Admission

Faculté de médecine

DES en médecine des toxicomanies

Études médicales postdoctorales 6-492-1-0

mars 2024
Début du trimestre
Offert au campus Montréal

Les différentes activités d’apprentissage de la formation avancée en médecine des toxicomanies permettront au résident ou à la résidente de développer ses connaissances, aptitudes et attitudes nécessaires au dépistage, à l’évaluation et au traitement des patients atteints de troubles liés à l’utilisation de substances. 

Survol du programme

À propos

Développez vos compétences en médecine des toxicomanies

Cette formation offre un parcours clinique et académique qui permettra au candidat ou à la candidate d’identifier et d’évaluer la sévérité des troubles liés à la consommation de l’alcool et des autres drogues, les comorbidités associées et tous les problèmes de santé retrouvés chez ces patients et patientes.

Elle permettra d’explorer avec eux les voies de solutions possibles, de proposer des traitements efficaces et basés sur les données probantes. Elle favorisera la collaboration multidisciplinaire dans l’exploration des interventions les mieux adaptées aux besoins de chaque individu, dans le respect de ses valeurs.

Selon les Nations Unies, près de 80% des cas de troubles liés à l’usage de l’alcool et des drogues dans le monde ne reçoivent pas les traitements appropriés. Pourtant à l’instar d’autres maladies chroniques, la littérature scientifique fournit des données probantes pour traiter ces troubles.

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  • Le programme est offert depuis juillet 2015 au service de médecine des toxicomanies du centre hospitalier de l’université de Montréal (CHUM). Le CHUM est un centre hospitalier francophone associé à un centre de recherche.
  • Le service est reconnu comme lieu de référence et de services tertiaires et quaternaires d’évaluation et de traitement des troubles d’usage et des co morbidités médicales qui y sont associées.
  • Le résident ou la résidente qui terminera avec succès son année de formation pourra entreprendre des activités professionnelles qui couvriront tous les aspects de la médecine des toxicomanies.
  • Le résident ou la résidente aura de plus les moyens de continuer le maintien de sa compétence grâce au développement de capacités à rechercher et à faire une lecture critique de la littérature scientifique dans ce domaine.
  • Finalement, ce programme permettra d’assurer un suivi rigoureux des personnes souffrant d’un trouble lié à l’usage de l’alcool et des drogues.

Cours et particularités

Le cursus horizontal est d’une durée de 12 mois. Le parcours clinique de la formation avancée en médecine des toxicomanies se déploie sur un cursus horizontal qui couvre tous les aspects de la médecine des toxicomanies tels que :

  • L’évaluation des troubles liés à l’usage de substances.
  • Le traitement spécifique, ambulatoire ou hospitalier, des sevrages différentes substances et de leurs complications.
  • Le choix, la prescription et le suivi des traitements par agonistes opioïdes chez les personnes ayant un trouble d’usage aux opioïdes de même que les modalités particulières de cette prescription chez les clientèles dépendantes avec de la douleur chronique.
  • Le cursus permettra aussi au candidat ou à la candidate de se familiariser avec l’évaluation et le traitement des comorbidités dont la prévalence est élevée dans cette population et plus spécifiquement, les infections aigües ou chroniques dont celles transmissibles sexuellement ou par le sang.
  • Le dépistage, l’évaluation, l’investigation et les modalités particulières du traitement et du suivi de l’hépatite C chronique ou aiguë.
  • Le dépistage des hépatites alcooliques et le suivi de la cirrhose.
  • L’identification et le traitement des troubles psychiatriques concomitants.
  • L’évaluation du risque suicidaire dans cette population.
  • Les autres problèmes de santé tels ceux retrouvés dans la population générale.
  • Le candidat et la candidate perfectionnera ses habilités de communication, au contact de patients qui présentent des traits ou des troubles de la personnalité, lors des suivis et des sessions orientées vers la thérapie de motivation et de support.

Stages

  • Clinique externe (8 semaines)
  • Unité interne (8 semaines)
  • Équipe de consultation-liaison (8 semaines)
  • Recherche (8 semaines)
  • OPTION (4 semaines)
  • Psychiatrie des toxicomanies (4 semaines)
  • Maladies virales (4 semaines)
  • Clinique de la douleur (2 semaines)
  • Hépatologie (2 semaines)
  • Communautaire (4 semaines)

Stage communautaire longitudinal

À noter que tout au long de l’année, à raison d’une journée par semaine, une exposition longitudinale aura lieu dans les cliniques, ressources et programmes communautaires tels que :

  • CLSC Hochelaga-Maisonneuve (3-4 périodes)
  • Dopamed
  • Relais-Méthadone
  • Projets ECHO et Projets autochtones du Québec

Stage à option

Un stage à option peut être organisé selon les intérêts du candidat et de la candidate.

En plus de la supervision clinique, les activités académiques et d’érudition font partie intégrante de la formation avancée en médecine des toxicomanies :

  • séminaire de lecture
  • journal club
  • lectures dirigées
  • réunion d’évaluation de la qualité de l’acte
  • présentation de cas et de la littérature

La participation aux conférences internationales en lien avec la médecine des toxicomanies : Société Médicale Canadienne sur l’Addiction (SMCA), American Society of Addiction Medicine (ASAM), International Society of Addiction Medicine (ISAM) est encouragée.

La résidente ou le résident sera libéré pour des cours à l’Université tels que les cours d’éthique ainsi que les cours de pédagogie, s’il ne les a pas encore complétés.

Méthodes d’évaluation

L’évaluation en cours de formation est directement reliée aux objectifs et aux activités professionnelles confiables (APC) de la formation. Elle est d’abord formative sous forme d’une rétroaction constante de la part de ses superviseurs. Lors de ses stages, le résident reçoit de la rétroaction formative quotidiennement ou hebdomadairement selon le stage. De façon plus formelle, le résident peut être rencontré par le responsable à la mi-stage afin d’être informé des points forts qui ont été remarqués chez lui et de ceux qui nécessitent une attention particulière ou une amélioration.

L’évaluation prend différentes formes selon les objectifs et les APC du programme qui doivent être évalués. Une appréciation globale des connaissances, des habiletés techniques et de communication et des attitudes du résident est effectuée au terme de chacun des stages. Cette appréciation est consignée sur la fiche en vigueur à la faculté de médecine de l’Université de Montréal. Elle est remplie par le ou la responsable du stage, après consultation de l’ensemble des médecins superviseurs du service et repose principalement sur l’évaluation du travail effectué par le résident, mais tient également compte des observations effectuées par les autres spécialistes de la santé et les patients ou les patientes ayant côtoyé le résident ou la résidente pendant son stage. La fiche d’appréciation finale est discutée avec le résident à la fin de son stage.

Une révision semestrielle des fiches d’évaluation des différents stages est effectuée par le comité des compétences qui informe le résident ou la résidente de ses points d’excellence, des faiblesses, des progrès accomplis et des recommandations pertinentes visant à corriger les faiblesses notées.

Les aptitudes de communication scientifique et d’enseignement du résident ou de la résidente sont évaluées lors d’observations directes au moment des présentations, lors des séminaires, des exposés ou des séances de présentation de cas cliniques. L’évaluation repose sur l’appréciation de l’ensemble des participants à ces activités (médecins, étudiants, autres professionnels) à partir de la compilation d’une fiche d’évaluation appropriée.

Nombre de professeurs : 10

L’horaire prévoit des périodes réservées à la réalisation de travail académique consacré à l’érudition et à la recherche. La résidente ou le résident sera jumelé à un chercheur de l’axe de recherche en toxicomanie qui le guidera, selon ses intérêts, dans le choix d’un projet d’érudition ou de recherche.

Les résultats de ses travaux pourront faire l’objet d’une publication en plus d’être présenté à la journée de recherche et de l’érudition du département de médecine de famille et médecine d'urgence de l’Université de Montréal.

Exigences d'admission

Conditions d’admissibilité

Assurez-vous de sélectionner vos choix pour afficher les conditions d’admissibilité qui s’appliquent à vous.

Conditions générales d’admissibilité

Pour être admissible à titre d’étudiant régulier et sous réserve de la qualité du dossier, le candidat doit soit :

  • satisfaire aux conditions générales d’admissibilité (section 5.3) du Règlement des études médicales postdoctorales;

  • et respecter la règle sur l'éloignement de la pratique.
     

    Règle sur l'éloignement de la pratique

    Le candidat qui dépose une demande d’admission doit pouvoir démontrer à l’aide d’une documentation officielle qu’il a soit :

    • terminé sa formation médicale de 1er cycle (doctorat en médecine, M.D.) ;
    • été en stage dans un programme de résidence ;
    • pratiqué la médecine de façon autonome,
    • à l’intérieur des quatre années précédant la demande d’admission.

    La préférence sera accordée aux candidats qui pourront démontrer qu’ils ont eu une pratique clinique autonome, soutenue et continue sur une durée minimale d’une année au cours des deux années précédant la demande. À noter que les stages d’observation et la télémédecine ne sont pas considérés comme étant une pratique clinique autonome.

    Adoptée par le Comité des études médicales postdoctorales (2022-CEMP-65-res01), 14 décembre 2022

Exigence de français à l’admission

Dans le cadre de sa mission de former des médecins compétents, la Faculté doit s’assurer de prendre les moyens nécessaires afin de préserver la sécurité des patients.

Tout résident ou moniteur qui souhaite effectuer de la formation médicale postdoctorale à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, doit avoir une connaissance suffisante de la langue française. On définit un moniteur comme toute personne qui poursuit une formation médicale postdoctorale (résidence ou fellowship), en étant rémunéré par une source de financement autre que la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).

Afin de permettre à ces résidents ou moniteurs de s’adapter à leur nouveau milieu et à leur nouvel environnement francophone, le directeur de programme pourra autoriser le résident ou le moniteur à effectuer des stages non contributoires pendant les deux ou trois premiers mois de sa formation.

À l’issue des trois premiers mois de sa formation, il pourrait être exigé du résident ou du moniteur, à la discrétion du vice-décanat aux études médicales postdoctorales, qu’il complète avec succès un examen de français.

Si après cette période le directeur du programme constate que de laisser poursuivre la formation du résident ou du moniteur pourrait mettre en péril la sécurité des patients vu la non maîtrise du français, il pourra après discussion avec le vice-doyen des études médicales postdoctorales, enclencher le processus de recommandation d’abandon ou exclusion.

Les candidats qui désirent faire une demande d’admission à ce programme doivent détenir un certificat du Collège de médecine de famille du Canada ou l’équivalent ainsi qu’un permis d’exercice du collège des médecins du Québec.

La demande d’admission requiert :

  • Un curriculum vitae;
  • Une lettre de motivation;
  • Deux lettres de recommandation de médecins;
  • Une lettre de recommandation du chef d’UMF.

Les candidats dont les dossiers auront été retenus seront convoqués à une entrevue individuelle avec le comité d’admission.

Les candidatures seront évaluées selon les éléments suivants :

  • Motivation démontrée à l'égard de la médecine des toxicomanies
  • Habiletés d'apprentissage (curiosité scientifique, autonomie)
  • Habiletés relationnelles (aptitudes de communication et de collaboration, leadership, équilibre personnel)
  • Potentiel et intérêt pour la médecine des toxicomanies
  • Potentiel et intérêt pour l'enseignement et la recherche en médecine des toxicomanies
  • Dossier académique
  • Lettres de référence
  • Entrevue

Objectifs du programme

Former des médecins qui offriront dans leur milieu des soins innovants basés sur les meilleures pratiques avec une approche clinique éthique et soucieuse de son impact sur la santé de ces populations. Ces médecins exerceront auprès de la communauté un leadership en médecine des toxicomanies au niveau de l’enseignement, de la recherche et de la gestion et de l’organisation des soins. À la fin de la formation, les résidents reçoivent une certification de compétence avancée du CMFC et Diplôme d’étude spécialisée de l’UDM. Le résident qui le désire peut se présenter aux examens de certification de l’ISAM.

Le programme de compétences avancées en médecine des toxicomanies du département de médecine de famille de l’Université de Montréal s’inscrit dans la philosophie des principes fondateurs de la médecine de famille.

Le médecin de famille est un clinicien compétent et efficace

  1. À la fin de sa formation, en tant qu'expert médical, le résident devra :
  2. Avoir acquis les connaissances, les attitudes et les aptitudes nécessaires pour traiter les patients avec troubles d’usage de substances (TUS).
  3. Connaitre les particularités de l’évaluation et de la prise en charge des patients avec un trouble d’usage d’une substance (TUS).
  4. Distinguer les consommations récréatives des consommations à risque et des TUS.
  5. Identifier rapidement les patients présentant une condition nécessitant des soins immédiats.
  6. Connaitre les substances psychotropes, leurs modes d’usage et leur prévalence d’utilisation.
  7. Offrir aux personnes atteintes de TUS, des soins appropriés et basés sur les données probantes.
  8. Prévenir et traiter les syndromes de sevrage et leurs complications.
  9. Utiliser et prescrire les traitements par agonistes opioïdes pour les TUO.
  10. Utiliser et prescrire la pharmacologie adjuvante pour favoriser la rémission et la prévention de la rechute.
  11. Offrir un suivi des comorbidités médicales et psychiatriques.
  12. Évaluer l’intensité des soins requis et diriger vers les ressources capables d’y répondre.
  13. Connaitre ses limites et référer le patient et ses proches judicieusement vers les ressources adaptées (collègues, hôpitaux, centres de réadaptation en dépendance, ressources de la communauté, etc.).
  14. Connaitre les principes de la réduction des méfaits et l’intégrer dans ses interventions.
  15. Assumer une responsabilité progressive et croissante pour atteindre et démontrer sa compétence dans une variété de situations reliées de la médecine de toxicomanies.

La relation médecin-patient est au cœur de la médecine de famille

  1. À la fin de sa formation, en tant que communicateur, le résident devra : 
  2. Définir, avec le patient, un cadre pour une relation empreinte d'empathie, d'honnêteté, de confiance et de respect.
  3. Comprendre la personne et son vécu.
  4. Diriger l’entrevue clinique, avec précision, efficacité et empathie.
  5. Adapter son discours et sa prise en charge selon le degré de littératie et la culture de ses patients.
  6. Écouter les problèmes et les solutions exprimés par le patient, encourager la discussion et promouvoir la participation du patient dans la prise de décision.
  7. Transmettre de façon concise et compréhensible l’information pour le patient, ses proches et pour les équipes interdisciplinaires.
  8. Promouvoir et encourager les changements d'habitudes avec optimisme.
  9. Respecter le choix du patient de ne pas cesser sa consommation et offrir des soins selon le stade de changement du patient.
  10. Pouvoir garder un optimisme raisonnable dans le potentiel de rétablissement des patients rencontrés.
  11. Être conscient de ses contretransferts pour maintenir une relation thérapeutique et centrée sur le patient.
  12. Avoir une conduite qui respecte les principes éthiques et légaux sur l'obtention du consentement éclairé aux soins, les contrats, le refus du traitement et la confidentialité.

La médecine de famille est communautaire

À la fin de sa formation, en tant que collaborateur, le résident devra :

  1. Comprendre les implications sociales et familiales des troubles liés à l’usage des substances, le concept de continuité des soins et connaitre les ressources communautaires disponibles pour une approche thérapeutique globale centrée sur le patient et ses proches.
  2. Connaitre et comprendre le fonctionnement des organismes du réseau communautaire d’aide aux personnes avec un TU, des maisons de thérapies et des centres de réadaptation en dépendance.
  3. Assumer support et leadership auprès des intervenants de l’équpie interdisciplinaire.
  4. Démontrer une attitude respectueuse envers ses collègues,les consultants et les membres des services interdisciplinaires.
  5. Reconnaitre ses propres limites et ses différences pour diminuer le risque de tensions et de conflits entre professionnels et respecter les limites et les différences des autres.
  6. Développer une vision partagée des besoins d’un patient et de ses proches à partir de l’évaluation de chaque professionnel impliqué.
  7. Déléguer de façon appropriée certains actes aux autres membres de l’équipe interdisciplinaire.
  8. Impliquer et soutenir la famille et les proches des personnes atteintes d’un TUS.

Le médecin de famille est une ressource pour une population définie de patients

À la fin de sa formation et en tant qu’érudit, professionnel, gestionnaire et promoteur de la santé, le résident devra :

Érudit

  1. Posséder une bonne compréhension de la lecture critique et fonder sa pratique auprès de personnes souffrantes de TUS sur les données probantes de la littérature.
  2. Reconnaitre ses limites et développer une stratégie d'auto apprentissage et de maintien de sa compétence.
  3. Contribuer à l’enseignement des connaissances en médecine des toxicomanies à ses pairs (externes, résidents, collègues) ainsi qu’à ses patients et leurs proches.
  4. Participer au processus d’activités d’évaluation et d’amélioration de la qualité de l’exercice au sein du service.
  5. Contribuer au développement des connaissances et à l’application des pratiques médicales nouvelles, en participant à un projet de recherche ou en effectuant un recensement des écrits, dans un domaine de la médecine des toxicomanies.

Professionnel

  1. Démontrer un engagement envers ses patients, sa profession et la société par une pratique éthique, honnête, intègre, fiable, respectueuse ainsi que remplie de compassion et d’altruisme.
  2. Maintenir des limites professionnelles appropriées avec ses patients.
  3. Reconnaitre les problèmes éthiques qui se retrouvent dans une pratique qui dessert une population ayant un TU et y répondre de façon adéquate.
  4. Reconnaitre les conflits d’intérêts et les gérer de façon appropriée.
  5. Respecter les principes de confidentialité envers les patients.
  6. Connaitre les codes de conduite professionnelle et déontologique.
  7. Démontrer une réflexion sur ses propres attitudes et émotions, ainsi que sur les évènements critiques survenant dans la pratique afin d’approfondir la connaissance de soi.

Gestionnaire

  1. Gérer sa pratique et son temps avec efficacité et maintenir un équilibre entre la vie personnelle et professionnelle.
  2. Maintenir un dossier médical adéquat.
  3. Avoir une bonne compréhension de la structure et du fonctionnement du système de santé de même que de son financement afin de dispenser des soins de qualité au meilleur coût possible.
  4. Décrire la marche à suivre pour mettre en place des corridors de services et développer un réseau avec les Centres de réadaptation en dépendance (CRD) de son milieu.
  5. Planifier et gérer les rencontres interdisciplinaires ainsi que les rencontres familiales.
  6. Contribuer dans son milieu à l’organisation de soins de santé pour les personnes avec un TUS.

Promoteur de la santé

  1. Éduquer le patient sur les risques associés aux différents modes de consommation et fournir des alternatives plus sécuritaires.
  2. Évaluer les habitudes et le milieu de vie qui ont un impact sur la santé et éduquer les patients sur les risques associés à ceux-ci.
  3. Reconnaitre la spécificité des besoins et des problèmes des populations avec un TUS pour pouvoir mieux y répondre.
  4. Défendre les intérêts des patients avec un TUS auprès des organisations communautaires, des institutions gouvernementales, des corporations professionnelles, des cliniques médicales, des GMF et UMF, des centres hospitaliers et de leurs services médicaux.
  5. Mettre en pratique les principes de la réduction des méfaits.

Objectifs du processus de sélection

  • Compétences humaines, relationnelles et communicationnelles
  • Compétences de collaboration (bonne capacité à travailler en équipe)
  • Compétences de leader (au niveau organisationnel, pédagogique, académique ou autre)
  • Compétences en promotion de la santé (en ayant comme préoccupation l'accès à la médecine des toxicomanies de qualité)

Tandis que le profesionnalisme est de mise, l'expertise médicale et l'érudition s'acquéreront avec la pratique et l'expérience lors de la formation.

Processus d’examen des dossiers

Composition de l’équipe d’examen des dossiers : Le comité d'admission comprend 4 médecins et 1 infirmière du service de médecine des toxicomanies du CHUM ainsi qu'un résident en formation.

Critères d’évaluation 

  • Activités parascolaires : champs d'intérêts du candidat, activités de bénévolat
  • Compétences de leadership : implication au sein de différents projets, activités +advocacy
  • Curriculum vitae : nous privilégions les activités liées aux populations vulnérables et à la recherche
  • Documents de référence : les lettres de références sont considérées
  • DREM : nous considérons ce composant lorsqu'il est émis par la faculté de médecine du résident (certaines facultés n'émettent pas de DREM)
  • Examens : nous n'examinons pas ce composant de dossier pour le moment
  • Lettres personnelles : la lettre de motivation est lue avec intérêt et est évaluée
  • Recherche/publications : non-obligatoire
  • Relevés de note : nous considérons les évaluations de stage ainsi que le rendement académique de chaque candidat
  • Stages à option : un stage en toxico est recommandé afin d'avoir une meilleure compréhension de la discipline mais n'est pas obligatoire
  • Autres composants de dossier : nous n'examinons pas d'autres composants pour le moment

Format d’entrevue : Comité

Nous pouvons accommoder des demandes de reportage des entrevues pour des candidats en raison d’intempéries, de pannes technologiques ou de circonstances imprévues.

Critères d’évaluation pour les entrevues

  • Activités savantes : ex. activités de recherches liées à la toxicomanie, contributions à l'enseignement (Attrait supplémentaire mais non-obligatoire)
  • Collégialité : fait preuve d'empathie et a attitude respectueuse
  • Compétences en collaboration : travaille en interdisciplinarité, comprend les implications sociales et familiales des troubles d'usage (peut être illustré lors de la mise en situation discutée)
  • Compétences en communication : établit des relations caractérisées par la compréhension, la confiance, l'honnêteté, l'empathie (peut être illustré lors de la mise en situation discutée)
  • Compétences en leadership : activités et projets liés aux populations vulnérables Que veut faire le résident suite à sa formation complémentaire?
  • Intérêt envers la discipline : l'intérêt doit être présent, démontré et ressenti par les membres du comité
  • Intérêt envers le programme : connaissance du programme, démontre +curiosité, pose des questions spécifiques au programme
  • Professionnalisme : attitude respectueuse, reconnait ses limites, démontre un engagement envers les populations vulnérables
  • Promotion de la santé : prêt à défendre les intérêts des patients avec un trouble d'usage ouverture aux principes de la réduction des méfaits
  • Autres composants d’entrevue : Les composantes de l'entrevue se retrouvent ci-haut.

Processus de classement

Les comportements observés ci-dessous pendant le processus d’entrevue pourraient empêcher un candidat d’être classé par notre programme :

  • Comportement non professionnel ou inapproprié
  • Absence lors de l’entrevue
  • Performance lors de l’entrevue n’est pas compétitive
Notez que les critères quantitatifs ci-dessus ne remplacent pas l’analyse qualitative de votre dossier. Ces critères sont publiés uniquement à titre indicatif. Une admissibilité à un programme d’études ne garantit pas une offre d’admission. Les informations contenues sur cette page sont modifiables sans préavis.

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