Trouver un logement à Montréal : guide et astuces

Vivre Montréal
Par
Daisy Le Corre

En colocation, en résidence universitaire ou en solo, les possibilités sont nombreuses pour dénicher le logement de vos rêves à Montréal. Suffit d'être bien préparé! Reste plus qu'à choisir votre formule et votre quartier!

Il est relativement facile de se loger à Montréal. Les loyers sont nettement moins chers que dans d'autres grandes métropoles européennes et nord-américaines, comme Paris ou Toronto, par exemple.

Se loger en dehors du campus

 

Pour une chambre en colocation dans un appartement, prévoyez un budget d’environ 600 $ par mois, ou d’environ 1000 $ si vous décidez de louer votre propre studio. Les baux au Québec sont de 12 mois et comprennent parfois le chauffage, l’eau chaude et l’électricité. Avant de signer quoi que ce soit, vérifiez que le logement, charges comprises, correspond à votre budget étudiant! 

« Entamez votre recherche au printemps pour obtenir les meilleures offres. Aussi, n’hésitez pas à réserver à l’avance, par téléphone, en demandant des photos et des vidéos », conseille Sébastien, diplômé français à l’Université de Montréal. La banque de logement hors campus de l’Université de Montréal vous fournira des offres, notamment de colocation.

Si vous préférez chercher sur place, prévoyez d’arriver « au moins quatre à cinq semaines avant le début des cours », suggère Sébastien.


Meublés ou semi-meublés

 « Afin d’éviter d’acheter des meubles ou des appareils ménagers, optez pour les logements meublés ou semi-meublés. Vous pouvez aussi consulter les sites Internet spécialisés comme kijiji.ca ou lespac.com. »

L'achat seconde main est très répandu sur Facebook, mais aussi dans des magasins comme l'Armée du Salut et Renaissance. Profitez-en pour meubler votre nid douillet à moindre coût en plus d’aider la planète en évitant de surconsommer!

« Cela fait cinq ans que je vis ici et je n’ai jamais acheté un seul meuble! À Montréal, la récupération est un art à part entière et ça fonctionne », raconte Alexandre, étudiant en sciences de la communication à l’Université de Montréal, qui a l’habitude de guetter les meubles que ses voisins déposent sur le trottoir.


Choisir le bon quartier

Pour Sébastien, pas de doute : si vous étudiez à l’Université de Montréal, le meilleur quartier est Côte-des-Neiges. 

« Ce quartier étudiant, aux abords de l’Université, vous offre un bon choix de cafés et de restos à prix abordables. Les loyers sont relativement modérés et le centre-ville est à 25 minutes en métro »

Le Mile-End peut aussi être un bon plan quand on étudie à l’UdeM. « Tu es à 15 minutes en vélo de l’Université. C’est un quartier plutôt anglophone où il y a tout ce qu’il faut : des bars branchés, des restos végétariens/végétaliens, de l’art de rue, des petites boutiques indépendantes… », s’enthousiasme Alexandre. Même son de cloche pour Élise, étudiante en optométrie à l’UdeM. « Le Mile-End est un coin idéal pour vivre. Le quartier est très hétéroclite et on y vit bien tous ensemble. » Ce quartier très à la mode est toutefois assez dispendieux et pourrait ne pas convenir à un portefeuille étudiant.

 Habiter près de l’UdeM : les 5 meilleurs quartiers

Vous avez un petit budget? Regardez le quartier Rosemont-La Petite-Patrie, qui se trouve près des stations de métro Jean-Talon, De Castelnau, Jarry, Fabre et Beaubien. « Vous aurez accès à deux lignes de métro (la bleu et la orange), à un énorme et superbe marché avec fruits et légumes à bas prix (le marché Jean Talon), aux restos gastronomiques du quartier italien et à un très grand parc parfait pour faire du sport et pique-niquer entre ami(e)s (le parc Jarry) », raconte Sébastien.

Découvrez les quartiers proches de l’UdeM et bien plus sur L’appartInfo, la référence en logement étudiant à Montréal!


Se loger en résidence universitaire

L’UdeM propose aux étudiants et étudiantes des places dans leurs résidences universitaires. Cela peut être une bonne solution pour votre première année d’étude ou simplement pour une courte période. Le tarif est de 402 $ par mois pour un studio simple et de 757 $ pour un studio avec salle de bain intégrée. Salons et cuisines sont à partager. Les baux sont de 8 mois, du 1er septembre au 30 avril, ce qui correspond à la période des cours.

L’avantage de ce système est qu’il vous permet de rencontrer facilement d'autres étudiants et de simplifier vos démarches. De plus, les chambres sont situées sur le campus, à proximité immédiate de toutes les installations sportives: salles de gym, piscine, cafés étudiants, etc.

À noter: chaque année, vous pouvez vous inscrire dès le 1er mars pour soumettre une demande de logement en visitant le site des résidences de l'université

Décrypter une offre de logement au Québec

  • Saviez-vous que lorsqu’on indique le nombre de pièces, ½ équivaut à peu près à la taille d’une salle de bain (toilettes comprises)? Autrement dit, retenez que le nombre entier représente le nombre de pièces au total et que le ½ désigne la salle de bain. Si vous optez pour un 3 ½, vous aurez donc droit à un appartement avec salon, cuisine, chambre et salle de bain. Quant au 1 ½, il équivaut à un studio où la pièce principale fait à la fois office de salon, de salle à manger et de chambre.
  • S’il est indiqué que l’appartement possède un locker, cela signifie que vous pourrez entreposer vos affaires encombrantes dans une remise (ou un cagibi ou minigrenier, comme vous préférez). En général, le locker est situé à l’intérieur de l’immeuble ou de l’appartement.
  • Par « tout inclus », comprenez que le propriétaire prend en charge le coût du chauffage, de l’eau chaude et de l’électricité. Vous ne paierez donc rien de plus que le loyer attendu. Si rien n’est inclus? C’est vous qui payez.
  • Enfin, précisons que le « poêle » désigne la cuisinière, la « laveuse » la machine à laver et la « sécheuse » le sèche-linge… Avant de louer un logement, vérifiez d’ailleurs qu’il possède bien les fameuses « entrées laveuse/sécheuse » : pour brancher les appareils, c’est mieux! Bon emménagement et faites comme chez vous.
Daisy Le Corre
#Globe-trotteuse #Plume à papote #Queer

Journaliste, Daisy est une amoureuse des mots et de la vie des gens et a toujours des idées plein la tête! Indiscrétion : elle voue un culte infini à Catulle Mendès, l'auteur qui lui permet d'étudier l'androgynie dans les oeuvres décadentes du 19e siècle. Raison pour laquelle elle poursuit sa recherche en littératures à l’UdeM.