Admission

Faculté de médecine

DES en pédiatrie de la maltraitance

Études médicales postdoctorales 6-516-1-9

mars 2024
Début du trimestre
Offert au campus Montréal

Nous désirons former une experte ou un expert en pédiatrie de la maltraitance capable de jouer un rôle de pédiatre consultant et qui sera rattaché à un centre académique et universitaire, ou à un centre hospitalier régional.

Survol du programme

À propos

Développez vos compétences en pédiatrie de la maltraitance

La pédiatrie de la maltraitance est reconnue par le Collège royal des Médecins et Chirurgiens du Canada comme un domaine de compétence ciblée (DCC). Ce domaine traite de l’évaluation, de la prise en charge et de la prévention de la maltraitance chez l’enfant et l’adolescent, quel que soit le type de maltraitance (abus physique, abus sexuel, négligence, abus émotionnel et psychologique, exposition à la violence conjugale, trouble factice par procuration).

Le ou la fellow-DCC doit donc acquérir une connaissance spécialisée des assises théoriques et cliniques en pédiatrie de la maltraitance, y compris de ses fondements dans la recherche et les sciences médicales fondamentales. Le ou la fellow-DCC doit particulièrement démontrer qu’il/elle possède les connaissances, les habiletés et les attitudes nécessaires dans le domaine de la maltraitance pour dispenser des soins efficaces aux enfants et adolescents et à leurs familles, desservir une population diversifiée, participer à des projets de recherche, participer à la formation de base et continue et être un défenseur des droits et des intérêts des enfants et des adolescents. Il ou elle doit pouvoir fournir une opinion médicale et des recommandations dans les cas de suspicion de maltraitance et utiliser une approche basée sur les évidences. Dans tous les aspects de sa pratique, le ou la fellow-DCC doit pouvoir répondre aux problématiques de genre, orientation sexuelle, âge, culture, ethnicité et éthique de façon professionnelle. Le cadre de compétences CanMEDS sert de toile de fond à l’élaboration des objectifs de stage.

Pendant le programme de formation d’une année, le ou la fellow-DCC doit acquérir un bagage de connaissances propres à la pédiatrie de la maltraitance ainsi qu’aux diverses disciplines médicales reliées indirectement à celle-ci. Cela inclut plusieurs sujets dont le développement cognitif et émotionnel de l’enfant et de l’adolescent, l’infectiologie des maladies transmises sexuellement, les notions de base des maladies métaboliques (en particulier les maladies métaboliques osseuses) ainsi que les éléments pertinents des bilans complémentaires biologiques et radiologiques.

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  • La formation implique une connaissance approfondie de la Loi de la Protection de la Jeunesse, des principes de l’entente multisectorielle incluant les intervenants de la Direction de la Protection de la Jeunesse, les enquêteurs et autres corps policiers ainsi que les procureurs de la Cour de la Jeunesse et des poursuites criminelles et pénales.
  • La résidente ou le résident devra acquérir des connaissances et habiletés techniques nécessaires à l’examen des victimes de maltraitance ainsi que des attitudes le rendant capable de pratiquer comme un consultant indépendant, d’élaborer une opinion, de la transmettre aux intervenants de la DPJ et de l’équipe multisectorielle et de rendre un témoignage d’expert au tribunal.
  • Une bonne connaissance des rouages policiers et judiciaires est également requise.

Cours et particularités

  • Cliniques externes de pédiatrie sociojuridique (0-12 ans) et des agressions sexuelles des adolescent(e)s du CHU Ste-Justine
  • Centres Jeunesse de Montréal-Institut Universitaire (CIUSSS SIM)
  • Centre d’expertise en agressions sexuelles Marie-Vincent
  • Consultations sur les unités d’hospitalisation du CHU Ste-Justine
  • Hôpital Maisonneuve-Rosemont (clinique de pédiatrie sociale)
  • Stage électif
  • Recherche et érudition : un des deux mois de recherche et d’érudition est réparti sur l’année tel que prévu dans les exigences de la formation en DCC en pédiatrie de la maltraitance du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada

Stages à option 

  • Radiologie diagnostique
  • Orthopédie
  • Maladies métaboliques osseuses
  • Ophtalmologie
  • Médecine légale

C’est surtout à la Clinique externe de pédiatrie socio-juridique et en service de consultation sur les unités d’hospitalisation du CHU Sainte-Justine que le ou la fellow-DCC recevra sa formation d’expert médical et développera tous les rôles CanMeds requis par le DCC. Le fellow-DCC participera également sur une base longitudinale à d’autres cliniques, soit la clinique externe des agressions sexuelles chez les adolescent(e)s, la clinique externe de pédiatrie sociale de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, le Centre d’expertise en agressions sexuelles Marie-Vincent et les Centres Jeunesse de Montréal-Institut Universitaire.

Le stage à la clinique externe de pédiatrie socio-juridique et en service de consultation sur les unités d’hospitalisation du CHU Sainte-Justine se déroule sur 10 périodes de 4 semaines chacune, avec en plus un équivalent de 8 semaines en recherche et érudition, le tout effectué surtout de manière longitudinale, avec en plus un équivalent de 4 semaines en stage optionnel. Aussi, on assure une progression dans les apprentissages et les responsabilités.

 

Programme d’enseignement formel :

  • Cours sur la pédiatrie de la maltraitance dans le cadre de la ½ journée pédagogique de pédiatrie chaque mercredi après-midi
  • Lectures dirigées
  • Documents d’auto-apprentissage
  • Documents et livres de référence
  • 8 demi-journées centrées sur les compétences transversales (communication, érudition, gestion de conflits et de gestion de risques, éthique, déterminants de la santé et compétence culturelle)
  • Cours sur l’introduction à la méthodologie de recherche

Méthodes d’évaluation

  • Fiche formelle d’évaluation
  • Évaluation 360 degrés
  • Log-book des cas cliniques (portfolio)
  • OPA (Occasions propices à l’apprentissage)
  • Évaluation des présentations au Journal-Club et autres réunions académiques

Centres de formation

  • Centre Hospitalier Universitaire Ste-Justine
  • Hôpital Maisonneuve-Rosemont
  • Centre d’expertise en agressions sexuelles Marie-Vincent
  • Centres-Jeunesse de Montréal-Institut Universitaire (CIUSSS du Sud de l’Île de Montréal)

Nombre de professeurs : 6

Au total, 2 périodes (8 semaines) constituent le temps alloué pour la complétion d’un projet d’érudition/recherche. Pour cela, il est prévu d’allouer une période de 4 semaines, et de combler la deuxième période de 4 semaines en permettant au fellow-DCC de prendre un certain temps lors de toutes les périodes pour travailler sur son projet. De cette façon, le/la fellow-DCC peut aller voir des patients pour son projet à divers moments, écrire son protocole, rencontrer le statisticien, etc.

Le ou la fellow-DCC présente son projet à la journée annuelle conjointe CHU Ste-Justine-CUSM-Montreal Children’s de la recherche des résidentes et résidents des départements de pédiatrie de ces deux institutions. Le ou la fellow-DCC est aussi invitée ou invité à le présenter dans des congrès nationaux et internationaux, en général avec un subside provenant du département de pédiatrie.

Exigences d'admission

Conditions d’admissibilité

Assurez-vous de sélectionner vos choix pour afficher les conditions d’admissibilité qui s’appliquent à vous.

Conditions générales d’admissibilité

Pour être admissible à titre d’étudiant régulier et sous réserve de la qualité du dossier, le candidat doit soit :

  • satisfaire aux conditions générales d’admissibilité (section 5.3) du Règlement des études médicales postdoctorales;

  • et respecter la règle sur l'éloignement de la pratique.
     

    Règle sur l'éloignement de la pratique

    Le candidat qui dépose une demande d’admission doit pouvoir démontrer à l’aide d’une documentation officielle qu’il a soit :

    • terminé sa formation médicale de 1er cycle (doctorat en médecine, M.D.) ;
    • été en stage dans un programme de résidence ;
    • pratiqué la médecine de façon autonome,
    • à l’intérieur des quatre années précédant la demande d’admission.

    La préférence sera accordée aux candidats qui pourront démontrer qu’ils ont eu une pratique clinique autonome, soutenue et continue sur une durée minimale d’une année au cours des deux années précédant la demande. À noter que les stages d’observation et la télémédecine ne sont pas considérés comme étant une pratique clinique autonome.

    Adoptée par le Comité des études médicales postdoctorales (2022-CEMP-65-res01), 14 décembre 2022

Exigence de français à l’admission

Dans le cadre de sa mission de former des médecins compétents, la Faculté doit s’assurer de prendre les moyens nécessaires afin de préserver la sécurité des patients.

Tout résident ou moniteur qui souhaite effectuer de la formation médicale postdoctorale à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, doit avoir une connaissance suffisante de la langue française. On définit un moniteur comme toute personne qui poursuit une formation médicale postdoctorale (résidence ou fellowship), en étant rémunéré par une source de financement autre que la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).

Afin de permettre à ces résidents ou moniteurs de s’adapter à leur nouveau milieu et à leur nouvel environnement francophone, le directeur de programme pourra autoriser le résident ou le moniteur à effectuer des stages non contributoires pendant les deux ou trois premiers mois de sa formation.

À l’issue des trois premiers mois de sa formation, il pourrait être exigé du résident ou du moniteur, à la discrétion du vice-décanat aux études médicales postdoctorales, qu’il complète avec succès un examen de français.

Si après cette période le directeur du programme constate que de laisser poursuivre la formation du résident ou du moniteur pourrait mettre en péril la sécurité des patients vu la non maîtrise du français, il pourra après discussion avec le vice-doyen des études médicales postdoctorales, enclencher le processus de recommandation d’abandon ou exclusion.

Une bonne maîtrise du français parlé et écrit est indispensable.

Moniteurs 

Les candidats dont la langue maternelle n’est pas le français et qui ne répondent pas aux critères d’exemption ci-dessous doivent effectuer le test d’évaluation de français (TEF) ou équivalent.

Conditions

  • Le candidat doit s’inscrire et payer les frais requis directement auprès de l’organisme qui administre le test
  • Le candidat sera invité à être évalué sur les 2 compétences suivantes : compréhension orale et compréhension écrite
  • L’expression orale sera évaluée par le programme lors de l’entrevue
  • Le résultat minimum requis par le vice-décanat aux études médicales postdoctorales pour une admission sans condition est le niveau B2
  • Un candidat peut répéter le TEF afin d’améliorer son résultat

Exemptions

Sont exemptés de ce test, les candidats ayant effectué leurs études secondaires en français au Canada OU leurs études collégiales en français au Québec OU d’autres études préuniversitaires entièrement en français OU des études universitaires de 1er cycle entièrement en français.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter l'Outil d’aide à la décision.

Notez que les critères quantitatifs ci-dessus ne remplacent pas l’analyse qualitative de votre dossier. Ces critères sont publiés uniquement à titre indicatif. Une admissibilité à un programme d’études ne garantit pas une offre d’admission. Les informations contenues sur cette page sont modifiables sans préavis.

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