Où fait-on ses courses à Montréal en tant qu’étudiant : garder ou remplacer nos habitudes alimentaires?

Vivre Montréal

Nous faisons face à tellement de questionnements lors de nos déménagements, encore plus quand nous allons dans un autre pays. Une des multiples questions trottant dans ma tête avant mon expatriation au Canada concernait la nourriture! J’avais entendu beaucoup de choses relatives à cela, de personnes qui avaient ouï dire que tout le monde grossissait en allant en Amérique du Nord, qu’on y mangeait mal, entre autres. Je suis maintenant bien installée, j’ai pu démêler le vrai du faux au travers de mes yeux d’étudiante et vous savez quoi? Tout est une question de volonté et de point de vue…

crédit photo : Tourisme Montréal

1. Manger sainement sans maman, mais avec la fée poutine?

Le Québec regorge de petits plats caloriques tels que la poutine, les mets de cabane à sucre et, il faut l’admettre, c’est délicieux… Il est facile de craquer pour tous les bons restaurants de Montréal et ses mets réconfortants lors de journées froides, mais ça fait mal à notre corps (et à notre budget)! Après les premiers mois de découverte, on décide que c’en est assez et on reprend notre alimentation en main. Mais par où commencer?

Beaucoup de nouveaux étudiants viennent de quitter le nid familial. Ne plus avoir les bons petits plats de maman et papa, c’est vraiment un changement, dans notre alimentation et dans notre emploi du temps! J’ai vite mis en place un système : prendre un après-midi à cuisiner pour le reste de la semaine (même pour les midis à l’Université) des recettes simples et rapides trouvées sur Internet et mises dans quelques Tupperware. Gain de temps et d’argent!

Si vous êtes perdus, n’hésitez pas à faire appel à des professionnels pour vous orienter sur le chemin de l’alimentation équilibrée : la clinique de nutrition de l’UdeM propose des services en matière d’alimentation et de nutrition.

2. Les différences auxquelles il faut s’attendre

La nourriture est relativement plus chère au Canada. Amoureux du fromage, vous serez peut-être déçus… Il est difficile de se procurer le fromage de vos rêves à bon prix, la raclette se fait rare. Carnivore, faites attention à votre portefeuille, la viande a un certain coût. Depuis mon arrivée, voyant que certains aliments augmentaient ma facture, j’ai su adapter mon budget en révisant mes courses. À vous de savoir si vous pouvez vous passer des produits en question ou non! Dans le même registre que la viande et le fromage, les denrées fabriquées en Europe et importées sont aussi plus onéreuses, mais il est facile de les remplacer si vous le souhaitez (ou d’en ramener un peu à chaque voyage)!

3. Le marché des bons plans

Il y a beaucoup de façons d’économiser sans pour autant passer à côté de la qualité :

  • Premièrement, lire les circulaires des grands magasins comme Maxi, Métro, etc. qui vous permettent de repérer les bonnes affaires et d’anticiper des achats futurs qui, après, ne seront plus soldés.
  • Arpenter agréablement les marchés de légumes et fruits comme les grands marchés Jean-Talon ou Atwater où on peut trouver de très bonnes affaires!
  • Commander les paniers économiques de l’AHC. Fruits et légumes frais toutes les deux semaines, récupérés à l’Université.
  • Acheter en vrac à l’Université (économique et écologique).
  • Sortir avec une liste de courses faite et le ventre plein pour limiter les achats imprévus!
  • Consulter gratuitement le livre numérique Viens manger!, un ouvrage dirigé par le Département de nutrition de l’UdeM, pour bien s’alimenter malgré un budget serré.

Tous ces conseils ne sont pas à prendre au pied de la lettre, mais sont des points de départ pour votre démarche de découverte! Soyez curieux et aventuriers!