Perspectives d'avenir
La profession de diététiste-nutritionniste est règlementée sur plusieurs aspects particulièrement sur l’encadrement des activités cliniques lesquelles évoluent constamment offrant aux diététistes-nutritionnistes une autonomie professionnelle et un rôle déterminant au sein des équipes interprofessionnelles. Ces changements reflètent la complexité des savoirs attendus. Ainsi, en nutrition clinique, depuis 2003, le Code des professions accorde aux diététistes-nutritionnistes deux activités réservées lesquelles sont associées au plan de traitement nutritionnel et au suivi de l’état nutritionnel. Depuis 2018, un Règlement du Collège des médecins autorise aussi les diététistes-nutritionnistes à exercer certaines activités cliniques et l’étendue de ces activités autorisées est en constante évolution et visera progressivement différents champs de pratique.
Le marché de l'emploi est varié et propose de nombreuses opportunités. Avant même la fin de leur programme de formation, la forte majorité de nos finissant.e.s réussissent à se trouver un emploi dans le secteur de leur choix. Une autre proportion de nos finissant.e.s souhaite plutôt accéder aux études supérieures en s’inscrivant à la maîtrise en nutrition. Les diététistes-nutritionnistes exercent dans différents secteurs d’activités au Québec, la nutrition clinique rejoint 71% des membres de la profession suivi de la nutrition en santé publique pour 18% des membres. Les possibilités offertes par le marché du travail sont très variées et peuvent ainsi rejoindre les attentes des finissant.e.s.
À titre d’exemples :
- Le réseau de la santé et des services sociaux. Dans les hôpitaux, en CHSLD, en CLSC, en Centres de réadaptation, dans les Directions de santé publique, dans des centres de santé des communautés autochtones, etc.
- Le secteur privé incluant la pratique en cabinet privé pour les travailleurs et travailleuses autonomes mais aussi dans des centres sportifs, dans l’industrie du détail de l’alimentation, dans l’industrie agroalimentaire et biopharmaceutique, etc.
- Les organismes communautaires et organismes à but non lucratif. À titre d’exemple, pour des Associations de producteurs, transformateurs ou distributeurs en alimentation, des entreprises orientées vers des services visant à réduire les inégalités sociales, etc.
- Le vaste secteur des communications incluant les médias traditionnels et les médias sociaux.
- Les milieux de recherche, tel que des centres de recherches et universités.
- Les milieux scolaires incluant des actions à tous les cycles d’études et de l’enseignement au Cegep et en milieu universitaires.
- Les organismes gouvernementaux soit dans des ministères aux niveaux provincial et fédéral.
Exemples de professions possibles
On retrouve des diplômés de cette discipline au sein des professions suivantes. Il est toutefois important de noter que la plupart des professions requièrent minimalement un baccalauréat et souvent un niveau supérieur d’études universitaires. Informez-vous!
Professionnel.le qui guide les individus ou les populations de différents profils socio-démographiques pour promouvoir, maintenir ou rétablir la santé par une saine alimentation. Il.elle peut intervenir dans les quatre champs d’activités de la profession soit : la nutrition clinique, la nutrition en santé publique, la gestion des services d’alimentation, la nutrition en agroalimentaire et en biopharmaceutique. En nutrition clinique, il.elle intervient à toutes les étapes du processus de soins nutritionnels avec des activités réservées et autorisées. En santé publique, il.elle travaille à la surveillance de la santé nutritionnelle des populations, au développement de politique et de programmes en nutrition au niveau local ou international. Il.elle s’intéresse aux déterminants des comportements alimentaires et développe des stratégies pour mener les individus ou les populations vers des changements alimentaires. En gestion, il.elle gère des ressources humaines, financières, informationnelles et matérielles dans des lieux où des repas sont offerts aux collectivités avec un souci de qualité nutritionnelle et de durabilité. En industrie, il.elle collabore à l’innovation dans le développement et la promotion d’une offre alimentaire nouvelle ou révisée tout en s’appuyant sur la réglementation. Dans tous les secteurs, il.elle est appelé.e à développer du matériel pédagogique, former, travailler au sein d’équipe interdisciplinaire et mener des activités de recherche.
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Professionnel.le qui procède à l’évaluation nutritionnelle des individus, analyse et interprète les résultats de son évaluation, détermine le plan de traitement nutritionnel et en effectue le suivi. La profession est règlementée notamment pour les activités cliniques. Ainsi, il.elle exerce certaines de ces fonctions cliniques avec le maximum d’autonomie dans le cadre d’activités réservées lesquelles sont précisées par le code des professions. Il.elle est aussi autorisé.e par règlement à exercer certaines activités telles que la prescription de formules nutritives. Le ou la professionnel.le a une approche individualisée avec des clientèles aux profils socio-démographiques variés lesquels nécessitent une intervention dans des contextes de prévention, de maintien ou de traitement de pathologie. Ses approches d’interventions sont multiples et appuyées sur des stratégies de consultations souvent menées en interdisciplinarité. Les données probantes et le jugement clinique dictent la qualité de ses interventions.
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