5 particularités du système universitaire canadien

Ressources pour étudiant.e.s internationaux
Par
Catherine Ouellet

Chaque année, les étudiants internationaux venus étudier à l’UdeM apprennent à s’adapter au fonctionnement du système universitaire. Choix de cours, méthodes d’évaluation, plannings, barèmes de points, etc. Pour tout comprendre dès maintenant, suivez les conseils de Jonathan Castex, conseiller au Service de l'admission et du recrutement de l'UdeM.

1. L'année scolaire est divisée en trois trimestres : automne, hiver et été

Il y a trois trimestres (ou sessions). Les études sont généralement réalisées à temps plein à l’automne (septembre à décembre) et à l’hiver (janvier à avril). La session d’été, condensée et facultative, se déroule principalement entre mai et août: elle a surtout pour objectif de donner la possibilité de prendre de l’avance ou de rattraper un retard dans le cursus. Si vous préférez étudier davantage en hiver qu’à l’automne, c'est possible aussi! Ici, on parle d’accumulation de crédits, obtenus en prenant des cours, et non d’année universitaire.

2. L'horaire et les cours se construisent à la carte

Comme étudiant ou étudiante, vous faites votre planning en choisissant vos cours à la carte, en prenant soin de distinguer les cours obligatoires des cours à option par thématique. Parallèlement, vous devez aussi organiser votre temps libre pour réviser vos cours. Et pour cela, rien de mieux que les bibliothèques universitaires! Elles s’adaptent aux horaires étudiants: pendant les examens, la Bibliothèque des lettres et sciences humaines est ouverte 24 heures sur 24. En fin de session, c’est quand même pratique de pouvoir étudier jusqu’à minuit sur le campus…

3. Les épreuves de fin d'année sont remplacées en partie par un contrôle continu

C’est bien réel! Chaque cours est évalué de manière individuelle tout au long de la session : travaux écrits, présentations orales, mini-quizz... Chaque fin de session sera marquée par des épreuves importantes, mais leur pondération dépassera rarement 40% de la note finale. Les différentes modalités d’évaluation sont mentionnées dès le début du trimestre. Il y a souvent un travail d’équipe ou un travail de recherche de mi-session. Les examens sont notés sur 100 et reconvertis en lettres. La moyenne générale est évaluée sur 4.3. Cela correspond à la meilleure note que l’on puisse espérer, ce qui équivaut à un A+! Bon à savoir: les vacances de Noël sont des vraies vacances. Il n’y a pas d’examens en janvier, ils se déroulent avant Noël, à la fin de la session! 

4. Il est fréquent de combiner travail et études pour financer ses études

Le permis d’études est aussi un permis de travail. Les étudiants et étudiantes peuvent travailler vingt heures par semaine et à temps plein pendant les congés scolaires prévus au calendrier. À Montréal, un job étudiant n’est pas seulement un gagne-pain, c’est un merveilleux outil d’intégration sociale, idéal pour acquérir de belles compétences professionnelles pendant ses études.

5. Les installations sportives sont accessibles à toute la communauté universitaire

Cela fait même partie intégrante de la vie étudiante nord-américaine! De 6 heures à 23 heures, la communauté étudiante peut aller au CEPSUM et profiter, entre autres, de la piscine olympique mise à sa disposition. L’abonnement au centre sportif est couvert par les droits de scolarité (sauf les cours et la salle d’entraînement), alors autant en profiter! Il est aussi possible de découvrir des activités nombreuses et variées, comme le hockey… Laissez-vous glisser! Vous aimeriez plutôt pratiquer un sport de manière plus compétitive? L'une des 23 équipes de sport d'excellence des Carabins de l'UdeM vous attend! Lisez l'article Pratiquer un sport d'excellence universitaire : comment s'y prendre? pour savoir comment en faire partie. 

Catherine Ouellet
#Rédaction #Montréal #Écolo

Amoureuse des communications et des rencontres humaines, Catherine est une bonne vivante qui aime savourer chaque instant! Savourer, le terme est sciemment choisi : elle est passionnée de nourriture végétale, locale et expérimentale! Son baccalauréat en communication et sa maîtrise en gestion et développement durable l’ont aussi menée à parler de la cause environnementale de manière décomplexée. Et que dire de son amour de Montréal! Elle adore dénicher des petits bijoux d’endroits peu connus de la métropole en arpentant ses quartiers à pied.