Le sport pendant les études : comment y arriver?
- l'UdeM racontée par ses étudiant.e.s | Plonger dans la vie de campus
Catherine Ouellet
« Moi et le sport, ça fait deux… »
« J’irai demain… »
« Oh et puis de toute façon je n’ai pas le temps… »
Combien d’entre nous (moi la première!) ont déjà prononcé l’une de ces phrases? Je dis souvent que j’ai un emploi du temps de ministre, mais de là à ne pas prendre le temps d’inclure le sport dans mon quotidien? Plus question!
1. Pourquoi n’avons-nous pas le temps?
La gestionnaire de temps Laura Vanderkam a émis une hypothèse très simple : nous ne prenons pas le temps, car ce n’est pas notre priorité. Par exemple, si je vous demandais de réviser sept heures de plus cette semaine, « Je suis déjà assez occupé·e comme ça » serait assurément votre réponse. À l’inverse, si vos parents débarquaient d’Europe après plusieurs mois de séparation, vous passeriez sans doute les sept premières heures à échanger avec eux! Vous trouveriez le temps, car c’est important à vos yeux.
Nous aménageons notre emploi du temps, donc nous avons le choix de faire du sport une priorité. Si ce n’est pas le cas, il n’est pas nécessaire de nous culpabiliser de ne pas en faire, c’est notre choix! Vous pourriez faire une petite liste de vos priorités pour voir si le sport en fait partie!
Personne n’est parfait, mais tout le monde essaie!
2. Trouver la bonne motivation
Même si certain·e·s sont des athlètes de haut niveau ou des mordus du sport, beaucoup le pratiquent peu ou pas. Pendant l’enfance surtout, mais encore à l’âge adulte, nous cherchons de la gratification immédiate (alias ce qui nous fait nous sentir bien avec peu d’efforts). Les objectifs récurrents de perte de poids ou de gain de muscles sont réalisables sur du long terme, alors beaucoup d’entre nous sont sujets à une baisse de motivation. La plupart veulent des résultats RAPIDEMENT. Dans ce cas, pourquoi ne pas ajuster nos attentes? Parce que le sport c’est surtout :
- Mieux dormir
- Améliorer sa santé globale
- Ressentir un effet de bien-être mental dû aux endorphines
- Améliorer ses capacités intellectuelles
- Évacuer son stress
- Créer un lien social
Voilà des avantages qui comblent notre besoin de gratification immédiate!
3. Comment ajouter une pincée de sport à notre recette quotidienne?
On peut commencer petit : profiter de chaque occasion pour marcher et de chaque escalier pour grimper! Mettre à l’épreuve sa capacité cardiovasculaire, c'est à portée de main! J’utilise un podomètre sur mon téléphone et cela me motive beaucoup de voir chaque soir combien de kilomètres et de pas j’ai parcourus! Cela ne ressemble peut-être pas à votre conception de l’exercice physique, mais il faut se rappeler que chaque effort compte!
Il faut également profiter de son statut d’étudiant ou d'étudiante et bénéficier de l’accès gratuit à de nombreuses infrastructures sportives de l’Université : le CEPSUM est un endroit fantastique pour faire du sport même par temps froid! Le plus dur, c’est sûrement de franchir les escaliers de l’entrée! C’est dire!
Le plus important, c’est de trouver un sport que vous aimez et auquel vous prenez du plaisir. Pour ma part, je suis inscrite au gym du CEPSUM et je vais aussi à la piscine : nous nageons côte à côte mon amie et moi dans le couloir des « tortues ». Pas de honte, on y va à notre rythme. Mon objectif des prochains mois : aller plus vite et peut-être devenir plus régulière dans mes entraînements.
Amoureuse des communications et des rencontres humaines, Catherine est une bonne vivante qui aime savourer chaque instant! Savourer, le terme est sciemment choisi : elle est passionnée de nourriture végétale, locale et expérimentale! Son baccalauréat en communication et sa maîtrise en gestion et développement durable l’ont aussi menée à parler de la cause environnementale de manière décomplexée. Et que dire de son amour de Montréal! Elle adore dénicher des petits bijoux d’endroits peu connus de la métropole en arpentant ses quartiers à pied.