Admission

Faculté de médecine

DES en médecine de la douleur

Études médicales postdoctorales 6-460-1-1

octobre 2024
Début du trimestre
Offert au campus Montréal
Note

Le programme de médecine de la douleur va migrer vers la formation par compétence en juillet 2023. Cette section sera mise à jour d'ici quelques mois.

Durant cette formation de 2 ans, le résident ou la résidente en surspécialité de médecine de la douleur acquiert un corpus de savoirs et d’habiletés techniques indispensables à l’évaluation et au traitement de la douleur aiguë, chronique ou cancéreuse.

Survol du programme

À propos

Développez vos compétences en évaluation et traitement de la douleur aiguë, chronique ou cancéreuse

La médecine de la douleur est une surspécialité médicale dont la raison d’être est la prévention,l’évaluation, le diagnostic, le traitement et la réadaptation des patients aux prises avec desdouleurs aiguës et chroniques associées ou non à un cancer, et ce, à tous les âges de la vie. Le spécialiste surspécialisé en médecine de la douleur utilise ses connaissances et ses habiletésspécifiques en intégrant l’ensemble de ses autres rôles, pour maîtriser la démarche clinique etdiagnostique. Le bien-être du patient, de son milieu et de la population régissent son action, en partenariat avec ces derniers.

Le programme est accessible aux résidentes et résidents ou diplômées et diplômés du Collège royal en anesthésiologie, en médecine d’urgence, en médecine interne, enneurologie, en pédiatrie, en   médecine physique et réadaptation, en psychiatrie, en rhumatologie. Exceptionnellement et avec l’approbation du Comité de spécialité en médecine de la douleur, les disciplines suivantes peuvent  être acceptées : oncologie médicale, neurochirurgie, chirurgie orthopédique ou médecine palliative.

Les résidentes et résidents formés au Québec, doivent appliquer pour le programme de seconde formation. Les candidates et candidats qui détiennent un certificat de spécialiste émis à l’extérieur du Québec ne peuvent pas appliquer à ce programme et doivent soumettre leur candidature en tant que moniteur ou monitrice clinique.

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  • Le programme de surspécialité en médecine de la douleur de l’Université de Montréal est d’une durée de 2 ans (26 périodes de 4 semaines dont un maximum de 13 périodes qui peuvent être entreprises concurremment avec la formation dans l'une des spécialités mentionnées plus haut avec l'approbation du directeur duprogramme en médecine de la douleur).
  • La durée de cette formation répond à l’ensemble des exigences du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.
  • La candidate ou le candidat détenteur d'un diplôme du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada dans une des spécialités listées ci-dessous et qui satisfait à toutes les exigences de la présente formation, peut se présenter à l’examen de la surspécialité de médecine de la douleur. 
  • S’il passe l’examen, outre le diplôme du Collège royal, le candidat ou la candidate qui fait sa surspécialité en médecine de la douleur à l’Université de Montréal reçoit aussi un diplôme de la Faculté des études supérieures et postdoctorales.
  • Si la formation antérieure du candidat le permet, un maximum de 13 périodes peuvent lui être créditées pour la surspécialité.
  • Les résidents ou résidentes du Québec, détenteurs ou non d'un PREM, sont éligibles à un poste rémunéré de R6 et R7 durant leur formation.
  • Les candidats ou les candidates ayant fait leur formation hors Québec ne peuvent pas bénéficier de rémunération durant leurs deux années de formation et doivent détenir une bourse de formation.

Cours et particularités

Les 2 années sont divisées en stages cliniques de durées variables. Vous trouverez ci-dessous l’ensemble du programme de formation, les stages obligatoires et les stages optionnels possibles. La candidate ou le candidat sera encouragé à choisir les stages optionnels liés à sa pratique future et ces choix devront être acceptés par le comité du programme. L’ordre des stages durant une année est à définir avec le comité du programme et respectera l’accessibilité des milieux de stage selon le nombre de résidents et résidentes d’autres spécialités qu’ils accueillent.

Le programme ci-dessous représente le minimum de formation requis. Des années de formation additionnelle peuvent être demandées par le directeur ou la directrice du programme pour s’assurer que la compétence clinique est acquise en se basant sur les évaluations obtenues par le candidat ou la candidate durant sa formation.

1re année de résidence

Une période obligatoire pour chacun des 7 blocs suivants :

  • Médecine des toxicomanies
  • Neurologie
  • Physiatrie ou rhumatologie
  • Psychiatrie ambulatoire
  • Traitement de la douleur aiguë
  • Traitement de la douleur cancéreuse (soins palliatifs)
  • Traitement de la douleur chez l’enfant

Six périodes optionnelles :

Sans être obligatoires, des stages en gériatrie (douleur), neurologie (migraine), physiatrie ou rhumatologie (celui non réalisé dans le cadre des stages obligatoires de 1re année, voir ci-dessus), radiologie diagnostique, radio-oncologie, réadaptation et troubles du sommeil sont fortement encouragés.

Les autres stages optionnels peuvent être faits dans les spécialités suivantes : chirurgie, gastroentérologie, obstétrique et douleur chronique post-accouchement-gynécologie, orthopédie, médecine de l’adolescence; il peut aussi s’agir de la préparation d’un projet de recherche ou de tout autre stage pertinent à la formation en médecine de la douleur avec approbation du directeur du programme.

2e année de résidence
  • Réalisation d’un projet de recherche, projet d’assurance qualité ou projet éducatif.
  • Projet de recherche, projet d’assurance qualité ou projet éducatif.
  • Durant la deuxième année de sa formation, le résident ou la résidente doit réaliser un projet de recherche, un projet d’assurance qualité ou un projet éducatif. Le résident ou la résidente bénéficie du support d’un superviseur pour l’assister dans la réalisation de son projet.
  • La réalisation d’un projet de recherche dans le cadre de cette surspécialisation constitue un défi. En effet selon le sujet choisi, il pourrait être difficile de mener à terme le projet jusqu’à une éventuelle publication si le résident ou la résidente ne l’initie pas rapidement.

Dans ce contexte, pour le résident ou la résidente qui veut faire un projet de recherche, il est possible de choisir une période optionnelle au cours de la première année pour préparer le projet. Il est possible que deux résidents ou résidentes collaborent au même projet.

Si le candidat choisit de faire un projet de recherche, il est suggéré que :

  • Dès les six premières périodes de sa première année de surspécialité, le résident
  • Détermine le sujet de son projet
  • S’assure de la collaboration d’un superviseur
  • Communique ces informations au directeur de programme

Dans les sept dernières périodes de sa première année de surspécialité :

  • Fasse une revue de la littérature et rédige le protocole de recherche

Dans les quatre dernières périodes de sa première année de surspécialité :

  • Présente le projet aux comités scientifiques et d’éthique de la recherche

Les projets éducatifs peuvent être de plusieurs ordres, par exemple : la rédaction et la publication d’un article de révision de la littérature, le développement de capsules d’information ciblant les médecins de première ligne, etc.

Cinq périodes

  • Deux périodes : stage de deux périodes en clinique interdisciplinaire de traitement de la douleur chez l’adulte.
  • Trois périodes : stage de trois périodes en clinique interdisciplinaire de traitement de la douleur chez l’adulte, la personne âgée ou l’enfant. Le choix de l’une ou l’autre des trois orientations se fera suivant la pratique future du candidat.

Une période

  • Stage de une période dans une clinique interdisciplinaire de traitement de la douleur d’un centre hospitalier régional

Sept périodes

  • Suivi de clientèle, une journée par semaine (28 jours)
  • Stages dans des centres offrant un programme interdisciplinaire de traitement de la douleur chronique à raison de quatre jours par semaine

Une ou plusieurs périodes peuvent être consacrées aux domaines suivants :

  • Programme d’adaptation à la douleur chronique et fibromyalgie (une période)
  • Traitement de la douleur centrale (une période)
  • Douleur chez la personne âgée (de une à sept périodes)
  • Douleur chez l’enfant (de une à sept périodes)
  • Douleur chez l’adulte (de une à sept périodes)

Durant sa 2e année de formation, le résident ou la résidente doit réaliser un projet de recherche, un projet d’assurance qualité ou un projet éducatif. Ces projets peuvent être réalisés dans une des institutions suivantes CHUM, CHUSJ, CRGLM, HMR, ICM, IUGM.

Les projets éducatifs peuvent être de plusieurs ordres, par exemple : la rédaction et publication d’un article de révision de la littérature, le développement de capsules d’information ciblant les médecins de première ligne, etc.

La réalisation d’un projet de recherche dans le cadre de cette surspécialisation constitue un défi. Il pourrait être difficile de mener à terme le projet jusqu’à une éventuelle publication si le résident ne l’initie pas rapidement.

Dans ce contexte, pour le résident qui veut faire un projet de recherche, il lui est possible de choisir une période optionnelle au cours de la 1re année pour préparer le projet. Il est possible que 2 résidents collaborent au même projet.

Stages à option

1re année : sans être obligatoires, des stages en gériatrie-douleur, neurologie-migraine, physiatrie ou rhumatologie (celui non réalisé dans le cadre des stages obligatoires de première année, voir ci-haut), radiologie diagnostique, radio-oncologie, réadaptation et troubles du sommeil sont fortement encouragés.

Les autres stages optionnels peuvent être réalisés dans les spécialités suivantes : chirurgie, gastroentérologie, obstétrique/douleur chronique postaccouchement/gynécologie, orthopédie, médecine de l’adolescence, préparation d’un projet de recherche ou tout autre stage pertinent à la formation en médecine de la douleur avec approbation du directeur du programme.

2e année : programme d’adaptation à la douleur chronique et fibromyalgie (1-2 périodes), traitement de la douleur centrale (1-2 périodes), gériatrie-douleur (1-7 périodes), pédiatrie-douleur (1-7 périodes), douleur adulte (1-7 périodes).

Suivi de clientèle

Au cours des sept dernières périodes de sa formation, le résident ou la résidente est appelé à faire un suivi de clientèle. À raison d’une journée par semaine (28 jours), ce stage longitudinal se déroule dans une clinique interdisciplinaire de traitement de la douleur adulte (CHUM ou HMR), pédiatrique (CHUSJ) ou gériatrique (IUGM), selon le plan de carrière du résident. Le choix de la journée se fait selon les disponibilités du centre hospitalier d’accueil.

Durant ce stage, le résident ou la résidente procède à l’évaluation initiale et assure le suivi de sa clientèle. La résidente ou le résident est supervisé par un ou deux précepteurs cliniques facilement accessibles qui peuvent le conseiller en tout temps sur les cas qu’il évalue et suit.

Programme d’enseignement formel : environ 40 heures par année et un cycle de deux ans

Les étudiants sont tenus de visionner les cours préenregistrés de :

  • MDD 8800 : Traitement non pharmacologique de la douleur chronique (3 crédits)
  • MDD 8801 : Les grands syndromes douloureux et les populations particulières (3 crédits)
  • PHL 6035 : Pharmacologie de la douleur (3 crédits)
Méthodes d’évaluation

Fiche formelle d’évaluation, examen écrit formatif lors des cours de sciences de base et des occasions propices à l’apprentissage (OPA).

Centres de formation
  • Centre Hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM)
  • Centre Hospitalier Universitaire Ste-Justine
  • Hôpital Maisonneuve-Rosemont
  • Institut Universitaire de gériatrie de Montréal

Si le résident ou la résidente choisit de faire un projet de recherche, il est suggéré que le résident ou la résidente réalise les actions suivantes :

Dès les six premières périodes de sa 1e année de surspécialité :

  • Détermine le sujet de son projet
  • S’assure de la collaboration d’un superviseur
  • Communique ces informations au directeur de programme

Au cours des sept dernières périodes avant la 2e année :

  • Fasse une revue de la littérature et rédige le protocole de recherche

Au cours des trois périodes avant la 2e année :

  • Présente le projet aux comités scientifique et d’éthique de la recherche

Exigences d'admission

Conditions d’admissibilité

Assurez-vous de sélectionner vos choix pour afficher les conditions d’admissibilité qui s’appliquent à vous.

Conditions générales d’admissibilité

Pour être admissible à titre d’étudiant régulier et sous réserve de la qualité du dossier, le candidat doit soit :

  • satisfaire aux conditions générales d’admissibilité (section 5.3) du Règlement des études médicales postdoctorales;

  • et respecter la règle sur l'éloignement de la pratique.
     

    Règle sur l'éloignement de la pratique

    Le candidat qui dépose une demande d’admission doit pouvoir démontrer à l’aide d’une documentation officielle qu’il a soit :

    • terminé sa formation médicale de 1er cycle (doctorat en médecine, M.D.) ;
    • été en stage dans un programme de résidence ;
    • pratiqué la médecine de façon autonome,

    à l’intérieur des quatre années précédant la demande d’admission. La préférence sera accordée aux candidats qui pourront démontrer qu’ils ont eu une pratique clinique autonome, soutenue et continue sur une durée minimale d’une année au cours des deux années précédant la demande. À noter que les stages d’observation et la télémédecine ne sont pas considérés comme étant une pratique clinique autonome.

    Adoptée par le Comité des études médicales postdoctorales (2022-CEMP-65-res01), 14 décembre 2022
    Révisée le 12 juin 2024

Documents additionnels à fournir

Faire parvenir son dossier à la direction du programme. Le dossier doit inclure :

  • Formulaire de demande de formation complémentaire du MSSS dûment complété
  • Une copie du dossier scolaire durant la formation en résidence
  • Une lettre de motivation en français
  • Un curriculum vitæ
  • Deux lettres d’appui par des médecins qui connaissent bien le candidat
  • Une copie du diplôme de médecine et du diplôme de spécialiste (si non disponible, fournir les explications et le moment prévu de son obtention)
     
Exigence de français à l’admission

Dans le cadre de sa mission de former des médecins compétents, la Faculté doit s’assurer de prendre les moyens nécessaires afin de préserver la sécurité des patients.

Tout résident ou moniteur qui souhaite effectuer de la formation médicale postdoctorale à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, doit avoir une connaissance suffisante de la langue française. On définit un moniteur comme toute personne qui poursuit une formation médicale postdoctorale (résidence ou fellowship), en étant rémunéré par une source de financement autre que la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).

Afin de permettre à ces résidents ou moniteurs de s’adapter à leur nouveau milieu et à leur nouvel environnement francophone, le directeur de programme pourra autoriser le résident ou le moniteur à effectuer des stages non contributoires pendant les deux ou trois premiers mois de sa formation.

À l’issue des trois premiers mois de sa formation, il pourrait être exigé du résident ou du moniteur, à la discrétion du vice-décanat aux études médicales postdoctorales, qu’il complète avec succès un examen de français.

Si après cette période le directeur du programme constate que de laisser poursuivre la formation du résident ou du moniteur pourrait mettre en péril la sécurité des patients vu la non maîtrise du français, il pourra après discussion avec le vice-doyen des études médicales postdoctorales, enclencher le processus de recommandation d’abandon ou exclusion.

Une bonne maîtrise du français parlé et écrit est indispensable.

Moniteurs 

Les candidats dont la langue maternelle n’est pas le français et qui ne répondent pas aux critères d’exemption ci-dessous doivent effectuer le test d’évaluation de français (TEF) ou équivalent.

Conditions

  • Le candidat doit s’inscrire et payer les frais requis directement auprès de l’organisme qui administre le test;
  • Le candidat sera invité à être évalué sur les 2 compétences suivantes : compréhension orale et compréhension écrite;
  • L’expression orale sera évaluée par le programme lors de l’entrevue
  • Le résultat minimum requis par le vice-décanat aux études médicales postdoctorales pour une admission sans condition est le niveau B2;
  • Un candidat peut répéter le TEF afin d’améliorer son résultat.

Exemptions

Sont exemptés de ce test, les candidats ayant effectué leurs études secondaires en français au Canada OU leurs études collégiales en français au Québec OU d’autres études préuniversitaires entièrement en français OU des études universitaires de 1er cycle entièrement en français.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter l'Outil d’aide à la décision.

Notez que les critères quantitatifs ci-dessus ne remplacent pas l’analyse qualitative de votre dossier. Ces critères sont publiés uniquement à titre indicatif. Une admissibilité à un programme d’études ne garantit pas une offre d’admission. Les informations contenues sur cette page sont modifiables sans préavis.

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