Faculté de médecine
DES en pédiatrie du développement
Études médicales postdoctorales 6-516-1-2
La pédiatrie du développement favorise une approche globale dans le but de permettre la meilleure adaptation possible de l’enfant et de son entourage à la situation qu’ils vivent et privilégie des stratégies de prévention qui visent à réduire l’incidence et les conséquences des troubles du développement.
Survol du programme
À propos
Préparez-vous à une carrière en pédiatrie du développement
La pédiatrie du développement est une branche spécialisée de la pédiatrie qui se consacre plus particulièrement à une population d’enfants et d’adolescents dont la trajectoire de développement dans les sphères cognitive, langagière, motrice, sensorielle et socioaffective est différente ou encore compromise par des problèmes congénitaux ou acquis.
On accorde une attention particulière à l’enfant dans son évolution et dans sa réponse aux défis auxquels il doit faire face tout en tenant compte de son environnement familial, culturel, psychosocial et socioéconomique.
- Le stage de recherche peut se faire sur des périodes continues ou discontinues selon le sujet de recherche du résident.
- Le projet peut mener à une publication d'un article scientifique ou de vulgarisation. Les projets d'amélioration de qualité de l'acte et d'érudition sont également acceptés.
- Les stages de neurologie, psychiatrie et génétique ont pour objectif de compléter la formation du résident dans ces disciplines auxquelles il est appelé à recourir fréquemment.
- Les stages à option peuvent être une reprise des stages de base en pédiatrie du développement ou encore dans d’autres domaines connexes (physiatrie pédiatrique, soins palliatifs, etc.). Ils devraient répondre aux besoins du résident au regard de sa pratique future.
Cours et particularités
D’une durée de deux ans, le programme de pédiatrie du développement comprend une série de stages (26 périodes) qui répondent aux exigences du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada :
- 15 périodes (4 semaines par période) de stage en pédiatrie du développement
- 1 période de stage dans chacune des disciplines suivantes : neurologie, génétique, psychiatrie
- 3 périodes de recherche au minimum
- 5 périodes de stages à option
Modules
Ce stage s’étend sur les deux années de la formation afin que le résident ou la résidente puisse développer son autonomie et assumer des responsabilités propres à son niveau de formation. Le résident ou la résidente aura à suivre, à court et à moyen terme, des patients aux prises avec différents types de problèmes de développement au travers d’une clinique de continuité sous la supervision d’un médecin responsable.
- Module 1 : Retards et troubles du développement (retard global, déficience intellectuelle, trouble du spectre de l’autisme, trouble du langage) (6 périodes dont 3 en deuxième année).
- Module 2 : Difficultés d’apprentissage, TDAH (4 périodes dont 2 la deuxième année).
- Module 3 : Problèmes neuromoteurs, réadaptation (4 périodes dont 2 la deuxième année).
- Module 4 : Déficit visuel et auditif (1 période la première année).
Tout au cours de la résidence et outre les activités cliniques, le résident suit un programme d’enseignement structuré qui s’échelonne sur deux ans ayant trait au développement de l’enfant et aux troubles qui s’y rapportent. L’équivalent d’une demi-journée par semaine est consacrée spécifiquement à l’enseignement sous plusieurs formes : séminaires, cours formels, lecture de textes de base, lectures personnelles et dirigées, club de lecture, cours de méthodologie de la recherche, etc.
Certaines activités d’enseignement se déroulent en collaboration avec d’autres programmes : enseignement des compétences CanMEDS (obligatoire pour tous les résidents de tous les programmes du Département de pédiatrie), cours d’éthique, cours d’épidémiologie. Les compétences CanMEDS dans le contexte de la pédiatrie du développement font aussi l’objet d’un enseignement ciblé. Le résident est également entraîné de façon systématique à utiliser certains outils d’évaluation. Il sera soutenu dans ses activités de recherche et d’érudition.
Le programme peut être adapté en partie selon les besoins du résident (par exemple le résident désireux de démarrer une clinique du développement dans la région où il ira travailler).
Centres de formation
- Centre Hospitalier Universitaire Ste-Justine
- Centre de réadaptation Marie-Enfant
Nombre de professeurs : 40
Les résidentes et les résidents sont étroitement encadrés dans leur projet de recherche et ont l’occasion d’acquérir des habiletés méthodologiques. Ils ont aussi la possibilité de présenter leurs travaux à différents groupes de professeurs et d’étudiants.
Les principaux thèmes de recherche sont les troubles du spectre de l’autisme et le suivi prospectif de populations à risque de troubles du développement. Les pédiatres du développement collaborent également à plusieurs types de projets auxquels les résidents en formation pourraient participer.
- Dr Forgeot D'arc, pédopsychiatre et chercheur en troubles du spectre de l'autisme est impliqué dans la recherche en collaboration avec les pédiatres du développement.
- Dre Jaworski, pédiatre du développement, s'intéresse à l'éthique des soins de santé aux enfants présentant des handicaps.
- Dre Beaulieu-Genest, pédiatre du développement, participe aux projets de recherche avec la clinique d'investigation neuro-cardiaque.
- Dr Jacquemont, spécialiste en génétique, mène des travaux de recherche à l'échelle internationale concernant la génétique des troubles du neurodéveloppement.
Exigences d'admission
Conditions d’admissibilité
Assurez-vous de sélectionner vos choix pour afficher les conditions d’admissibilité qui s’appliquent à vous.
Pour être admissible à titre d’étudiant régulier et sous réserve de la qualité du dossier, le candidat doit soit :
satisfaire aux conditions générales d’admissibilité (section 5.3) du Règlement des études médicales postdoctorales;
et respecter la règle sur l'éloignement de la pratique.
Règle sur l'éloignement de la pratique
Le candidat qui dépose une demande d’admission doit pouvoir démontrer à l’aide d’une documentation officielle qu’il a soit :
- terminé sa formation médicale de 1er cycle (doctorat en médecine, M.D.) ;
- été en stage dans un programme de résidence ;
- pratiqué la médecine de façon autonome,
à l’intérieur des quatre années précédant la demande d’admission. La préférence sera accordée aux candidats qui pourront démontrer qu’ils ont eu une pratique clinique autonome, soutenue et continue sur une durée minimale d’une année au cours des deux années précédant la demande. À noter que les stages d’observation et la télémédecine ne sont pas considérés comme étant une pratique clinique autonome.
Adoptée par le Comité des études médicales postdoctorales (2022-CEMP-65-res01), 14 décembre 2022
Révisée le 12 juin 2024
Dans le cadre de sa mission de former des médecins compétents, la Faculté doit s’assurer de prendre les moyens nécessaires afin de préserver la sécurité des patients.
Tout résident ou moniteur qui souhaite effectuer de la formation médicale postdoctorale à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, doit avoir une connaissance suffisante de la langue française. On définit un moniteur comme toute personne qui poursuit une formation médicale postdoctorale (résidence ou fellowship), en étant rémunéré par une source de financement autre que la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).
Afin de permettre à ces résidents et/ou moniteurs de s’adapter à leur nouveau milieu et à leur nouvel environnement francophone, le directeur de programme pourra autoriser le résident ou le moniteur à effectuer des stages non contributoires pendant les deux ou trois premiers mois de sa formation.
À l’issue des trois premiers mois de sa formation, il pourrait être exigé du résident ou du moniteur, à la discrétion du vice-décanat aux études médicales postdoctorales, qu’il complète avec succès un examen de français.
Si après cette période le directeur du programme constate que de laisser poursuivre la formation du résident et/ou du moniteur pourrait mettre en péril la sécurité des patients vu la non maîtrise du français, il pourra après discussion avec le vice-doyen des études médicales postdoctorales, enclencher le processus de recommandation d’abandon ou exclusion.
Une bonne maîtrise du français parlé et écrit est indispensable.
Moniteurs
Les candidats dont la langue maternelle n’est pas le français et qui ne répondent pas aux critères d’exemption ci-dessous doivent effectuer le test d’évaluation de français (TEF) ou équivalent.
Conditions
- Le candidat doit s’inscrire et payer les frais requis directement auprès de l’organisme qui administre le test;
- Le candidat sera invité à être évalué sur les 2 compétences suivantes : compréhension orale et compréhension écrite;
- L’expression orale sera évaluée par le programme lors de l’entrevue
- Le résultat minimum requis par le vice-décanat aux études médicales postdoctorales pour une admission sans condition est le niveau B2;
- Un candidat peut répéter le TEF afin d’améliorer son résultat.
Exemptions
Sont exemptés de ce test, les candidats ayant effectué leurs études secondaires en français au Canada OU leurs études collégiales en français au Québec OU d’autres études préuniversitaires entièrement en français OU des études universitaires de 1er cycle entièrement en français.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter l'Outil d’aide à la décision.
Les conditions d’admission diffèrent selon votre statut et la formation que vous souhaitez suivre.
Consultez les informations complémentaires selon votre profil.
- Demande d’admission comme diplômé(e) en médecine du Canada ou des États-Unis
- Demande d’admission comme moniteur(-trice)
- Demande d’admission dans le contingent particulier
- Demande d’admission pour un stage à option comme étudiant(e) provenant de l’extérieur
- Site des Études médicales postdoctorales
- Règlement des Études médicales postdoctorales