Tout savoir sur les études en réadaptation et kinésiologie
- Préparer son parcours universitaire
Sarah Paradis
Une aide précieuse pour les personnes en situation de handicap
Vous croyez que tout le monde devrait pouvoir développer son plein potentiel et jouir de la vie malgré des limitations temporaires ou permanentes? Vous croyez qu’il n’y a pas d’âge pour aspirer à l’autonomie et à la dignité et avez le goût d’apporter votre aide aux personnes qui en ont besoin? Nous voulons vous connaître!
Nos programmes des écoles de réadaptation et de kinésiologie forment des spécialistes qui accompagnent une grande diversité de clientèles aux besoins variés. Et si vous avez un goût pour la recherche et l’innovation, vous pouvez poursuivre votre cheminement aux 2e et 3e cycles. Mais vous vous demandez peut-être si vous avez ce qu’il faut pour réussir.
Comme toute formation universitaire, nos programmes sont exigeants. Ils demandent une bonne dose d’organisation et de persévérance ainsi que des habiletés pour le travail collaboratif, en plus d’un intérêt pour les sciences de la santé.
Il faut aussi être capable de « faire preuve de sensibilité, de compassion et d’intégrité. Il faut pouvoir travailler dans un esprit de collaboration avec les clients, les familles, les proches aidants et une foule d’autres professionnels de la santé et des services sociaux. L’ouverture d’esprit, la capacité d’écoute et de communication sont donc très importantes. La créativité permet de trouver des solutions originales dont il faut, par ailleurs, être capable de mesurer l’impact. Enfin, il faut une grande capacité d’adaptation à des situations parfois complexes et chargées d’émotivité », explique Dany Gagnon, professeur et directeur des programmes de physiothérapie.
Vous doutez, tout à coup? Rassurez-vous! Notre personnel enseignant a vraiment votre réussite à cœur et vous aidera à développer toutes les qualités et compétences dont vous aurez besoin.
« Beaucoup de stratégies ont été développées au fil des ans pour soutenir nos étudiants et étudiantes. Il y a très peu d’échecs dans nos programmes », poursuit Dany Gagnon.
De plus, pas besoin d’avoir un plan et des objectifs coulés dans le béton pour vous lancer, comme en témoigne Patrick, aujourd’hui kinésiologue et physiothérapeute, « Je n’avais aucune idée de ce que j’allais faire. J’ai fini par développer une passion pour la santé et l’activité physique et c’est là que j’ai su que je voulais faire partie de l’évolution de la pratique. »
Des programmes qui misent sur la pratique
Les programmes dont il est question ici sont offerts par l’École de kinésiologie et des sciences de l’activité physique et l’École de réadaptation, rattachées à la Faculté de médecine. Chaque école propose plusieurs programmes de 1er cycle dans son domaine. Certains comportent à la fois un cheminement menant à l’exercice professionnel et un cheminement qui prépare aux études supérieures.
Que vous optiez pour l’ergothérapie, la physiothérapie, la kinésiologie ou l’enseignement de l’éducation physique et à la santé physique, tous les programmes comportent de nombreuses activités pratiques et des stages qui vous donneront un avant-goût de ce qui vous attend sur le terrain.
C’est ce qui a attiré Leanne au baccalauréat en ergothérapie avant de poursuivre à la maîtrise. « L’aspect concret de la formation et le volet recherche m’ont beaucoup attirée. Dans notre programme, dès la première année, on a tout de suite une expérience en stage communautaire. J’ai appris de façon exponentielle comment appliquer les notions théoriques, mais ça m’a surtout permis de confirmer que c’était vraiment ce que je voulais faire dans la vie », précise-t-elle.
Il faut dire que plusieurs enseignants et enseignantes pilotent de nombreux projets qui ont un impact immédiat dans la communauté. Il peut s’agir de projets visant l’amélioration des connaissances, de projets de soutien pour les proches-aidants et les familles, de projets sur l’utilisation de la robotique et de l’intelligence artificielle.
Tous ces projets sont autant d’opportunités de passer de la théorie à la pratique, en plus de vous permettre de contribuer au mieux-être de clientèles vulnérables avant même l’obtention de votre diplôme. Et pourquoi pas un stage d’initiation à la recherche pendant l’été? Vous pourriez vous découvrir un talent insoupçonné et décider d’adapter votre trajectoire à vos nouvelles aspirations!
Un projet de vie, mille opportunités de carrière
Dans presque tous les milieux professionnels où vous pourrez exercer, vous travaillerez avec des équipes multidisciplinaires composées de spécialistes de disciplines complémentaires. Si votre parcours vous mène à la pratique à la fin de vos études de 1er cycle, vous pourrez choisir de travailler en centre hospitalier, en centre de réadaptation, en centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), en centre local de services communautaires (CLSC), en clinique privée ou encore auprès de clubs sportifs de haut niveau.
Les types de clientèle auxquels vous viendrez en aide sont également très variés : des enfants aux aînés, des personnes ayant subi une commotion cérébrale ou une chirurgie importante à celles aux prises avec une maladie dégénérative. On peut également penser que les secteurs de la robotique et l’intelligence artificielle vont poursuivre leur croissance jusqu’à devenir des employeurs importants pour les finissants et finissantes.
Comme le dit si bien Patrick à propos de la kinésiologie, ce sont des domaines en constante évolution. « Les champs d’application sont très diversifiés. J’ai un ami qui est chercheur à l’Institut national du sport. Certains enseignent au cégep. Et il y en a de plus en plus qui travaillent en santé publique », précise-t-il.
Ce qu’il vous faut pour l’admission
Chaque programme a ses exigences spécifiques. À partir de la page d’accueil de l’école de votre choix (réadaptation ou kinésiologie et sciences de l’activité physique), choisissez la discipline qui vous intéresse et repérez le mot « admission ».
La capacité d’accueil de certains programmes étant limitée, la qualité de votre dossier scolaire sera très importante. N’oubliez pas de vérifier la liste des cours préalables, le niveau de connaissance du français exigé de même que les dates limites pour soumettre votre demande.
La réadaptation et la kinésiologie en 360
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Sarah est agente de communication au SAR depuis l'automne 2020. Communicatrice passionnée, elle raffole de la création de contenu numérique, de l'évènementiel et de l’animation. Fière Montréalaise, elle est amoureuse de sa ville et de tout ce qu’elle a à offrir. Avec Sarah, vous vous sentirez toujours comique, comme elle a le rire très facile!
