Admission

Faculté de médecine

DES en neurologie pédiatrique

Études médicales postdoctorales 6-515-1-6

mars 2024
Début du trimestre
Offert au campus Montréal

La formation spécialisée en neurologie pédiatrique s’étale sur cinq ans et est reconnue par le Collège des médecins du Québec et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. Au terme de cette formation, le résident peut se présenter à l’examen unique de spécialité.

Survol du programme

À propos

Préparez-vous à une carrière en neurologie pédiatrique

Ce programme de résidence est d'une durée de 5 ans. Le service de neurologie pédiatrique du CHU Sainte-Justine/Université de Montréal est engagé dans un processus de sélection juste et transparent. Notre résident fera preuve de compétences interpersonnelles, de compétences cliniques, d'expérience en recherche et d'excellence scolaire. Notre programme croit en un équilibre positif entre le travail et la vie personnelle. L’ensemble des compétences du candidat sera évalué.

Le résident développera ses capacités à communiquer avec les enfants et leur famille, améliorera ses aptitudes pédagogiques et s'initiera à la recherche clinique ou fondamentale. Le programme est structuré sur l'acquisition des compétences selon les rôles CanMEDS.

Au terme de ce programme d'enseignement, le médecin diplômé en neurologie devrait exercer avec compétence à titre de neurologue consultant. Cela implique qu'il pourra poser un diagnostic établi sur une base scientifique globale et efficace et assurer le traitement de patients atteints de troubles neurologiques.

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  • Le programme a intégré l'approche par compétence (CPC) depuis juillet 2020.
  • La durée du programme de formation n'excède pas les standards du Collège Royal ou du Collège des médecins de famille du Canada.
  • Lors de ses stages cliniques au CHU Sainte-Justine, le résident aura à prodiguer les soins aux enfants hospitalisés (environ 1300 enfants par année) ou vus en consultation externe (environ 8000 visites par année), et ce, sous la supervision directe d’un des membres du corps professoral.
  • Outre la formation clinique, le résident acquiert une formation théorique en participant aux réunions hebdomadaires du service de neurologie pédiatrique de l’hôpital et à la demi-journée pédagogique hebdomadaire du programme d’enseignement obligatoire de la neurologie pédiatrique et adulte (cours siglés NEU 8000 et NEU 8012), qui s’étale sur un cycle de trois années.
  • Les neuropédiatres offrent aussi des cours aux résidents sur des sujets de neuropédiatrie deux fois par mois.

Programme de formation complémentaire (fellowship)
en épilepsie pédiatrique et transition vers l’adulte

Notre formation postdoctorale en épilepsie pédiatrique combine une solide exposition à l’électrophysiologie clinique et à la prise en charge de patients complexes, en plus d’une implication dans plusieurs projets de recherche en lien avec l’épilepsie pédiatrique. La formation est également axée sur le développement d’une clinique et de projets de recherche de transition des soins vers l’adulte. 

Durant sa formation, le moniteur clinique est exposé à tous les aspects de la prise en charge des patients atteints d’épilepsie, comme la sémiologie des crises, la sélection des médicaments antiépileptiques, les traitements alternatifs (diète cétogène, stimulateur du nerf vague), l’investigation préchirurgicale, l’électrophysiologie clinique et les aspects fondamentaux de la neurobiologie de l’épilepsie. Plus spécifiquement, il bénéficiera d’une formation de 2 ans spécifique en EEG pendant lesquels il interprétera des EEG standards (environ 60 par semaine) et des enregistrements videoEEG prolongés (1-2 videoEEG et un monitoring néonatal par semaine). 

Le moniteur clinique sera impliqué activement dans les cliniques spécialisées d’épilepsie, dans la clinique de diète cétogène, dans la clinique de sclérose tubéreuse et dans la clinique de neurogénétique dédiée aux patients avec épilepsie réfractaire. Il y travaillera étroitement avec les autres professionnels impliqués auprès des enfants atteints d’épilepsie, c’est-à-dire deux infirmières cliniciennes, deux neuropsychologues, une nutritionniste, une travailleuse sociale et six technologues d’EEG. Cela lui assurera une exposition clinique variée et de riches collaborations interdisciplinaires.

La durée optimale de la formation est de deux ans. La première année de formation comprendra 80% de clinique (patients et électrophysiologie) et 20% de recherche, tandis qu’un ratio de 50% clinique et 50% de recherche est prévu pour la deuxième année.

Centre de recherche du CHU Sainte-Justine

Le centre de recherche du CHU Sainte-Justine regroupe un noyau solide de chercheurs et de cliniciens intéressés par l’étude des mécanismes et des conséquences des épilepsies développementales. La Dre Elsa Rossignol étudie les déterminants génétiques impliqués dans la fonction et le développement des interneurones GABAergiques, ainsi que leur rôle dans les microcircuits corticaux de modèles murins d’encéphalopathie épileptique. Elle dirige un réseau pancanadien voué à l’étude des bases génétiques des encéphalopathies épileptiques infantiles. 

La Dre Elana Pinchefsky dirige une équipe de recherche qui travaille sur le monitoring électrophysiologique des nouveau-nés, en particulier dans le contexte des anoxies néonatales et chez les enfants souffrant de cardiopathie. Le Dr Philippe Major travaille sur la population d'enfants souffrant d'une épilepsie réfractaire associée à la sclérose tubéreuse et sur l'utilisation du cannabis thérapeutique en épilepsie pédiatrique réfractaire. 

La Dre Graziella Di Cristo est reconnue pour son travail sur le développement des synapses GABAergiques et sur la plasticité corticale. Les autres membres de l’équipe de neurosciences sont la Dre Zoha Kibar, qui étudie les bases génétiques et les mécanismes moléculaires des défauts du tube neural, et le Dr Jacques Michaud, qui est un spécialiste de l’étude de la génétique de la déficience intellectuelle non syndromique dont les travaux ont mené à la découverte de nouveaux gènes causant la déficience intellectuelle et l’épilepsie. 

De plus, l’équipe de neurosciences comprend de nombreux chercheurs impliqués en neuropsychologie et en imagerie cérébrale, tels que la Dre Sarah Lippé (imagerie et EEG) et la Dre Anne Gallagher (imagerie optique).

Enseignement de l’épilepsie 

Un autre aspect important de la formation du moniteur clinique sera son implication dans l’enseignement de l’épilepsie aux résidents et étudiants. Notre programme forme les résidents de neurologie pédiatrique et adulte de l’Université de Montréal, dont plusieurs sont devenus des cliniciens universitaires reconnus dans le domaine de l’épilepsie.

Une exigence de notre programme est que le moniteur clinique fasse 7 jours par mois de garde (comme les résidents du programme de neurologie pédiatrique). Il s'agit de gardes à la maison sur appel les soirs et la nuit et de la tournée des patients durant la fin de semaine.

Prérequis :

  • Le fellow devra avoir complété une formation accréditée en neurologie ou neuropédiatrie et effectué un stage en électrophysiologie d’un minimum de 4 mois au cours de sa formation de neurologie/neuropédiatrie.
  • Une connaissance suffisante du français.

Cours et particularités

Le programme est structuré en fonction de l’acquisition des compétences selon les rôles CanMEDs. Une année au minimum est consacrée à la pédiatrie générale et quatre années sont orientées vers la formation en neurologie. Sur ces quatre années, 24 mois doivent être consacrés à la neurologie clinique dont un minimum de 18 mois à la neurologie pédiatrique au CHU Sainte-Justine et 6 mois à la neurologie adulte au CHUM et à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Le reste de la formation se fait en recherche clinique ou fondamentale, en neurophysiologie clinique ou par des stages dans des domaines liés directement à la neurologie tels que la neuroradiologie, la neuropathologie, la neurochirurgie, la physiatrie, la psychiatrie et la génétique.

1re année de résidence

La première année est une année de pédiatrie générale qui inclut des stages aux unités de soins de pédiatrie, en néonatalogie, à l'urgence, aux soins intensifs, ainsi que deux stages à option en pédiatrie.

Un stage de deux mois d'introduction à la neurologie a lieu en début de R1.

  • Multiétage (2 périodes)
  • Enfance (1 période)
  • Unité néonatale (2 périodes)
  • Adolescents (1 période)
  • Urgence (1 période)
  • Options : Endocrinologie ou Hémato-oncologie (2 périodes)
  • Développement (2 périodes)
  • Unité d’hospitalisation en maladies infectieuses (1 période)
  • Soins intensifs (1 période)

2e année de résidence

La deuxième année consiste en des stages pédiatriques qui incluent la génétique, la psychiatrie et la médecine physique et réadaptation ainsi que 6 périodes de neurologie pédiatrique.

Dès la deuxième année, le résident sera responsable d'une clinique de continuité chapeautée par un patron.

  • Neurologie pédiatrique 1 (3 périodes)
  • Neurologie pédiatrique 2 (3 périodes)
  • Psychiatrie (2 périodes)
  • Génétique (3 périodes)
  • Physiatrie (2 périodes)

3e année de résidence

  • Neurologie adulte 1 (3 périodes)
  • Neuroradiologie (2 périodes)
  • Neurologie pédiatrique 3 (3 périodes)
  • Neurologie adulte 2 (3 périodes)
  • Neurochirurgie (2 périodes)

4e année de résidence

  • Électroencéphalographie1 – Recherche 1 – Électromyographie 1 (3 périodes)
  • Neurologie pédiatrique 4 (3 périodes)
  • Électroencéphalographie 2 – Recherche 2 – Électromyographie 2 (3 périodes)
  • Neurologie pédiatrique 5 (3 périodes)
  • Neuro-ophtalmologie (1 période)

5e année de résidence

  • Neuropathologie (2 périodes)
  • Clinique spécialisée – Neurologie adulte 3 (2 périodes)
  • Neurologie pédiatrique 6 (3 périodes)
  • Électroencéphalographie 3 – Recherche 3 – Électromyographie 3 (3 périodes)
  • Électroencéphalographie 4 – Recherche 4 – Électromyographie 4 (3 périodes)

Les trois dernières années comprennent 12 périodes de neuropédiatrie, un minimum de 6 périodes de neurologie adulte générale (R3) et 2 périodes de neurologie adulte en cliniques spécialisées (R4-R5). Il y a également d'autres possibilités de stages obligatoires et optionnels afin de remplir les exigences de formation du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. (Voir sur le site du Collège royal Exigences de la formation spécialisée en neurologie - Partie B.)

Le reste du temps est flexible et peut être comblé par des stages optionnels en cliniques spécialisées, en neurophysiologie clinique et en recherche.

Les évaluations formatives du résident se font par écrit et oralement.

Stages à option

Des stages optionnels sont possibles au CHU Sainte-Justine ou au CHUM dans des disciplines directement associées à la neurologie telles la neurophysiologie clinique, la neurologie adulte en cliniques spécialisées, la neurogénétique en milieu adulte et la neuro-ophtalmologie. Ces stages optionnels font partie intégrante du programme de neurologie pédiatrique. En fonction de ses champs d’intérêt particuliers et de ses forces, le candidat peut faire jusqu’à un an de recherche lors des quatre années de formation.

Programme d’enseignement formel : une demi-journée universitaire hebdomadaire

Centres de formation

  • Centre Hospitalier Universitaire Ste-Justine
  • Centre de réadaptation Marie-Enfant (CRME)
  • Centre Hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) - Pavillon Notre-Dame
  • Hôpital Maisonneuve-Rosemont

Le résident discutera d'un projet avec un mentor et la proposition sera soumise et évaluée par le comité pédagogique au moins 3 mois avant le début du stage de recherche.

Le projet de recherche peut s'échelonner sur une période consécutive de 1 à 12 périodes dont le temps est protégé.

Le résident pourra obtenir un soutien financier partiel si le travail est présenté à un congrès national ou international.

Séminaires

Quatre heures et demie hebdomadaires en pédiatrie générale (R1) et par la suite 4 heures hebdomadaires en neurologie/neurosciences durant le reste des années de résidence R2-R5 (conjointement avec le programme de neurologie adulte), programme de formation sur un cycle de trois ans NEU8000-NEU8012. Cours/réunions multidisciplinaires de 2-3 heures hebdomadaires sous forme de clubs de lecture, de présentations de cas, de sujets théoriques ou de discussions multidisciplinaires de neurologie pédiatrique.

Corps professoral

À l’heure actuelle, le corps professoral est composé de onze médecins neurologues, soit quatre professeurs agrégés de clinique (les Drs Paola Diadori, Anne Lortie, Philippe Major et Elsa Rossignol) et sept professeurs adjoints de clinique (les Drs Sébastien Perreault, Inge Meijer, Cam-Tu-Émilie Nguyen, Elana Pinchefsky, Matsanga-Leyila Kaseka, Rose-Marie Rébillard et Aris Hadjinicolaou). Il compte également quatre membres associés, dont trois chercheurs.

Les travaux de recherche des neurologues et chercheurs portent sur les aspects cliniques et le traitement des maladies neuromusculaires, les aspects cliniques et fondamentaux de l’épilepsie, le syndrome de Gilles de la Tourette et les troubles du mouvement, la neurofibromatose, la neuro-oncologie, la neuro-néonatalogie et la sclérose tubéreuse.

Exigences d'admission

Conditions d’admissibilité

Assurez-vous de sélectionner vos choix pour afficher les conditions d’admissibilité qui s’appliquent à vous.

Conditions générales d’admissibilité

Pour être admissible à titre d’étudiant régulier et sous réserve de la qualité du dossier, le candidat doit soit :

  • satisfaire aux conditions générales d’admissibilité (section 5.3) du Règlement des études médicales postdoctorales;

  • et respecter la règle sur l'éloignement de la pratique.
     

    Règle sur l'éloignement de la pratique

    Le candidat qui dépose une demande d’admission doit pouvoir démontrer à l’aide d’une documentation officielle qu’il a soit :

    • terminé sa formation médicale de 1er cycle (doctorat en médecine, M.D.) ;
    • été en stage dans un programme de résidence ;
    • pratiqué la médecine de façon autonome,
    • à l’intérieur des quatre années précédant la demande d’admission.

    La préférence sera accordée aux candidats qui pourront démontrer qu’ils ont eu une pratique clinique autonome, soutenue et continue sur une durée minimale d’une année au cours des deux années précédant la demande. À noter que les stages d’observation et la télémédecine ne sont pas considérés comme étant une pratique clinique autonome.

    Adoptée par le Comité des études médicales postdoctorales (2022-CEMP-65-res01), 14 décembre 2022

Exigence de français à l’admission

Dans le cadre de sa mission de former des médecins compétents, la Faculté doit s’assurer de prendre les moyens nécessaires afin de préserver la sécurité des patients.

Tout résident ou moniteur qui souhaite effectuer de la formation médicale postdoctorale à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, doit avoir une connaissance suffisante de la langue française. On définit un moniteur comme toute personne qui poursuit une formation médicale postdoctorale (résidence ou fellowship), en étant rémunéré par une source de financement autre que la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).

Afin de permettre à ces résidents ou moniteurs de s’adapter à leur nouveau milieu et à leur nouvel environnement francophone, le directeur de programme pourra autoriser le résident ou le moniteur à effectuer des stages non contributoires pendant les deux ou trois premiers mois de sa formation.

À l’issue des trois premiers mois de sa formation, il pourrait être exigé du résident ou du moniteur, à la discrétion du vice-décanat aux études médicales postdoctorales, qu’il complète avec succès un examen de français.

Si après cette période le directeur du programme constate que de laisser poursuivre la formation du résident ou du moniteur pourrait mettre en péril la sécurité des patients vu la non maîtrise du français, il pourra après discussion avec le vice-doyen des études médicales postdoctorales, enclencher le processus de recommandation d’abandon ou exclusion.

Une bonne maîtrise du français parlé et écrit est indispensable.

Moniteurs 

Les candidats dont la langue maternelle n’est pas le français et qui ne répondent pas aux critères d’exemption ci-dessous doivent effectuer le test d’évaluation de français (TEF) ou équivalent.

Conditions

  • Le candidat doit s’inscrire et payer les frais requis directement auprès de l’organisme qui administre le test;
  • Le candidat sera invité à être évalué sur les 2 compétences suivantes : compréhension orale et compréhension écrite;
  • L’expression orale sera évaluée par le programme lors de l’entrevue
  • Le résultat minimum requis par le vice-décanat aux études médicales postdoctorales pour une admission sans condition est le niveau B2;
  • Un candidat peut répéter le TEF afin d’améliorer son résultat.

Exemptions

Sont exemptés de ce test, les candidats ayant effectué leurs études secondaires en français au Canada OU leurs études collégiales en français au Québec OU d’autres études préuniversitaires entièrement en français OU des études universitaires de 1er cycle entièrement en français.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter l'Outil d’aide à la décision.

Notez que les critères quantitatifs ci-dessus ne remplacent pas l’analyse qualitative de votre dossier. Ces critères sont publiés uniquement à titre indicatif. Une admissibilité à un programme d’études ne garantit pas une offre d’admission. Les informations contenues sur cette page sont modifiables sans préavis.

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