Admission

Faculté de médecine

DES en radio-oncologie

Études médicales postdoctorales 6-545-1-3

mars 2024
Début du trimestre
Offert au campus Montréal

La mission du programme de radio-oncologie de l'Université de Montréal est de former des résidentes et résidents qui utiliseront leurs connaissances et leurs compétences spécifiques et qui intègreront l'ensemble de leurs autres rôles pour effectuer la démarche clinique afin de contribuer au bien-être du patient atteint de cancer ou d'une autre pathologie nécessitant une irradiation.

Survol du programme

À propos

Préparez-vous à une carrière en radio-oncologie

Le radio-oncologue est responsable du plan thérapeutique des patients aux prises avec des tumeurs bénignes ou malignes qui seront soignées par des radiations ionisantes thérapeutiques. Ce traitement vise une amélioration de la qualité de vie et de la survie des patients. Le cancer est la principale maladie traitée par le radio-oncologue. Il existe toutefois des conditions bénignes qui peuvent bénéficier de la radiothérapie, par exemple les chéloïdes, les malformations artérioveineuses et la maladie de Dupuytren. Il existe de la radiothérapie à visée curative, qui vise la guérison du cancer, et de la radiothérapie palliative, qui vise le soulagement d’un symptôme dû au cancer. La radiothérapie peut donc être utilisée dans pratiquement tous les sites du corps.

Souvent, le diagnostic de cancer est posé avant que le patient soit référé au ou à la radio-oncologue. Lors d’une première évaluation, celui-ci révise l’ensemble des résultats au dossier pour s’assurer que les informations nécessaires pour prendre une décision thérapeutique (résultat de biopsie, d’imagerie, etc.) ont été obtenues, avant de donner sa recommandation sur l'indication de radiothérapie.

Lorsqu’une radiothérapie est nécessaire, il y a plusieurs techniques possibles, selon le type et l’étendue du cancer, entre autres : la radiothérapie externe (conventionnelle ou stéréotaxique), la curiethérapie, la radiothérapie intraopératoire, l’irradiation corporelle totale.

Le programme de radio-oncologie est d'une durée de 5 ans. Les radio-oncologues travaillent en collaboration avec plusieurs autres médecins (chirurgiens oncologues, hémato-oncologues, gynéco-oncologues), en plus d'autres spécialistes de la santé (technologues en radiothérapie, infirmières, physiciens médicaux). Ils participent activement à des comités de tumeur. Le travail du ou de la radio-oncologue est diversifié, incluant à la fois la planification du traitement à base de l'imagerie, la réalisation de certaines procédures (curiethérapie notamment) et le suivi en clinique de la clientèle oncologique (pré, per et post-traitement).

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  • La durée du programme de formation n'excède pas les normes du Collège royal ou du Collège des médecins de famille du Canada.
  • Le programme de l'Université de Montréal se distingue par son ambiance conviviale, la richesse et la diversité professionnelle des membres du corps professoral et la qualité du plateau technique.
  • Les résidentes et les résidents en formation sont, entre autres, exposés à la radiochirurgie à l'aide du Cyberknife, la tomothérapie, l'arcthérapie, la curiethérapie par implant temporaire ou permanent (LDR et HDR) et plus récemment la radiothérapie intra-opératoire.
  • Le programme est dirigé par un comité dédié et hautement qualifié en pédagogie médicale.
  • Le programme est en constante évolution et il se conforme aux exigences de plus en plus grandes du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

Cours et particularités

Le programme de radio-oncologie de l'Université de Montréal, à l'instar des autres programmes du Canada, a débuté la transition vers le programme de compétence par conception (CPC) du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada en juillet 2019.

1re année de résidence

Dans la première année, le résident acquiert les connaissances de bases en médecine et en chirurgie nécessaires pour en faire un médecin capable de s'occuper, entre autres, de malades hospitalisés, atteints de pathologies courantes et de pouvoir répondre aux situations d'urgences médicales qu'il est susceptible de retrouver dans sa future pratique de médecin en milieu ambulatoire ou hospitalier.

Depuis juillet 2019, la première année débute par un stage de transition à la discipline, fait au sein du département de radio-oncologie du CHUM. Ce stade vise à permettre au résident d'intégrer son nouveau rôle, de confirmer son intérêt pour la discipline, et d'explorer davantage sa future spécialité.

Le stage en soins palliatifs leur permet un premier contact avec les malades en phase terminale, tandis que les différents stages en chirurgie (ORL-oncologie, neurochirurgie, chirurgie générale ou gynéco-oncologie) leur permettent de perfectionner l'examen clinique des patients dans ces spécialités, dans un contexte oncologique. Les étapes en médecine interne (oncologie, pneumologie, médecine de nuit) permettent aux résidents de prendre en charge les pathologies courantes des patients atteints de cancer.

Des stages en radiologie et en neuro-radiologie permettent également au résident d'intégrer des notions d'anatomie et d'imagerie qui lui serviront pour la suite de sa résidence. C'est aussi durant cette année que le résident débutera le cours de sciences fondamentales en radio-biologie et en physique médicale. Le résident participe aux différentes activités d'enseignement, comme les cours de planification de traitement, les journal club et les cours cliniques qui lui serviront pour la suite de sa résidence.

2e année de résidence

La deuxième année est celle où le résident ou la résidente aura ses premiers stages formels en radio-oncologie, sous la forme de différents stages dans des sous-spécialités de la radio-oncologie. Les objectifs de cette année portent sur l'oncologie de base (épidémiologie, histoire naturelle des maladies, tests diagnostiques, et anatomie radiologique pertinents reliés à la pratique de la radio-oncologie). Vers la fin de la deuxième année, le résident fera un stage en dosimétrie des photons.

3e année de résidence

La troisième année est consacrée aux stages dans les différentes sous-spécialités de la radio-oncologie. Le résident ou la résidente complète ses notions en oncologie de base. Le travail se réalise avec un médecin sur une base individuelle qui sélectionne certains patients que le résidant ou la résidente suivra dans les différentes étapes des traitements : consultation, décision de traitement, planification des traitements, suivi durant ceux-ci et après. 

Pendant les 2e et 3e années de la résidence, le résident ou la résidente fera des stages dans toutes les sous-spécialités de la radio-oncologie : cancers pulmonaire, digestif, gynécologique, du sein, de la prostate, etc. Il fera une deuxième étape (d'une durée de 1 à 3 mois selon les besoins ressentis ou démontrés) dans ces mêmes sous-spécialités dans les 4e et 5e années, mais avec un radio-oncologue différent et souvent dans un autre milieu académique. 

Pendant la 2e ou 3e année, le résident ou la résidente choisira un projet de recherche clinique ou fondamentale, sous la supervision d'un médecin, d'un physicien ou d'un chercheur fondamental, qu'il mènera à terme au cours de la résidence par une publication et/ou une présentation orale et/ou une affiche lors d'un congrès scientifique.

4e année de résidence

La 4e année se déroule surtout en radio-oncologie durant laquelle le résident ou la résidente devient plus impliqué et autonome dans les différentes étapes de la consultation et du traitement des patients par la radiothérapie. Il ou elle peut planifier des cas simples et standard pour les pathologies fréquentes traitées par la radiothérapie, ainsi que s’initier aux cancers plus rares et aux cas plus complexes.

5e année de résidence

La cinquième année est consacrée à la radio-oncologie et définie selon les besoins individuels de chaque résident ou résidente après discussion et évaluation par le directeur du programme et le comité du programme.

Durant la cinquième année de formation, le résident et la résidente doit devenir responsable des patients qu'il voit en consultation et pour qui il recommande l'utilisation de la radiothérapie. Il ou elle demeure sous la supervision d'un radio-oncologue qui approuve les décisions et la planification des traitements. Vers le milieu de la cinquième année,il ou elle fera un stage consacré à la dosimétrie en lien avec la radiochirurgie, l'irradiation pancorporelle et les autres techniques spécialisées. Certains résidents et résidentes pourraient choisir de faire un maximum de 6 à 9 périodes de recherche, dans la mesure où ses connaissances et aptitudes en radio-oncologie seront jugées adéquates pour en faire un radio-oncologue autonome, responsable et sécuritaire. La majorité des résidents et résidentes effectuent de 1 à 3 périodes de recherche et ces périodes sont distribuées dans l'horaire en tenant compte de l'avancement des travaux de recherche de chacun.

Pour terminer sa résidence, une étape de transition à la pratique permettra au résident ou à la résidente de maîtriser davantage son futur rôle de médecin traitant et de développer son autonomie pour sa pratique future.

Les résidents effectuent la majorité des rotations obligatoires en radio-oncologie au CHUM et à l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR). Tous les radio-oncologues participent à la formation des résidents et à la majorité des activités académiques se déroulent dans ces deux milieux. 

La technologie disponible et les lieux physiques permettent l'apprentissage de la majorité des acquis, y compris la radiochirurgie de type CyberKnife au CHUM et l'irradiation pancorporelle à HMR. 

Un stade en milieu communautaire fait également partie du curriculum et est traditionnellement fait à la Cité de la Santé soit de Laval, soit à l'Hôpital Charles-Lemoyne. Les patients pédiatriques sont vus en consultation et en suivi au CHU Sainte-Justine, et reçoivent leur traitement au CHUM.

Exigences d'admission

Conditions d’admissibilité

Assurez-vous de sélectionner vos choix pour afficher les conditions d’admissibilité qui s’appliquent à vous.

Conditions générales d’admissibilité

Pour être admissible à titre d’étudiant régulier et sous réserve de la qualité du dossier, le candidat doit soit :

  • satisfaire aux conditions générales d’admissibilité (section 5.3) du Règlement des études médicales postdoctorales;

  • et respecter la règle sur l'éloignement de la pratique.
     

    Règle sur l'éloignement de la pratique

    Le candidat qui dépose une demande d’admission doit pouvoir démontrer à l’aide d’une documentation officielle qu’il a soit :

    • terminé sa formation médicale de 1er cycle (doctorat en médecine, M.D.) ;
    • été en stage dans un programme de résidence ;
    • pratiqué la médecine de façon autonome,
    • à l’intérieur des quatre années précédant la demande d’admission.

    La préférence sera accordée aux candidats qui pourront démontrer qu’ils ont eu une pratique clinique autonome, soutenue et continue sur une durée minimale d’une année au cours des deux années précédant la demande. À noter que les stages d’observation et la télémédecine ne sont pas considérés comme étant une pratique clinique autonome.

    Adoptée par le Comité des études médicales postdoctorales (2022-CEMP-65-res01), 14 décembre 2022

Exigence de français à l’admission

Dans le cadre de sa mission de former des médecins compétents, la Faculté doit s’assurer de prendre les moyens nécessaires afin de préserver la sécurité des patients.

Tout résident ou moniteur qui souhaite effectuer de la formation médicale postdoctorale à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, doit avoir une connaissance suffisante de la langue française. On définit un moniteur comme toute personne qui poursuit une formation médicale postdoctorale (résidence ou fellowship), en étant rémunéré par une source de financement autre que la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).

Afin de permettre à ces résidents et/ou moniteurs de s’adapter à leur nouveau milieu et à leur nouvel environnement francophone, le directeur de programme pourra autoriser le résident ou le moniteur à effectuer des stages non contributoires pendant les deux ou trois premiers mois de sa formation.

À l’issue des trois premiers mois de sa formation, il pourrait être exigé du résident ou du moniteur, à la discrétion du vice-décanat aux études médicales postdoctorales, qu’il complète avec succès un examen de français.

Si après cette période le directeur du programme constate que de laisser poursuivre la formation du résident et/ou du moniteur pourrait mettre en péril la sécurité des patients vu la non maîtrise du français, il pourra après discussion avec le vice-doyen des études médicales postdoctorales, enclencher le processus de recommandation d’abandon ou exclusion.

Une bonne maîtrise du français parlé et écrit est indispensable.

Moniteurs 

Les candidats dont la langue maternelle n’est pas le français et qui ne répondent pas aux critères d’exemption ci-dessous doivent effectuer le test d’évaluation de français (TEF) ou équivalent.

Conditions

  • Le candidat doit s’inscrire et payer les frais requis directement auprès de l’organisme qui administre le test;
  • Le candidat sera invité à être évalué sur les 2 compétences suivantes : compréhension orale et compréhension écrite;
  • L’expression orale sera évaluée par le programme lors de l’entrevue
  • Le résultat minimum requis par le vice-décanat aux études médicales postdoctorales pour une admission sans condition est le niveau B2;
  • Un candidat peut répéter le TEF afin d’améliorer son résultat.

Exemptions

Sont exemptés de ce test, les candidats ayant effectué leurs études secondaires en français au Canada OU leurs études collégiales en français au Québec OU d’autres études préuniversitaires entièrement en français OU des études universitaires de 1er cycle entièrement en français.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter l'Outil d’aide à la décision.

Notez que les critères quantitatifs ci-dessus ne remplacent pas l’analyse qualitative de votre dossier. Ces critères sont publiés uniquement à titre indicatif. Une admissibilité à un programme d’études ne garantit pas une offre d’admission. Les informations contenues sur cette page sont modifiables sans préavis.

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