Admission

Faculté de médecine

DES en médecine du travail

Études médicales postdoctorales 6-489-1-0

mars 2024
Début du trimestre
Offert au campus Montréal

La médecine du travail est une discipline qui s’occupe des aspects cliniques et préventifs relatifs à la santé des travailleurs par rapport à leur environnement de travail et inclut la reconnaissance, l’évaluation, le contrôle, la gestion et la réadaptation ayant trait aux maladies et aux blessures professionnelles ainsi que d’autres affections ayant une incidence sur la capacité à travailler.

Survol du programme

À propos

Préparez-vous à une carrière en médecine du travail

La médecine du travail s’intéresse au dépistage et la surveillance des lésions professionnelles, le contrôle et la gestion des facteurs de risque incluant les aspects médico-administratifs du travail. La médecine du travail a également des liens étroits avec la santé environnementale et la santé publique.

Les champs de pratique en médecine du travail sont multiples, ils incluent :

  • Le milieu clinique et hospitalier
  • La santé publique/et la santé au travail
  • La pratique en entreprises et comme travailleur autonome
  • L’enseignement et la recherche
  • Les secteurs médico-administratif et juridique
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  • Il y a deux voies d’accès au programme de formation : la médecine interne et la spécialité en santé publique et médecine préventive
  • Voir sur le site du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, les objectifs et les exigences du programme de spécialité en médecine du travail.
  • Tous les modules de formation sont accessibles en ligne afin d’offrir une modalité d’apprentissage plus souple.
  • Une tutrice ou un tuteur est assigné à chaque candidat afin de suivre l’acquisition des compétences et cerner précocement les difficultés rencontrées.
  • Le programme vise également à ce que le résident ou la résidente acquière des habiletés en communication, gestion et promotion de la santé et soit familier avec la recherche en santé au travail.

Cours et particularités

 

Médecin interne

Le candidat ou la candidate doit détenir un certificat du Collège royal des médecins et chirurgiens Canada (CRMCC) en médecine interne ou être inscrit à un programme de résidence en médecine interne agréé par le CRMCC. Il ou elle doit avoir effectué 3 années de formation avant de débuter le programme de surspécialité en médecine du travail. 

Santé publique et médecine préventive

Le candidat la candidate doit avoir complété 5 années de formation en santé publique et médecine préventive avant de commencer le programme de médecine du travail. Un crédit de 12 mois (maximum) peut être accordé au candidat ou à la candidate pour sa formation antérieure en santé publique et médecine préventive.

 

Le programme en médecine du travail à l’Université de Montréal est d’une durée de 2 ans (26 périodes de 4 semaines). Il comprend trois volets : académique, clinique et la pratique en médecine du travail.

  • Le volet académique porte sur l’acquisition de connaissances nécessaires à la pratique de la médecine du travail dans les domaines suivants : l’hygiène du travail, la toxicologie, l’ergonomie, l’épidémiologie, la biostastitique, la gestion et la législation en santé au travail.
  • Le volet clinique porte sur les habiletés à acquérir pour évaluer, diagnostiquer, dépister, surveiller et traiter les problèmes de santé liés au travail.
  • Le volet sur la pratique en médecine du travail vise à familiariser le résident aux différents types de pratique (milieu clinique et hospitalier, la santé au travail, en entreprises et le secteur médico-administratif).

Le résident ou la résidente pourra alors prendre connaissance des objectifs d’apprentissage, effectuer les lectures recommandées, faire des exercices et discuter régulièrement avec le professeur responsable. Chaque module de formation sera suivi d’un atelier.

La formation comporte les activités suivantes :

1re année de résidence

  • Législation éthique
  • Hygiène du travail
  • Indemnisation des lésions professionnelles
  • Épidémiologie biostatistiques
  • Pneumologie professionnelle
  • Toxicologie
  • Dermatologie professionnelle

2e année de résidence

  • Organisation et gestion des services de santé au travail
  • Sécurité au travail
  • Ergonomie
  • Pathologies du système locomoteur et réadaptation
  • Pratique de la médecine du travail en santé publique    
  • ORL/ophtalmologie
  • Santé mentale / psychiatrie
  • Risques biologiques
  • Maladies infectieuses
  • Santé environnementale
  • Cancer professionnel

Stages optionnels en médecine du travail

L’objectif principal du stage vise l’acquisition de compétences dans l’évaluation clinique et la prise en charge de travailleurs.

Pour répondre à cet objectif, le stage se divise en trois sections et lieux de stage, dont la durée et l’horaire seront modulés en fonction des intérêts et expériences des étudiants, ainsi qu’en fonction des disponibilités des ressources terrain.

  1. Évaluation clinique de travailleurs Clinique de médecine du travail et de l’environnement (CHUM-Pavillon Notre-Dame)
  2. Les risques liés au travail et la prévention en médecine du travail Équipe de santé au travail de la direction de santé publique, site Est (Pointe-aux-Trembles).
  3. Fonctions médico-administratives Commission des lésions professionnelles (CLP)

Pour avoir plus d'information, consultez la description du stage en médecine du travail (code MRTCMT).

 

Programme d’enseignement formel :

  • Modules d’autoformation
  • Cours/d’atelier une demi-journée/sem.
  • Examen formatif fin de stage
  • Séminaire

Méthodes d’évaluation

  • Fiche d’évaluation formelle
  • Présentation en atelier
  • Examen formatif à la fin des stages
  • Travaux pratique
  • Rencontre avec le moniteur de stage

Centres de formation

  • CHUM Clinique de médecine du travail et de l’environnement : Centre hospitalier de l’Université de Montréal Stage clinique
  • CUSM Clinique de médecine du travail et de l’environnement : Centre hospitalier de l’Université de Montréal Stage clinique
  • DSP-MTL Direction de santé publique, Environnement
  • CSSS/SAT: Centre de santé et de services sociaux ou de santé au travail : Santé au travail
  • DSEST, Département de santé environnementale et santé au travail, École de santé publique, Université de Montréal : toxicologie et hygiène du travail
  • CHUM Centre hospitalier de l’université de Montréal : physiatrie, ophtalmologie, otorhinolaryngologie
  • HSCM Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal pneumologie : santé mentale/psychiatrie
  • CUSM, Centre universitaire de santé McGill : dermatologie
  • CLP Commission des lésions professionnelles : aspects juridiques
  • CSST: Commission de la santé et de la sécurité du travail : indemnisation des travailleurs
  • INSPQ: Institut national de santé publique du Québec : surveillance et dépistage en santé au travail
  • IRSST : Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail, Laboratoire, recherche et toxicologie
  • Institut Raymond-Dewar Surdité professionnelle et réadaptation
  • Centre Constance Lethbridge Réadaptation
  • Centre Lucie Bruneau Réadaptation
  • Stages en entreprise Hydro-Québec Suncor

Exigences d'admission

Conditions d’admissibilité

Assurez-vous de sélectionner vos choix pour afficher les conditions d’admissibilité qui s’appliquent à vous.

Conditions générales d’admissibilité

Pour être admissible à titre d’étudiant régulier et sous réserve de la qualité du dossier, le candidat doit soit :

  • satisfaire aux conditions générales d’admissibilité (section 5.3) du Règlement des études médicales postdoctorales;

  • et respecter la règle sur l'éloignement de la pratique.
     

    Règle sur l'éloignement de la pratique

    Le candidat qui dépose une demande d’admission doit pouvoir démontrer à l’aide d’une documentation officielle qu’il a soit :

    • terminé sa formation médicale de 1er cycle (doctorat en médecine, M.D.) ;
    • été en stage dans un programme de résidence ;
    • pratiqué la médecine de façon autonome,
    • à l’intérieur des quatre années précédant la demande d’admission.

    La préférence sera accordée aux candidats qui pourront démontrer qu’ils ont eu une pratique clinique autonome, soutenue et continue sur une durée minimale d’une année au cours des deux années précédant la demande. À noter que les stages d’observation et la télémédecine ne sont pas considérés comme étant une pratique clinique autonome.

    Adoptée par le Comité des études médicales postdoctorales (2022-CEMP-65-res01), 14 décembre 2022

Exigence de français à l’admission

Dans le cadre de sa mission de former des médecins compétents, la Faculté doit s’assurer de prendre les moyens nécessaires afin de préserver la sécurité des patients.

Tout résident ou moniteur qui souhaite effectuer de la formation médicale postdoctorale à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, doit avoir une connaissance suffisante de la langue française. On définit un moniteur comme toute personne qui poursuit une formation médicale postdoctorale (résidence ou fellowship), en étant rémunéré par une source de financement autre que la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).

Afin de permettre à ces résidents ou moniteurs de s’adapter à leur nouveau milieu et à leur nouvel environnement francophone, le directeur de programme pourra autoriser le résident ou le moniteur à effectuer des stages non contributoires pendant les deux ou trois premiers mois de sa formation.

À l’issue des trois premiers mois de sa formation, il pourrait être exigé du résident ou du moniteur, à la discrétion du vice-décanat aux études médicales postdoctorales, qu’il complète avec succès un examen de français.

Si après cette période le directeur du programme constate que de laisser poursuivre la formation du résident ou du moniteur pourrait mettre en péril la sécurité des patients vu la non maîtrise du français, il pourra après discussion avec le vice-doyen des études médicales postdoctorales, enclencher le processus de recommandation d’abandon ou exclusion.

Une bonne maîtrise du français parlé et écrit est indispensable.

Moniteurs 

Les candidats dont la langue maternelle n’est pas le français et qui ne répondent pas aux critères d’exemption ci-dessous doivent effectuer le test d’évaluation de français (TEF) ou équivalent.

Conditions

  • Le candidat doit s’inscrire et payer les frais requis directement auprès de l’organisme qui administre le test;
  • Le candidat sera invité à être évalué sur les 2 compétences suivantes : compréhension orale et compréhension écrite;
  • L’expression orale sera évaluée par le programme lors de l’entrevue
  • Le résultat minimum requis par le vice-décanat aux études médicales postdoctorales pour une admission sans condition est le niveau B2;
  • Un candidat peut répéter le TEF afin d’améliorer son résultat.

Exemptions

Sont exemptés de ce test, les candidats ayant effectué leurs études secondaires en français au Canada OU leurs études collégiales en français au Québec OU d’autres études préuniversitaires entièrement en français OU des études universitaires de 1er cycle entièrement en français.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter l'Outil d’aide à la décision.

Notez que les critères quantitatifs ci-dessus ne remplacent pas l’analyse qualitative de votre dossier. Ces critères sont publiés uniquement à titre indicatif. Une admissibilité à un programme d’études ne garantit pas une offre d’admission. Les informations contenues sur cette page sont modifiables sans préavis.

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