7 projets de développement durable dont vous ignorez l’existence
- Plonger dans la vie de campus
Catherine Ouellet
Le Département de développement durable de l’UdeM est composé d'une petite équipe qui travaille d’arrache-pied pour propulser l’Université de l’avant dans ce domaine. Voici un bref inventaire de ce que vous ne savez pas sur le développement durable à l’UdeM :
1. Des potagers sur le campus
Le campus de l’UdeM compte une dizaine de jardins où l'on cultive des fruits et des légumes variés, ainsi que des portions de boisés aménagées pour la culture de champignons. L’agriculture urbaine sur le campus est une initiative de P.A.U.S.E. (Production agricole urbaine soutenable et écologique).
2. Des ruches sur le toit de l’UdeM
On retrouve à l'UdeM plusieurs ruches réparties sur trois sites produisant environ 400 kilos de miel. D'ailleurs, l'analyse du miel par le Département de chimie a démontré qu'il était exceptionnel et 100% naturel, comparativement à certains miels de l'industrie, souvent coupés à l'eau sucrée.
3. Un corridor écologique : le projet Darlington
Ce projet mobilise des membres de la communauté étudiante et professionnelle de l'UdeM, en plus d'élu·e·s, de citoyens et de citoyennes de l’arrondissement Côte-des-Neiges. « Le projet du corridor Darlington permet de mener une action concrète, un projet réel, où des gens peuvent voir qu’on fait un effort pour créer un pont avec la communauté de l’arrondissement », explique Alexandre Beaudoin. Cette promenade urbaine reliera le mont Royal à l’Hippodrome et au campus Outremont, et permettra ainsi le mouvement des espèces et le déplacement des individus.
4. Les projets éphémères : le verdissement du Campus MIL
La communauté de Parc-Extension subit les inconvénients du chantier du Campus MIL depuis quelques années. Pour en réduire les impacts, le Département de développement durable, en collaboration avec des organismes locaux, s’active à verdir le chantier, entre autres par l’agriculture urbaine. Les citoyens et citoyennes de Parc-Extension peuvent jardiner sur le site qui devient un espace dont tout le monde peut bénéficier. « Si on continue comme ça, on envoie un très beau message pour l’avenir », croit Alexandre.
5. Des pouponnières d'arbres
Pendant un an, derrière ses résidences, l’UdeM a accueilli 10 000 arbres dans le cadre du Plan d’action canopée de la Société de verdissement du Montréal métropolitain (SOVERDI). Concrètement, il s’agit de planter 300 000 arbres d’ici 2025 afin de faire grimper l’indice canopée (indice sur la qualité environnementale d’un milieu) de 20 % à 25 %. Le site Outremont accueillera ces arbres le temps qu’ils gagnent en maturité. Pour le moment, la pouponnière en compte 13 000.
6. Le rehaussement de la biodiversité du mont Royal
L’UdeM est située sur le mont Royal, le seul lieu au Québec qui possède le double statut historique et naturel. Depuis la construction de l’institution dans les années 1920, un peu de tout a poussé sur le campus, et beaucoup d’espèces sont maintenant interdites sur le mont Royal. « Avec l’agrile du frêne, il va y avoir plus de 300 arbres abattus sur le campus. C’est triste, mais pour moi, c’est une occasion de repenser la dynamique forestière, en nous inspirant des boisés qui n’ont jamais été touchés. Il y a des arbres de 400 ans dans ces boisés, des arbres que Jacques-Cartier a probablement vus! », précise le conseiller en biodiversité.
7. La réintroduction d’espèces disparues
Le Département de développement durable s’active également à créer des habitats humides pour réintroduire des espèces qui ont disparu du mont Royal depuis environ 25 ans, comme la grenouille des bois et le crapaud d’Amérique.
Amoureuse des communications et des rencontres humaines, Catherine est une bonne vivante qui aime savourer chaque instant! Savourer, le terme est sciemment choisi : elle est passionnée de nourriture végétale, locale et expérimentale! Son baccalauréat en communication et sa maîtrise en gestion et développement durable l’ont aussi menée à parler de la cause environnementale de manière décomplexée. Et que dire de son amour de Montréal! Elle adore dénicher des petits bijoux d’endroits peu connus de la métropole en arpentant ses quartiers à pied.