Admission

Faculté de médecine

D.E.S. en chirurgie générale

Études médicales postdoctorales 6-470-1-1

mars 2024
Début du trimestre
Offert au campus Montréal

Le but du programme de chirurgie générale est de former des médecins à une pratique professionnelle spécialisée de la chirurgie générale afin qu'ils ou elles soient aptes à exercer partout au Québec et au Canada.

Survol du programme

À propos

Préparez-vous à une carrière en chirurgie générale

La chirurgie générale est une spécialité chirurgicale qui s'intéresse à l'étude, au diagnostic et au traitement chez l'adulte et l'enfant des anomalies et des maladies de l'appareil digestif, de l'abdomen et son contenu, des lésions du sein, de la peau et des tissus mous, de l'oncologie chirurgicale, des lésions du système endocrinien y compris la thyroïde, la parathyroïde et les glandes surrénaliennes. En plus, elle intervient dans le traitement des patients polytraumatisés en étant le maître d'œuvre dans la réanimation des patients victimes de blessures multiples. Elle s'applique aussi à la base du traitement des défaillances organiques résultant d'un traumatisme et/ou d'une septicémie.

Au terme de la résidence en chirurgie générale, on s'attend à ce que les résidentes et les résidents puissent agir comme consultants autonomes pour dispenser les soins pré et post-opératoires et l'exécution d'une intervention chirurgicale, laparoscopique ou endoscopique lorsqu'elle s'impose.

Pour y parvenir, le programme offre des stages de formation de haut niveau, un programme pédagogique incluant une journée d'activités académiques par semaine ainsi qu'une revue de la littérature structurée, des sessions de formation techniques, des ateliers de simulations et des rencontres avec les professeurs du programme.

Le programme de Chirurgie Générale de l'Université de Montréal a reçu une accréditation pour 8 ans lors de la visite d'agrément du Collège royal en 2021.

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  • Notre programme prépare les résidents et les résidentes pour tous les types de pratiques: communautaire ou universitaire (avec un haut taux de placement dans des programmes de fellowships compétitifs à travers le monde)
  • Cette formation permettra aux candidats et candidates d'exercer partout au Québec et au Canada tout en y appliquant les normes de compétences décrites dans CanMEDS tant aux rôles essentiels et aux compétences clés des médecins spécialistes au Canada.
  • Le programme de chirurgie générale de l'Université de Montréal a un comité bien-être pour planifier plusieurs fois par année des activités avec les résidents et les professeurs.
  • Il existe aussi un programme de mentorat où chaque résident ou résidente a un mentor ou une mentore qu'il peut joindre à tout moment. Les résidentes et résidents juniors ont aussi un mentorat résident.
  • xposition aux multiples pathologies et chirurgies de la spécialité par les nombreux stages offerts dans les différents milieux à Montréal et en région : chirurgie colorectale (digestive), chirurgie hépato-biliaire et pancréatique, chirurgie oncologique, chirurgie endocrinienne, chirurgie minimalement invasive, trauma, chirurgie thoracique, chirurgie pédiatrique, chirurgie vasculaire et en endoscopie haute et basse.
  • Autonomie et responsabilisation progressive en fonction des compétences acquises tout au long de la résidence. À titre d’exemple, les R2 font des gardes de sénior mais poursuivent leurs tâche de junior durant le jour.
  • Tous les objectifs du Collège royal peuvent ainsi être maîtrisées avec de vrais cas vécus et opérés.
  • Une exposition opératoire précoce et avec un grand nombre de cas en fin de résidence.
  • Chirurgie minimalement invasive et robotique , surtout en chirurgie bariatrique, colorectale, hépatobiliaire et pancréatique et endocrinienne.
  • Stage d’endoscopie haute et basse de 3 périodes dans 3 milieux différents.
  • Accès à deux centres de simulations dotés de simulateurs laparoscopiques, endoscopiques et échographiques et accessibles en tout temps et activités sur les cochons par laparoscopie et laparotomie permettant aux résidents de consolider leurs techniques chirurgicales dans un environnement contrôlé et réel.
  • Grande possibilité de recherche avec un programme clinicien-chercheur (PCC) très développé pour l’obtention d’une maitrise et un PhD.

Cours et particularités

La formation est divisée en 2 portions distinctes :

Les fondements chirurgicaux (R1 et R2) permettent aux résidents et résidentes de développer leurs connaissances sur la prise en charge des patients à l’urgence, à l'étage et dans le contexte des soins intensifs. Durant cette période, les résidents feront des stages dans les disciplines suivantes: chirurgie générale, soins intensifs chirurgicaux, traumatologie, anesthésie et douleur, cardiologie et unité coronarienne, microbiologie, urologie et recherche. Les fondements commencent par un "boot camp" lors duquel les résidents seront enseignés par simulation les situations cliniques courantes rencontrées en début de formation ainsi que certaines techniques chirurgicales de base.

Les résidents ou les résidentes séniors (3-4-5) font des stages dans les différentes disciplines de la chirurgie générale, en chirurgie vasculaire et thoracique ainsi qu’en milieu communautaire. De plus, un stage en endoscopie digestive (chapeauté par des professeurs en chirurgie) est réalisé en troisième année de résidence. Le résident bénéficie aussi de 3 périodes de stage à option pour explorer des milieux ou des disciplines qui pourront l’intéresser.

Fellowships : actuellement, des formations postdoctorales peuvent être suivies en chirurgie bariatrique à l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, en chirurgie hépatobiliaire au CHUM (service de chirurgie hépatobiliaire) et en chirurgie laparoscopique aux hôpitaux Notre-Dame et Hôtel-Dieu du CHUM. D’autres peuvent être faites en traumatologie à l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal et en oncologie du sein à l’Hôtel-Dieu du CHUM (unité d’oncologie).

Programme d’enseignement formel :

  • Demi-journée universitaire hebdomadaire.
  • Sessions de formation en éthique offertes par le Département de chirurgie de l’UdeM chaque semestre.
  • Séance d’information de l’Association canadienne de protection médicale (ACPM) offerte aux résidents une fois par année pour discuter des risques médicolégaux.
  • Sessions de formation à la sécurité des patients offertes depuis l’automne 2012 à raison d’une session par semestre pour couvrir les six compétences de l’Institut canadien pour la sécurité des patients.
  • Sessions de simulation pour l’enseignement de CRM offertes aux R2 du tronc commun et aux R4 de chirurgie générale. Ces sessions sont en cours d’élaboration avec des professeurs du Département d’anesthésiologie et de médecine de la douleur de l’UdeM.
  • Des sessions bilatérales avec l’Université McGill ont eu lieu en chirurgie minimalement invasive et en traumatologie. Nous sommes à mettre sur pied des rencontres en chirurgie colorectale également. Ces sessions ont lieu deux fois par année. Elles sont ouvertes aux résidents 1 à 5 du programme de chirurgie générale.
  • Une session de préparation au début de pratique a été instaurée cette année pour les résidents 4 et 5. Elle a été offerte par l’Association médicale canadienne. Elle sera répétée annuellement et complète une session offerte aux résidents au congrès annuel de l’Association québécoise de chirurgie – à laquelle tous les résidents 5 assistent.
  • Les résidents ou les résidentes 1 et 3 doivent obligatoirement assister à une journée de formation en pédagogie. Les R1 assistent à une journée d’initiation et les R3 à une journée de formation plus avancée. Des concepts de formation continue y ont été ajoutés.
  • Un programme de développement des habiletés techniques en laboratoire a été conçu et sera implanté en 2013-2014.

Méthodes d’évaluation

  • Examens oraux
  • Examens écrits : du programme, de la Canadian Association of General Surgeons (CAGS)
  • Lors d’observation dans les stages
  • Observation directe
  • Fiche d’évaluation formelle

Centres de formation

  • Hôpital Notre-Dame du CHUM
  • Hôpital Maisonneuve-Rosemont
  • Hôpital Saint-Luc du CHUM
  • Hôtel-Dieu du CHUM
  • Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal
  • Centre Hospitalier régional de Trois-Rivières
  • Complexe hospitalier de la Sagamie
  • Hôpital de la Cité-de-la-Santé de Laval
  • Hôpital Pierre-Boucher

Des stages sont aussi offerts en milieu communautaire ainsi que des stages à options variés. Deux centres de simulation sont aussi disponibles pour les résidents.

La force du programme de chirurgie générale de l'Université de Montréal réside dans le réseau d'unités de chirurgie spécialisées réparties dans différents milieux, de son fort débit clinique et de son corps professoral dynamique. Ainsi, le programme de l'Université de Montréal expose les résidents à la chirurgie pédiatrique, la chirurgie thoracique, la chirurgie vasculaire, la traumatologie, la chirurgie bariatrique, la chirurgie hépato-biliaire (dont la transplantation hépatique), la chirurgie colorectale et la chirurgie oncologique. Le résident est exposé à un fort débit clinique afin de lui permettre d'acquérir une formation complète.

Le responsable de la recherche est le Dr Chan et Dre Beaudry-Simoneau.

  • Les R1 sont libérés pendant une semaine afin de suivre la session d’initiation à la recherche. 
  • Les R2 ont un stage obligatoire de trois périodes pendant lequel ils développent le projet qu’ils avaient mis en route lors de la semaine d’initiation à la recherche.
  • Les résidents et les résidentes qui le désirent peuvent entreprendre une maîtrise ou s’inscrire au programme de chercheur clinicien ou chercheuse clinicienne.

Exigences d'admission

Conditions d’admissibilité

Assurez-vous de sélectionner vos choix pour afficher les conditions d’admissibilité qui s’appliquent à vous.

Conditions générales d’admissibilité

Pour être admissible à titre d’étudiant régulier et sous réserve de la qualité du dossier, le candidat doit soit :

  • satisfaire aux conditions générales d’admissibilité (section 5.3) du Règlement des études médicales postdoctorales;

  • et respecter la règle sur l'éloignement de la pratique.
     

    Règle sur l'éloignement de la pratique

    Le candidat qui dépose une demande d’admission doit pouvoir démontrer à l’aide d’une documentation officielle qu’il a soit :

    • terminé sa formation médicale de 1er cycle (doctorat en médecine, M.D.) ;
    • été en stage dans un programme de résidence ;
    • pratiqué la médecine de façon autonome,
    • à l’intérieur des quatre années précédant la demande d’admission.

    La préférence sera accordée aux candidats qui pourront démontrer qu’ils ont eu une pratique clinique autonome, soutenue et continue sur une durée minimale d’une année au cours des deux années précédant la demande. À noter que les stages d’observation et la télémédecine ne sont pas considérés comme étant une pratique clinique autonome.

    Adoptée par le Comité des études médicales postdoctorales (2022-CEMP-65-res01), 14 décembre 2022

Exigence de français à l’admission

Dans le cadre de sa mission de former des médecins compétents, la Faculté doit s’assurer de prendre les moyens nécessaires afin de préserver la sécurité des patients.

Tout résident ou moniteur qui souhaite effectuer de la formation médicale postdoctorale à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, doit avoir une connaissance suffisante de la langue française. On définit un moniteur comme toute personne qui poursuit une formation médicale postdoctorale (résidence ou fellowship), en étant rémunéré par une source de financement autre que la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).

Afin de permettre à ces résidents ou moniteurs de s’adapter à leur nouveau milieu et à leur nouvel environnement francophone, le directeur de programme pourra autoriser le résident ou le moniteur à effectuer des stages non contributoires pendant les deux ou trois premiers mois de sa formation.

À l’issue des trois premiers mois de sa formation, il pourrait être exigé du résident ou du moniteur, à la discrétion du vice-décanat aux études médicales postdoctorales, qu’il complète avec succès un examen de français.

Si après cette période le directeur du programme constate que de laisser poursuivre la formation du résident ou du moniteur pourrait mettre en péril la sécurité des patients vu la non maîtrise du français, il pourra après discussion avec le vice-doyen des études médicales postdoctorales, enclencher le processus de recommandation d’abandon ou exclusion.

Une bonne maîtrise du français parlé et écrit est indispensable.

Moniteurs 

Les candidats dont la langue maternelle n’est pas le français et qui ne répondent pas aux critères d’exemption ci-dessous doivent effectuer le test d’évaluation de français (TEF) ou équivalent.

Conditions

  • Le candidat doit s’inscrire et payer les frais requis directement auprès de l’organisme qui administre le test;
  • Le candidat sera invité à être évalué sur les 2 compétences suivantes : compréhension orale et compréhension écrite;
  • L’expression orale sera évaluée par le programme lors de l’entrevue
  • Le résultat minimum requis par le vice-décanat aux études médicales postdoctorales pour une admission sans condition est le niveau B2;
  • Un candidat peut répéter le TEF afin d’améliorer son résultat.

Exemptions

Sont exemptés de ce test, les candidats ayant effectué leurs études secondaires en français au Canada OU leurs études collégiales en français au Québec OU d’autres études préuniversitaires entièrement en français OU des études universitaires de 1er cycle entièrement en français.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter l'Outil d’aide à la décision.

Notez que les critères quantitatifs ci-dessus ne remplacent pas l’analyse qualitative de votre dossier. Ces critères sont publiés uniquement à titre indicatif. Une admissibilité à un programme d’études ne garantit pas une offre d’admission. Les informations contenues sur cette page sont modifiables sans préavis.

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