Admission

Faculté de médecine

DES en médecine de l'adolescence

Études médicales postdoctorales 6-516-1-7

mars 2024
Début du trimestre
Offert au campus Montréal

Le programme de médecine de l’adolescence vise à former un expert ou une experte en médecine de l’adolescence capable de jouer un rôle de pédiatre consultant dans cette discipline, en milieux professionnel et universitaire. 

Survol du programme

À propos

Développez vos compétences en médecine de l'adolescence

La médecine de l'adolescence est la surspécialité de la pédiatrie qui s'intéresse à l'évaluation, au diagnostic et à la prise en charge des problèmes de santé complexes dans le contexte des phénomènes biopsychosociaux et développementaux majeurs qui caractérisent l'adolescence. La surspécialité de la médecine de l'adolescence génère et diffuse de nouvelles connaissances et des pratiques exemplaires dans le domaine des soins aux adolescents et adolescentes.

Le résident ou la résidente doit acquérir une connaissance spécialisée des assises théoriques de la surspécialité, y compris de ses fondements, dans la recherche et les sciences médicales fondamentales. Le résident ou la résidente doit particulièrement démontrer qu'il possède les connaissances, les habiletés et les attitudes nécessaires pour dispenser des soins efficaces à une population diversifiée d'adolescents et à leur famille, faire de la recherche, participer à la formation de base et continue en médecine de l'adolescence et être un défenseur des droits et intérêts des adolescents.

Le programme du CHU Sainte-Justine/Université de Montréal permettra au résident ou à la résidente d'atteindre ces objectifs grâce à un enseignement clinique et non-clinique faisant partie de la tradition et de la mission de la section de médecine de l'adolescence. Il ou elle bénéficiera aussi d'une riche expérience au niveau du travail interdisciplinaire, souvent essentiel au succès des soins offerts à la clientèle adolescente et à sa famille, grâce à une équipe composée de médecins, d'infirmières, de nutritionnistes, de psychologues, de travailleuses sociales, d'enseignants, d'éducateurs spécialisés et de psychoéducateurs.

La complémentarité des milieux cliniques allant du centre tertiaire aux centres communautaires permettra d'avoir une vision étendue des problématiques et de leur présentation chez des populations très diversifiées. Le résident ou la résidente pourra donc tenir compte, de façon professionnelle, des questions d'âge, d'orientation sexuelle, de genre, d'origine ethnique et d'éthique, dans tous les aspects de la pratique de sa spécialité. Notamment grâce à sa participation active à des travaux de recherche et d'érudition, il ou elle pourra contribuer à l'amélioration de la santé des adolescents.

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  • Ce programme de résidence est d'une durée de 2 ans. La durée du programme de formation n'excède pas les standards du Collège royal ou du Collège des médecins de famille du Canada.
  • La complémentarité des milieux cliniques, allant du centre de soins tertiaires aux centres communautaires, donnera au résident ou à la résidente une vision étendue des problématiques vécues par cette population très variée.
  • Le programme du CHU Sainte-Justine, établissement affilié à l’Université de Montréal, permettra au résident ou à la résidente d’atteindre ces buts grâce à un enseignement clinique et non clinique faisant partie de la tradition et de la mission de la section de médecine de l’adolescence du centre hospitalier.
  • Le résident ou la résidente bénéficiera aussi d’une riche expérience du travail interdisciplinaire, souvent essentiel au succès des soins offerts à la clientèle adolescente et à sa famille, grâce à une équipe composée de médecins, d’infirmiers, de nutritionnistes, de psychologues, de travailleurs et travailleuses sociales, d’enseignants, d’éducateurs spécialisés et de psychoéducateurs.
  • Le candidat ou la candidate pourra donc tenir compte, de façon professionnelle, des questions d’âge, d’orientation sexuelle, de genre, d’origine ethnique et d’éthique dans tous les aspects de sa pratique.
  • Notamment grâce à la participation active du résident ou de la résidente à des travaux de recherche et d’érudition, il ou elle pourra contribuer à l’amélioration de la santé des adolescents et adolescentes.

Cours et particularités

Différentes avenues seront utilisées pour dispenser l’enseignement formel sur 2 années :

  • Lectures, cours ou discussions dirigées. Les thèmes spécifiques à la médecine de l’adolescence, pour la plus grande partie, sont abordés par les professeurs du programme de médecine de l’adolescence ou des experts d’un domaine particulier, lors de périodes définies d’enseignement formel.
  • Cours spécifiques pour les R4 : résidents et résidentes séniors de pédiatrie générale et de médecine de l’adolescence. Plusieurs sujets couvrent des problématiques liées à l’adolescence, certains donnés par les professeurs de la section de médecine de l’adolescence ou des experts du domaine et certains séminaires s’adressent aux compétences transversales (communication, gestion, collaboration, etc.).
  • Demi-journée pédagogique ou cours du programme de pédiatrie générale. Le programme de pédiatrie générale offre un programme de cours structuré auquel les résidents en médecine de l’adolescence participeront si le thème correspond aux objectifs de formation en adolescence. Des compétences transversales y sont abordées pour tous les résidents, y compris de surspécialités.
  • Séminaires de formation en recherche étalée sur une année
  • Formation en pédagogie : comment enseigner les sciences de la santé. Aussi, le résident ou la résidente sera tuteur lors du cours «croissance, développement, vieillissement» donné par la méthode - enseignement par problème, faculté de médecine, 1re année. Il ou elle aura une formation préalable au tutorat. 
  • Visioconférences organisées pour tous les résidents ou résidentes en médecine de l’adolescence du Canada.
  • Visioconférences organisées pour tous les intervenants ou intervenantes en médecine de l'adolescence du Canada.
  • Le résident ou la résidente participe aux activités académiques : présentations aux réunions académiques de la section de médecine de l'adolescence, présentations au club de lecture du service de pédiatrie, présentations lors de cours aux résidents de pédiatrie, présentations dans des conférences ou séminaires, etc.
  • Le résident ou la résidente assiste à au moins un congrès national ou international par an.
  • Le résident ou la résidente participe à un projet de recherche, d'érudition ou d'amélioration de la qualité, ou mène son propre projet de recherche, d'érudition ou d'amélioration de la qualité. Il est prévu 6 périodes de stage allouées à la recherche/érudition/amélioration de la qualité. Cette activité doit mener à une diffusion des résultats.

Le résident ou la résidente pourra choisir 3 périodes de stage à option. Les autres périodes consisteront en des stages en clinique externe de médecine de l'adolescence du CHU Sainte-Justine, à l'unité d'hospitalisation ou à l'hôpital de jour des troubles de la conduite alimentaire, au service de consultation de médecine de l'adolescence, en centre de réadaptation (Centres Jeunesse) et dans d'autres cliniques pertinentes à la formation (clinique du Faubourg, clinique Ado+ par exemple).

Les enseignements auront lieu dans les institutions de formation à la fine pointe du savoir :

Centres de formation

  • Centre Hospitalier Universitaire Ste-Justine
  • Plusieurs centres communautaires et de réadaptation

Exigences d'admission

Conditions d’admissibilité

Assurez-vous de sélectionner vos choix pour afficher les conditions d’admissibilité qui s’appliquent à vous.

Conditions générales d’admissibilité

Pour être admissible à titre d’étudiant régulier et sous réserve de la qualité du dossier, le candidat doit soit :

  • satisfaire aux conditions générales d’admissibilité (section 5.3) du Règlement des études médicales postdoctorales;

  • et respecter la règle sur l'éloignement de la pratique.
     

    Règle sur l'éloignement de la pratique

    Le candidat qui dépose une demande d’admission doit pouvoir démontrer à l’aide d’une documentation officielle qu’il a soit :

    • terminé sa formation médicale de 1er cycle (doctorat en médecine, M.D.) ;
    • été en stage dans un programme de résidence ;
    • pratiqué la médecine de façon autonome,
    • à l’intérieur des quatre années précédant la demande d’admission.

    La préférence sera accordée aux candidats qui pourront démontrer qu’ils ont eu une pratique clinique autonome, soutenue et continue sur une durée minimale d’une année au cours des deux années précédant la demande. À noter que les stages d’observation et la télémédecine ne sont pas considérés comme étant une pratique clinique autonome.

    Adoptée par le Comité des études médicales postdoctorales (2022-CEMP-65-res01), 14 décembre 2022

Conditions propres à ce programme

Le résident doit particulièrement démontrer qu'il possède les connaissances, les habiletés et les attitudes nécessaires pour dispenser des soins efficaces à une population diversifiée d'adolescents et à leur famille, faire de la recherche, participer à la formation de base et continue en médecine de l'adolescence et être un défenseur des droits et intérêts des adolescents.

La pratique de la médecine de l’adolescence exige des aptitudes autant dans le domaine purement médical que psychosocial. Les individus dynamiques, capables d’adaptation, bons communicateurs et qui désirent travailler en collaboration y seront à l’aise.

Tous les candidats potentiels du programme de médecine de l’adolescence de l'Université de Montréal doivent avoir complété au moins trois années de pédiatrie.

Les candidats diplômés hors du Canada et des États-Unis (DHCEU) ne sont éligibles que s’ils détiennent une équivalence du diplôme du Collège des médecins du Québec et sont déjà inscrits au Québec dans le contingent régulier ou dans le contingent particulier.

Contingent particulier: postes offerts aux candidats (excluant les DHCEU) qui sont inscrits dans une faculté de médecine canadienne ou américaine, ainsi qu'aux candidats (incluant les DHCEU) qui sont déjà inscrits dans une faculté de médecine québécoise dans le contingent particulier.

Exigence de français à l’admission

Dans le cadre de sa mission de former des médecins compétents, la Faculté doit s’assurer de prendre les moyens nécessaires afin de préserver la sécurité des patients.

Tout résident ou moniteur qui souhaite effectuer de la formation médicale postdoctorale à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, doit avoir une connaissance suffisante de la langue française. On définit un moniteur comme toute personne qui poursuit une formation médicale postdoctorale (résidence ou fellowship), en étant rémunéré par une source de financement autre que la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).

Afin de permettre à ces résidents ou moniteurs de s’adapter à leur nouveau milieu et à leur nouvel environnement francophone, le directeur de programme pourra autoriser le résident ou le moniteur à effectuer des stages non contributoires pendant les deux ou trois premiers mois de sa formation.

À l’issue des trois premiers mois de sa formation, il pourrait être exigé du résident ou du moniteur, à la discrétion du vice-décanat aux études médicales postdoctorales, qu’il complète avec succès un examen de français.

Si après cette période le directeur du programme constate que de laisser poursuivre la formation du résident ou du moniteur pourrait mettre en péril la sécurité des patients vu la non maîtrise du français, il pourra après discussion avec le vice-doyen des études médicales postdoctorales, enclencher le processus de recommandation d’abandon ou exclusion.

Une bonne maîtrise du français parlé et écrit est indispensable.

Moniteurs 

Les candidats dont la langue maternelle n’est pas le français et qui ne répondent pas aux critères d’exemption ci-dessous doivent effectuer le test d’évaluation de français (TEF) ou équivalent.

Conditions

  • Le candidat doit s’inscrire et payer les frais requis directement auprès de l’organisme qui administre le test;
  • Le candidat sera invité à être évalué sur les 2 compétences suivantes : compréhension orale et compréhension écrite;
  • L’expression orale sera évaluée par le programme lors de l’entrevue
  • Le résultat minimum requis par le vice-décanat aux études médicales postdoctorales pour une admission sans condition est le niveau B2;
  • Un candidat peut répéter le TEF afin d’améliorer son résultat.

Exemptions

Sont exemptés de ce test, les candidats ayant effectué leurs études secondaires en français au Canada OU leurs études collégiales en français au Québec OU d’autres études préuniversitaires entièrement en français OU des études universitaires de 1er cycle entièrement en français.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter l'Outil d’aide à la décision.

Notez que les critères quantitatifs ci-dessus ne remplacent pas l’analyse qualitative de votre dossier. Ces critères sont publiés uniquement à titre indicatif. Une admissibilité à un programme d’études ne garantit pas une offre d’admission. Les informations contenues sur cette page sont modifiables sans préavis.

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