Faculté de médecine
DES en santé publique et médecine préventive
Études médicales postdoctorales 6-481-1-0
Le programme de résidence en santé publique et médecine préventive de l’Université de Montréal forme les futurs médecins spécialistes en santé publique et médecine préventive.
Survol du programme
À propos
Préparez-vous à une carrière en santé publique et médecine préventive
La formation se déroule de façon générale et pour la majorité des résidents et résidentes selon le module ci-après présenté. Toutefois, il est possible que l’ordre et le nombre de périodes allouées à une activité ou à un domaine particulier soient adaptés en fonction de l’orientation que souhaite donner un résident ou une résidente à son parcours, par exemple une personne principalement intéressée par la recherche ou la clinique ou se destinant à la pratique dans une région éloignée. Nous offrons 2 types de parcours : un parcours classique avec une phase académique de 21 périodes, et un parcours avec une phase académique accélérée sur 13 périodes. Ce dernier permet un plus grand nombre de stages pratiques de la santé publique que le parcours classique.
La première année de résidence est consacrée à la consolidation de la formation clinique. La phase académique se déroule ensuite durant la 2e et la 3e année de résidence, selon le type de parcours choisi. Cette phase se compose principalement d’une maîtrise en santé publique à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, ou un programme équivalent. Les stages pratiques de santé publique et médecine préventive débutent durant la 3e année et se poursuivent jusqu’à la fin de la résidence. En 5e année de résidence, deux blocs de stages d’intégration visent à travailler le leadership et l’autonomie pour faciliter la transition vers la pratique. En tout, 9 périodes de stage à option sont prévus dans la résidence.
Les résidents intéressés par la recherche peuvent en faire dans le cadre de leur maîtrise en santé publique, de leurs stages à option ou du programme de formation de cliniciens-chercheurs offert à l’Université de Montréal.
- Ce programme donne accès aux examens du certificat de spécialiste en santé publique et médecine préventive du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.
Cours et particularités
La formation comporte les activités suivantes :
1re et 2e année de résidence
Phase clinique, soit 12 périodes cliniques et 3 périodes d'introduction à la santé publique
- Stages cliniques dans des disciplines connexes à la santé publique: médecine de famille, pédiatrie, médecine du travail, psychiatrie, infectiologie, médecine interne, cardiologie préventive, 3 stages à option cliniques, 3 stages d'introduction à la santé publique (maladies infectieuses, santé environnementale, et promotion-prévention)
2e et 3e année de résidence
Phase académique, soit 21 périodes de stage de recherche
Maîtrise en santé publique à l'École de santé publique de l'Université de Montréal.
- Stages cliniques dans des disciplines connexes à la santé publique: médecine de famille, pédiatrie, médecine du travail, psychiatrie, infectiologie, médecine interne, cardiologie préventive, 3 stages à option cliniques, 3 stages d'introduction à la santé publique (maladies infectieuses, santé environnementale, et promotion-prévention)
4e et 5e année de résidence
- Rotation de stages de santé publique en maladies transmissibles, santé environnementale, surveillance, santé au travail, promotion- prévention, gestion-planification, santé des autochtones, stages d'intégration et stages à option (cliniques, recherche ou santé publique)
Des activités de stage peuvent être réalisées parallèlement à la formation proprement dite de la deuxième à la cinquième années de résidence, par exemple dans des milieux cliniques ou aux côtés d’un directeur de santé publique (accompagnement), à raison de quelques heures par semaine durant six mois ou une année.
Enfin, il est important que, au cours de la formation, le résident ou la résidente se familiarise avec des problèmes de santé et des compétences en santé publique les plus variés possible. Une façon d’atteindre cet objectif est de faire des stages dans des milieux urbains, semi-urbains, ruraux et autochtones.
En plus de la maîtrise, des activités pédagogiques supplémentaires sont organisées par programme de résidence soit :
- Ateliers de lectures dirigées
- Demi-journées de formation
- Séminaires, discussions de cas et clubs de lecture
- Gardes en maladies infectieuses et en santé environnementale
Méthodes d’évaluation
- Fiche d’évaluation formelle
- Examen oral annuel
- Examen écrit annuel formatif
- Maîtrise
- Occasions propices à l’apprentissage (OPA)
- Cours
- Rétroaction durant les stages
- Mise en situation
- Participation à l’élaboration des avis de santé publique
- Rapport de stage, etc.
Centres de formation
- DRSP de Montréal
- DRSP de Laval
- DRSP de Mauricie-Centre-du-Québec
- INSPQ
- MSSS
- INESSS
- ASPC
- École de santé publique de l’Université de Montréal pour la phase académique
- Centres hospitaliers affiliés à l’UdM pour la phase clinique:
- Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR)
- Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal
- Hôpital de la Cité-de-la-Santé de Laval
- Centre Hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM)
- Hôpital Notre-Dame
- Centre Hospitalier Universitaire Ste-Justine
À noter que plusieurs milieux de stage affiliés aux trois autres universités du Québec offrant un programme de résidence en SPMP (McGill, ULaval, USherbrooke) sont également offerts à nos résidents. Pour les stages à option, une grande diversité de milieux de stage peuvent être offerts aux résidents selon leurs besoins et intérêts.
Nombre de professeurs : 30
Exigences d'admission
Conditions d’admissibilité
Assurez-vous de sélectionner vos choix pour afficher les conditions d’admissibilité qui s’appliquent à vous.
Pour être admissible à titre d’étudiant régulier et sous réserve de la qualité du dossier, le candidat doit soit :
satisfaire aux conditions générales d’admissibilité (section 5.3) du Règlement des études médicales postdoctorales;
et respecter la règle sur l'éloignement de la pratique.
Règle sur l'éloignement de la pratique
Le candidat qui dépose une demande d’admission doit pouvoir démontrer à l’aide d’une documentation officielle qu’il a soit :
- terminé sa formation médicale de 1er cycle (doctorat en médecine, M.D.) ;
- été en stage dans un programme de résidence ;
- pratiqué la médecine de façon autonome,
à l’intérieur des quatre années précédant la demande d’admission. La préférence sera accordée aux candidats qui pourront démontrer qu’ils ont eu une pratique clinique autonome, soutenue et continue sur une durée minimale d’une année au cours des deux années précédant la demande. À noter que les stages d’observation et la télémédecine ne sont pas considérés comme étant une pratique clinique autonome.
Adoptée par le Comité des études médicales postdoctorales (2022-CEMP-65-res01), 14 décembre 2022
Révisée le 12 juin 2024
Dans le cadre de sa mission de former des médecins compétents, la Faculté doit s’assurer de prendre les moyens nécessaires afin de préserver la sécurité des patients.
Tout résident ou moniteur qui souhaite effectuer de la formation médicale postdoctorale à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, doit avoir une connaissance suffisante de la langue française. On définit un moniteur comme toute personne qui poursuit une formation médicale postdoctorale (résidence ou fellowship), en étant rémunéré par une source de financement autre que la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).
Afin de permettre à ces résidents ou moniteurs de s’adapter à leur nouveau milieu et à leur nouvel environnement francophone, le directeur de programme pourra autoriser le résident ou le moniteur à effectuer des stages non contributoires pendant les deux ou trois premiers mois de sa formation.
À l’issue des trois premiers mois de sa formation, il pourrait être exigé du résident ou du moniteur, à la discrétion du vice-décanat aux études médicales postdoctorales, qu’il complète avec succès un examen de français.
Si après cette période le directeur du programme constate que de laisser poursuivre la formation du résident ou du moniteur pourrait mettre en péril la sécurité des patients vu la non maîtrise du français, il pourra après discussion avec le vice-doyen des études médicales postdoctorales, enclencher le processus de recommandation d’abandon ou exclusion.
Une bonne maîtrise du français parlé et écrit est indispensable.
Moniteurs
Les candidats dont la langue maternelle n’est pas le français et qui ne répondent pas aux critères d’exemption ci-dessous doivent effectuer le test d’évaluation de français (TEF) ou équivalent.
Conditions
- Le candidat doit s’inscrire et payer les frais requis directement auprès de l’organisme qui administre le test;
- Le candidat sera invité à être évalué sur les 2 compétences suivantes : compréhension orale et compréhension écrite;
- L’expression orale sera évaluée par le programme lors de l’entrevue
- Le résultat minimum requis par le vice-décanat aux études médicales postdoctorales pour une admission sans condition est le niveau B2;
- Un candidat peut répéter le TEF afin d’améliorer son résultat.
Exemptions
Sont exemptés de ce test, les candidats ayant effectué leurs études secondaires en français au Canada OU leurs études collégiales en français au Québec OU d’autres études préuniversitaires entièrement en français OU des études universitaires de 1er cycle entièrement en français.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter l'Outil d’aide à la décision.
Les conditions d’admission diffèrent selon votre statut et la formation que vous souhaitez suivre.
Consultez les informations complémentaires selon votre profil.
- Demande d’admission comme diplômé(e) en médecine du Canada ou des États-Unis
- Demande d’admission comme moniteur(-trice)
- Demande d’admission dans le contingent particulier
- Demande d’admission pour un stage à option comme étudiant(e) provenant de l’extérieur
- Site des Études médicales postdoctorales
- Règlement des Études médicales postdoctorales