Notre programme vous permet de devenir un clinicien ou une clinicienne hors pair tout en développant, selon vos intérêts, des compétences en enseignement et en recherche.
Survol du programme
À propos
Développez vos compétences en médecine d'urgence
Utilisant tout le réseau de l'Université de Montréal, le programme permet notamment, une exposition exceptionnelle à la traumatologie (Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal), à la pédiatrie (CHU Ste-Justine), aux cas médicaux complexes (Centre hospitalier de l'Université de Montréal), à la psychiatrie urbaine (Institut universitaire en santé mentale de Montréal), à la cardiologie de pointe (Institut de cardiologie de Montréal), etc.
Tous les stages sont organisés de façon à ce que la résidente ou le résident soit constamment impliqué dans l'aspect « urgence » des disciplines. En psychiatrie, par exemple, tout l'enseignement se fait à partir de l'urgence psychiatrique.
Pour atteindre les objectifs du programme, la résidente ou le résident pourra compter sur un encadrement rigoureux et il interviendra dans une variété de situations pertinentes à la maîtrise des compétences requises tant dans les stages propres à la médecine d’urgence spécialisée que dans les autres stages disciplinaires.
Certains stages dit « intégrés » permettent aussi l'acquisition de compétences particulières dans certaines disciplines tout en gardant un contact avec notre discipline de base. Le stage de médecine d'urgence/ophtalmologie se compose, par exemple, 2 semaines à l'urgence ainsi que de 2 semaines dans le département d'ophtalmologie à l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont. La formation en soins critiques est très solide avec 4 mois de soins intensifs au total dont 1 mois de soins intensifs pédiatriques.
- Le programme de résidence en médecine d’urgence spécialisée de l’Université de Montréal s’échelonne sur cinq années (65 périodes de 4 semaines).
- Le programme d’enseignement formel est d'une demi-journée universitaire hebdomadaire.
- La formation vise la formation d'un spécialiste qui, par son haut degré d'expertise et son attitude, identifie et traite un large éventail de maladies aiguës et de traumatismes de tous âges. Sa compétence implique une compréhension en profondeur des principes physiopathologiques à la base des troubles de cette nature.
- Le ou la médecin d'urgence est en mesure de donner l'enseignement médical aux étudiants et aux résidents en formation postdoctorale, de même que de prodiguer l'éducation continue appropriée en médecine d'urgence à la communauté médicale et paramédicale.
- Le spécialiste utilise les méthodes appropriées de mise en priorité, d'évaluation, d'intervention, de réanimation et autres traitements de l'usager jusqu'à sa stabilisation.
- Cette formation couvre les procédures appropriées, des manœuvres pharmacothérapeutiques, ainsi que les compétences d'organisation des services médicaux d'urgence et des soins pré hospitaliers.
- Pour le plus grand bénéfice des médecins résidents, le programme fait appel à toutes les expertises disponibles dans le réseau des centres hospitaliers affiliés à l’Université.
- Conformément à l'entente collective, le résident bénéficie annuellement des avantages sociaux suivants : 20 jours de vacances, 10 jours de congrès, 7 jours d'étude et 9,6 jours de maladie.
- Ce programme a été conçu de façon à répondre aux exigences du Collège des médecins du Québec et du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.
Cours et particularités
En première année, le stage de compétences essentielles permet en 4 semaines d'acquérir des habiletés de base (échographie, bio-statistiques, lecture de radiographie, accès veineux centraux, intubations, etc.) à travers une série d'ateliers , de cours et de simulations.
Chaque année, à la période 8, une autre série d'ateliers permet d'augmenter les compétences en communication, en gestion et ainsi que les autres compétences non traditionnelles. Les aspects sécurité des soins y prennent une place importante. Notre corps professoral est très dynamique et est un heureux mélange de jeunes professeurs extrêmement motivés et d'enseignants expérimentés qui n'ont pas perdu le feu-sacré.
Les activités de recherche, en pleine expansion à l'Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, offrent aussi aux résidents la possibilité de participer à divers projets. La possibilité de compléter une maîtrise en parallèle de la résidence existe également. Tout ça dans le contexte de Montréal, cosmopolite et francophone, une grande ville dynamique offrant une qualité de vie remarquable.
Le programme de médecine d'urgence spécialisée est passé à l'approche par compétences en juillet 2018, comme tous les programmes de médecine d'urgence du Canada.
La formation comporte un total de 65 périodes dont 55 sont des stages obligatoires en raison de leur importance pour le futur spécialiste. Quatre périodes sont dites électives afin de permettre au résident de compléter sa formation par des stages dans des disciplines de son choix. Six périodes sont consacrées, après approbation par le comité de programme, à l’acquisition de compétences particulières dans une sous-spécialité de la médecine d’urgence spécialisée.
Enfin, les stages obligatoires sont de deux types, conventionnels ou intégrés. Dans un stage intégré, le résident bénéficie d’un apprentissage interdisciplinaire. En médecine d’urgence spécialisée, cela signifie qu’il réserve une partie de ses activités à une formation propre à d’autres disciplines, tout en allouant de 50 à 80 % de son temps à la médecine d’urgence spécialisée.
1re année de résidence
- Cardiologie
- Compétences essentielles en médecine d'urgence
- Médecine d'urgence adulte (7 périodes)
- Médecine d'urgence / ophtalmologie
- Médecine d'urgence pédiatrique
- Orthopédie pédiatrique
- Stage de nuit
2e année de résidence
- Anesthésie pédiatrique
- Échographie ciblée
- Épidémiologie, enseignement, recherche (2 jours/sem)-urgence
- Médecine d'urgence adulte (3 périodes)
- Médecine d'urgence pédiatrique
- Stage à option
- Orthopédie adulte
- Psychiatrie
- Soins intensifs médicaux / chirurgicaux (2 périodes)
- Traumatologie
3e année de résidence
- Stage à option
- Épidémiologie, enseignement, recherche (2 jours/sem)/urgence (2 périodes)
- Médecine d'urgence adulte (5 périodes)
- Anesthésie
- Échographie pédiatrique
- Toxicologie
- Obstétrique et gynécologie
- Traumatologie (hors-Québec)
4e année de résidence
- Stage à option
- Expertise particulière (2 périodes)
- Épidémiologie, enseignement, recherche (2 jours/sem)/urgence (2 périodes)
- Médecine d'urgence adulte (5 périodes)
- Médecine d'urgence pédiatrique
- Stage TTL
- Soins intensifs pédiatriques (hiver)
5e année de résidence
- Anesthésie (option)
- Expertise particulière (4 périodes)
- Échographie avancée
- Médecine d'urgence adulte (5 périodes)
- Médecine d'urgence en région éloignée
- Médecine d'urgence pédiatrique (option)
- Psychiatrie (option)
- Soins intensifs
Stages à option
Ces stages visent à permettre au résident de compléter sa formation dans des domaines qu’il juge appropriés et pertinents.
Stages d’expertise particulière
Durant la 4e année du programme, le résident doit faire ces stages afin d’acquérir une formation plus poussée dans un seul aspect particulier de la médecine d’urgence ou pour parfaire sa formation en recherche et mener à terme un projet de recherche amorcé lors des stages intégrés de médecine d’urgence – épidémiologie, volet recherche (dans le cadre d’une maîtrise).
Les enseignements auront lieu dans les institutions de formation à la fine pointe du savoir :
Centres de formation
- Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal
- Centre Hospitalier Universitaire Ste-Justine
- Centre Hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM)
- Institut universitaire en santé mentale de Montréal (IUSMM)
- Centre antipoison du Québec
- Institut de Cardiologie de Montréal
- Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme
- Hôpital de St-Eustache (stages d'anesthésiologie)
- Hôpital Maisonneuve-Rosemont
- Vancouver General Hospital (stage de traumatologie hors-Québec)
- Centre Hospitalier régional de Sept-Iles (stage d'urgence en région éloignée)
Stages intégrés en médecine d’urgence – épidémiologie de quatre semaines répartis au fil des deuxième, troisième et quatrième années du programme (total de cinq périodes) durant lesquels le résident ou la résidente consacre la moitié de son temps à la clinique et l’autre moitié à de la formation ou à l’élaboration d’un projet de recherche ou d’évaluation de la qualité de l’acte.
Les résidentes et les résidents sont rencontrés en début de deuxième année par le responsable de la recherche et le directeur du programme afin de connaître leur intérêt pour la recherche. Le résident ou la résidente peut concevoir son propre projet de recherche ou se joindre à un projet déjà en cours. Il ou elle peut également réaliser son projet d’érudition dans le cadre d’un programme de maîtrise.
Le ou la responsable de la recherche est disponible plusieurs jours par semaine pour de la supervision et du soutien. Un biostatisticien d’expérience (Jean Paquet) est disponible deux jours par semaine au département de médecine d’urgence de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal. Cinq chercheurs ou chercheuses sont disponibles pour accompagner les résidents et les résidentes à l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal et un axe de recherche se développe à l’Institut de cardiologie de Montréal.
Exigences d'admission
Conditions d’admissibilité
Assurez-vous de sélectionner vos choix pour afficher les conditions d’admissibilité qui s’appliquent à vous.
Pour être admissible à titre d’étudiant régulier et sous réserve de la qualité du dossier, le candidat doit soit :
satisfaire aux conditions générales d’admissibilité (section 5.3) du Règlement des études médicales postdoctorales;
et respecter la règle sur l'éloignement de la pratique.
Règle sur l'éloignement de la pratique
Le candidat qui dépose une demande d’admission doit pouvoir démontrer à l’aide d’une documentation officielle qu’il a soit :
- terminé sa formation médicale de 1er cycle (doctorat en médecine, M.D.) ;
- été en stage dans un programme de résidence ;
- pratiqué la médecine de façon autonome,
à l’intérieur des quatre années précédant la demande d’admission. La préférence sera accordée aux candidats qui pourront démontrer qu’ils ont eu une pratique clinique autonome, soutenue et continue sur une durée minimale d’une année au cours des deux années précédant la demande. À noter que les stages d’observation et la télémédecine ne sont pas considérés comme étant une pratique clinique autonome.
Adoptée par le Comité des études médicales postdoctorales (2022-CEMP-65-res01), 14 décembre 2022
Révisée le 12 juin 2024
Dans le cadre de sa mission de former des médecins compétents, la Faculté doit s’assurer de prendre les moyens nécessaires afin de préserver la sécurité des patients.
Tout résident ou moniteur qui souhaite effectuer de la formation médicale postdoctorale à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, doit avoir une connaissance suffisante de la langue française. On définit un moniteur comme toute personne qui poursuit une formation médicale postdoctorale (résidence ou fellowship), en étant rémunéré par une source de financement autre que la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).
Afin de permettre à ces résidents ou moniteurs de s’adapter à leur nouveau milieu et à leur nouvel environnement francophone, le directeur de programme pourra autoriser le résident ou le moniteur à effectuer des stages non contributoires pendant les deux ou trois premiers mois de sa formation.
À l’issue des trois premiers mois de sa formation, il pourrait être exigé du résident ou du moniteur, à la discrétion du vice-décanat aux études médicales postdoctorales, qu’il complète avec succès un examen de français.
Si après cette période le directeur du programme constate que de laisser poursuivre la formation du résident ou du moniteur pourrait mettre en péril la sécurité des patients vu la non maîtrise du français, il pourra après discussion avec le vice-doyen des études médicales postdoctorales, enclencher le processus de recommandation d’abandon ou exclusion.
Une bonne maîtrise du français parlé et écrit est indispensable.
Moniteurs
Les candidats dont la langue maternelle n’est pas le français et qui ne répondent pas aux critères d’exemption ci-dessous doivent effectuer le test d’évaluation de français (TEF) ou équivalent.
Conditions
- Le candidat doit s’inscrire et payer les frais requis directement auprès de l’organisme qui administre le test;
- Le candidat sera invité à être évalué sur les 2 compétences suivantes : compréhension orale et compréhension écrite;
- L’expression orale sera évaluée par le programme lors de l’entrevue
- Le résultat minimum requis par le vice-décanat aux études médicales postdoctorales pour une admission sans condition est le niveau B2;
- Un candidat peut répéter le TEF afin d’améliorer son résultat.
Exemptions
Sont exemptés de ce test, les candidats ayant effectué leurs études secondaires en français au Canada OU leurs études collégiales en français au Québec OU d’autres études préuniversitaires entièrement en français OU des études universitaires de 1er cycle entièrement en français.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter l'Outil d’aide à la décision.
Les conditions d’admission diffèrent selon votre statut et la formation que vous souhaitez suivre.
Consultez les informations complémentaires selon votre profil.
- Demande d’admission comme diplômé(e) en médecine du Canada ou des États-Unis
- Demande d’admission comme moniteur(-trice)
- Demande d’admission dans le contingent particulier
- Demande d’admission pour un stage à option comme étudiant(e) provenant de l’extérieur
- Site des Études médicales postdoctorales
- Règlement des Études médicales postdoctorales