Admission

Faculté de médecine

D.E.S. en neuromodulation psychiatrique et thérapies somatiques avancées

Études médicales postdoctorales 6-540-1-4

mars 2024
Début du trimestre
Offert au campus Montréal

Le programme de diplôme d’études spécialisées en neuromodulation psychiatrique est structuré pour assurer des soins de qualité optimale aux patientes et patients aux prises avec une condition psychiatrique réfractaire aux traitements pharmacologiques et de réadaptation.

Survol du programme

À propos

Développez vos compétences en neuromodulation psychiatrique et thérapies somatiques avancées

Le programme permet à un psychiatre diplômé (incluant un pédopsychiatre ou un gérontopsychiatre) de devenir un clinicien spécialisé en neuromodulation psychiatrique, un domaine de perfectionnement (fellowship) émergent. Plusieurs départements hospitaliers de psychiatrie du Québec vont développer une offre de soins en neuromodulation au cours des cinq à dix prochaines années, et le département universitaire de psychiatrie et d’addictologie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal et ses hôpitaux affiliés sont déjà sollicités pour répondre à ce besoin pédagogique. 

Au terme de leur formation de douze mois consécutifs en clinique de neuromodulation, les apprenantes et apprenants du programme auront développé l’expertise nécessaire pour réaliser de manière autonome et sécuritaire l’évaluation, le suivi, la sélection et l’application des interventions adaptées en neuromodulation psychiatrique (stimulation transcrânienne par courant direct (tDCS), stimulation magnétique transcrânienne (rTMS), stimulation du nerf vague (SNV), stimulation cérébrale profonde (SCP), électroconvulsothérapie (Ect)) et dans d’autres interventions somatiques émergentes telles l’infusion de kétamine IV ou autres modalités apparentées pour des patients avec troubles psychiques dits réfractaires aux traitements usuels tels : un trouble dépressif caractérisé médico-réfractaire, unipolaire ou bipolaire, dans un continuum transdiagnostic avec les troubles anxieux et les troubles ou traits de la personnalité pathologique; en addiction; en trouble obsessionnel-compulsif; dans l’hallucinose réfractaire aux antipsychotiques, etc.

Cette expertise comprendra, entre autres : l’évaluation systématique des patients notamment avec des outils standardisés (échelles, questionnaires) incluant des mesures innovantes comme le phénotypage digital par l’utilisation d’applications mobiles, le tout dans un contexte interdisciplinaire. L’utilisation judicieuse de tests de laboratoire et autres mesures du fonctionnement cérébral (dépistage cognitif, imagerie fonctionnelle et anatomique) sera aussi une expertise développée. 

À la fin de la formation, le diplômé possédera les connaissances, compétences, habiletés et attitudes nécessaires pour pratiquer la surspécialité étudiée à un niveau d’expert dans le profil de formation choisi.

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  • La diplômée ou le diplômé en neuromodulation psychiatrique aura les compétences pour être rattaché à un centre académique et universitaire ou non.
  • L’apprenante ou apprenant au programme de neuromodulation psychiatrique est encouragé à participer aux activités de recherche de son milieu.  
  • Un projet de recherche doit avoir été défini et préparé à l’avance, avant son arrivée en stage. Il peut également se joindre et participer à un projet de recherche déjà en cours dans le milieu d’accueil selon un accord mutuel avec les superviseurs. 
  • La diplômée ou le diplômé sera en mesure de faire de la recherche clinique, de participer à la formation médicale continue en neuromodulation psychiatrique et d’être un défenseur de la promotion des bonnes pratiques dans ce domaine.
  • Le cadre de compétences CanMEDS, incluant l’intégration progressive des principes des Compétences par Conceptions (CPC) et l’utilisation des Activités Professionnelles Confiables (APC) du Collège royal du Canada serviront de toile de fond à l’élaboration des objectifs de formation.
  • Les résidentes ou résidents doivent démontrer les connaissances nécessaires, les habiletés et les attitudes pour offrir des soins centrés sur le patient dans un contexte de population diversifiée et porteurs de pathologies complexes.
  • Dans tous les aspects de cette pratique spécialisée, les candidates et candidats doivent être capables de gérer d’une façon professionnelle des problématiques reliées à cette surspécialité. 
  • L’apprenante ou l'apprenant du programme de neuromodulation psychiatrique est également encouragé à se joindre aux activités de qualité de l’acte médical, d’assurance qualité et/ou d’audit.
  • Les projets éducatifs peuvent être de plusieurs ordres, par exemple : la rédaction et publication d’un article de révision de la littérature, le développement de capsules d’information, etc.
  • La réalisation d’un projet éducatif et la participation à des cours ou enseignements aux résidents sont également encouragés.

Cours et particularités

Au cours de l’année de formation, les apprenantes et apprenants acquerront de solides connaissances cliniques et fondamentales. Un projet de recherche clinique devra être poursuivi et une production académique conséquente (participation aux demandes de fonds, présentation dans des congrès nationaux et internationaux, auteurs et co-auteurs d’au moins deux publications sont attendues des apprenants au terme des 12 mois de formation). 

Les deux premières périodes sont constituées de la transition vers la discipline, soit de la psychiatrie générale vers une pratique spécialisée en thérapies somatiques avancées et en neuromodulation. Les périodes 3 à 9 sont consacrées à l’apprentissage et aux développements des compétences spécifiques du domaine de la neuromodulation, incluant l’électroconvulsothérapie.

Les périodes 10 à 13 constituent une période de transition vers la pratique avancée en Neuromodulation psychiatrique et thérapies somatiques avancées, où l’apprenant consolide ses connaissances, ses habilités et finalise son programme éducatif et de recherche. Il acquiert l’autonomie pour devenir un surspécialité prêt à assumer les défis liés à la pratique psychiatrique académique.

     

    Centres de formation

    • Centre Hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM)
    • CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal
    • CIUSSS de l’Est-de l’Île-de-Montréal
    • CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal

    Exigences d'admission

    Conditions d’admissibilité

    Assurez-vous de sélectionner vos choix pour afficher les conditions d’admissibilité qui s’appliquent à vous.

    Conditions générales d’admissibilité

    Pour être admissible à titre d’étudiant régulier et sous réserve de la qualité du dossier, le candidat doit soit :

    • satisfaire aux conditions générales d’admissibilité (section 5.3) du Règlement des études médicales postdoctorales;

    • et respecter la règle sur l'éloignement de la pratique.
       

      Règle sur l'éloignement de la pratique

      Le candidat qui dépose une demande d’admission doit pouvoir démontrer à l’aide d’une documentation officielle qu’il a soit :

      • terminé sa formation médicale de 1er cycle (doctorat en médecine, M.D.) ;
      • été en stage dans un programme de résidence ;
      • pratiqué la médecine de façon autonome,
      • à l’intérieur des quatre années précédant la demande d’admission.

      La préférence sera accordée aux candidats qui pourront démontrer qu’ils ont eu une pratique clinique autonome, soutenue et continue sur une durée minimale d’une année au cours des deux années précédant la demande. À noter que les stages d’observation et la télémédecine ne sont pas considérés comme étant une pratique clinique autonome.

      Adoptée par le Comité des études médicales postdoctorales (2022-CEMP-65-res01), 14 décembre 2022

    Conditions propres à ce programme

    Pour être admissible à titre d’étudiant régulier au programme de diplôme d’études spécialisées en neuromodulation psychiatrique et thérapies somatiques avancées, le candidat doit :

    •  Satisfaire aux conditions générales d’admissibilité du Règlement pédagogique des études supérieures et postdoctorales 
    • Être titulaire d’un diplôme de docteur en médecine 
    • Être titulaire d’un diplôme de spécialiste en psychiatrie générale, en psychiatrie légale, en psychiatrie de l’enfance et l’adolescence ou en gérontopsychiatrie. Les candidats canadiens doivent également détenir la certification du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada en psychiatrie générale ou dans l’une des surspécialités précitées. Les candidats étrangers doivent détenir un certificat de spécialiste en psychiatrie générale délivré par leur pays d’origine. 
    Documents additionnels à fournir
    • Lettre d’intention dans laquelle il décrit son cheminement de carrière et les motifs l’incitant à entreprendre des études supérieures ainsi que ses attentes face au programme, commente la pertinence de sa préparation et les conditions favorables à sa réussite et décrit ses champs d’intérêt. 
    • Présenter un curriculum vitae. 
    • Présenter deux lettres de recommandation de ses pairs sous forme de formulaire fourni par le programme. 
    • Se présenter après convocation, pour une entrevue informelle devant avoir lieu au plus tard à la fin du mois de mai de l’année précédant le début de la formation.
    Exigence de français à l’admission

    Dans le cadre de sa mission de former des médecins compétents, la Faculté doit s’assurer de prendre les moyens nécessaires afin de préserver la sécurité des patients.

    Tout résident ou moniteur qui souhaite effectuer de la formation médicale postdoctorale à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, doit avoir une connaissance suffisante de la langue française. On définit un moniteur comme toute personne qui poursuit une formation médicale postdoctorale (résidence ou fellowship), en étant rémunéré par une source de financement autre que la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).

    Afin de permettre à ces résidents ou moniteurs de s’adapter à leur nouveau milieu et à leur nouvel environnement francophone, le directeur de programme pourra autoriser le résident ou le moniteur à effectuer des stages non contributoires pendant les deux ou trois premiers mois de sa formation.

    À l’issue des trois premiers mois de sa formation, il pourrait être exigé du résident ou du moniteur, à la discrétion du vice-décanat aux études médicales postdoctorales, qu’il complète avec succès un examen de français.

    Si après cette période le directeur du programme constate que de laisser poursuivre la formation du résident ou du moniteur pourrait mettre en péril la sécurité des patients vu la non maîtrise du français, il pourra après discussion avec le vice-doyen des études médicales postdoctorales, enclencher le processus de recommandation d’abandon ou exclusion.

    Une bonne maîtrise du français parlé et écrit est indispensable.

    Moniteurs 

    Les candidats dont la langue maternelle n’est pas le français et qui ne répondent pas aux critères d’exemption ci-dessous doivent effectuer le test d’évaluation de français (TEF) ou équivalent.

    Conditions

    • Le candidat doit s’inscrire et payer les frais requis directement auprès de l’organisme qui administre le test
    • Le candidat sera invité à être évalué sur les 2 compétences suivantes : compréhension orale et compréhension écrite
    • L’expression orale sera évaluée par le programme lors de l’entrevue
    • Le résultat minimum requis par le vice-décanat aux études médicales postdoctorales pour une admission sans condition est le niveau B2
    • Un candidat peut répéter le TEF afin d’améliorer son résultat

    Exemptions

    Sont exemptés de ce test, les candidats ayant effectué leurs études secondaires en français au Canada OU leurs études collégiales en français au Québec OU d’autres études préuniversitaires entièrement en français OU des études universitaires de 1er cycle entièrement en français.

    Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter l'Outil d’aide à la décision.

    Notez que les critères quantitatifs ci-dessus ne remplacent pas l’analyse qualitative de votre dossier. Ces critères sont publiés uniquement à titre indicatif. Une admissibilité à un programme d’études ne garantit pas une offre d’admission. Les informations contenues sur cette page sont modifiables sans préavis.

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