Le coup de blues de l’étudiant loin de la maison : comment retrouver le moral?

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Aussi excitante que l’aventure outre-mer puisse paraître, l’étudiant loin de la maison sera tôt ou tard frappé par un coup de blues. Alors… Comment retrouver le moral?

Les coups de blues, on préfère souvent les garder pour soi. Cela ne devrait pas être ainsi. Pour ma part, j’en ressens à l’occasion, car je trouve parfois difficile d’être éloignée de ma famille. Cet article relate mon expérience d’expatriée française, mais ces conseils sont applicables dans bien d’autres cas. Voici quelques suggestions pour sortir la tête hors de l’eau.

Il ne faut pas vous couper du monde.

Mon premier réflexe quand je ne vais pas bien, c’est « d’envoyer bouler » toutes les personnes qui cherchent à m’aider. Je crée un vide autour de moi en pensant que personne ne peut le faire, car c’est sûr, je suis unique et personne n’a déjà ressenti ma tristesse… FAUX. Avec 7,5 milliards d’humains sur terre, nos sentiments n’ont rien d’unique. Il est important de comprendre ça.

S’éloigner de nos amis et de notre famille n’est pas la solution. Montrer notre vulnérabilité n’est pas une faiblesse, pourquoi la cacher? Nous pouvons être très têtus en refusant de sortir, de voir des personnes, de parler avec quelqu’un. Je crie au « SABOTAGE », car c’est la clé pour se sentir mieux : se vider l’esprit (et éventuellement le cœur).

« Je suis seul(e) de toute manière, qui veux-tu que j’aille voir? »

Être seul ou se sentir seul sont deux choses différentes. Si vous êtes seul, profitez des multiples occasions, comme les événements d’intégration ou les 5 à 7 d’associations pour rencontrer des personnes. Si vous vous sentez seul même en ayant rencontré bien du monde, je vous suggère alors ceci : créez des rituels. Ritualiser n’a pas de connotation spirituelle ici, mais correspond plus à l’idée de créer une nouvelle pratique avec nos nouveaux amis. Comme aller au restaurant tous les lundis soirs ou bien organiser une soirée film tous les mardis. C’est un très bon moyen de créer des liens forts et plus profonds. Par ailleurs, vous pouvez sortir sans pour autant aller voir quelqu’un. Le but est de se changer les idées.

Si vous voulez en savoir plus sur cette idée de ritualisation (En anglais)


« Je ne veux pas sortir, je me sens trop triste. »

Dans ce cas, en guise de préparation mentale :

  • Prenez soin de vous. Cela peut passer par le sport ou par un bon bain chaud.
  • Écrivez ce qui ne va pas. Pas besoin d’être un Mozart du stylo, il suffit de verbes, d’adjectifs. Effet cathartique garanti!
  • Écrivez ce qui va bien dans votre vie : c’est un bon moyen de relativiser.
  • Écoutez des musiques qui donnent le sourire!

Je conclus cet article par un mot à toutes les personnes qui sont loin de leur famille ou qui s’apprêtent à l’être. N’ayez pas peur de l’éloignement et profitez. Après 1 an et demi à l’étranger, je suis toujours triste de quitter ma famille après chaque retrouvaille. J’éprouve aussi une grande joie de retrouver tout ce que j’ai construit dans ma nouvelle vie! On grandit de chaque coup de blues, ils ne sont pas insurmontables. Ce n’est qu’un mauvais moment à passer.


Quelques ressources utiles pour briser la solitude

Pour faire de nouvelles rencontres ou pour demander de l'aide, ce n'est pas les occasions qui manquent sur le campus.

Il y a une clinique universitaire sur le campus, pourquoi ne pas en profiter.

La fédération des associations étudiantes de l'Université de Montréal organise plusieurs événements mensuellement : concerts, réseautage, activités de la rentrée... Cn

UdeMonde est le groupe Facebook tout indiqué pour faire des sorties en groupe 

Avec les réseaux sociaux, il y a toujours moyen de rester connectés. Voici un groupe dans lequel je suis impliquée :