d’améliorer mon portugais. Je veux contribuer au développement de mon pays, cela a toujours été très important pour moi.
Carla Simon est conseillère en recrutement étudiant à l'Université de Montréal où elle a obtenu une maîtrise en études internationales. Pendant plusieurs années, Carla a également travaillé comme journaliste dans son pays natal, le Brésil. Intéressée par la politique, la lecture, la cuisine végétarienne et les langues, elle a rapidement adopté sa ville natale, Montréal, qui comble tous ses intérêts.