De l’UdeM à Sciences Po Paris : Louise Grondin, diplômée réunionnaise

l'UdeM racontée par ses étudiant.e.s
Par
Daisy Le Corre

Louise Grondin, 22 ans, est étudiante à la maîtrise en science politique. Elle a profité de son baccalauréat à l’Université de Montréal pour partir en échange à Sciences Po Paris. Retour sur son expérience. Grâce à elle, faites le plein de conseils clefs!

D’origine française, Louise a vécu toute sa vie à la Réunion. C’est quand elle a obtenu son baccalauréat français (NDLR : équivalent du diplôme d’études collégiales) qu’elle a décidé de s’installer à Montréal. « Mais j’ai toujours été fascinée par la France. Et même si j’ai pris la décision de venir vivre à Montréal, mon désir de découvrir la France ne s’est pas éteint », confie celle qui espère y retourner bientôt et qui a profité de son échange étudiant pour s’imprégner d’une nouvelle culture.

C’est aussi par envie de tester une pédagogie différente de celle qui est pratiquée au Québec et par curiosité envers Sciences Po, cet établissement de renommée mondiale « dont on ne cesse de nous parler », que Louise a voulu partir étudier à Paris.

Ses souvenirs les plus marquants sur place? « Les longues promenades passées à flâner dans les rues pavées françaises au charme sans pareil. J’ai aussi adoré faire le marché le dimanche matin : c’était un régal et une explosion de saveurs », raconte l’étudiante qui a découvert la gastronomie française en même temps que ses produits locaux. Elle n’en revient toujours pas!

Durant son séjour, elle a également eu la chance de vivre chez l’habitant dans la famille d’une amie parisienne rencontrée à Montréal. Le hasard fait parfois bien les choses. « C’était merveilleux, je ne pouvais pas rêver mieux pour découvrir le pays. C’est une expérience humaine particulièrement enrichissante et, paradoxalement, peu dispendieuse à la fois! Je la recommande à tout le monde. »

À celles et ceux qui se préparent à faire comme elle, Louise livre quelques conseils clefs pour partir du bon pied. « Ne demandez pas aux autres de vous donner leur avis : faites-vous votre propre opinion au risque de tout gâcher avant même de partir », lance d’emblée la jeune femme, sûre d’elle. Autre astuce : allez aux activités organisées par l’établissement d’accueil. « Même si t’as le blues de tes ami(e)s, de ta famille et de ton(ta) chum, même si t’es mal à l’aise d’y aller seul(e) : c’est l’occasion parfaite de nouer des amitiés et de se créer de super souvenirs! Crois moi. »

Certaine que son expérience à l’étranger lui a été bénéfique à tous les niveaux, notamment en lui offrant la possibilité de découvrir une nouvelle culture et un pays qui lui tient à cœur, elle avoue que cela lui a surtout permis d’apprendre à se connaître elle-même. « Si c’était à refaire, je ne changerais rien, sauf peut-être le fait de voyager davantage tout en étudiant dans le train ou dans l’avion afin de rentabiliser le temps de déplacement, histoire de mieux profiter du séjour ensuite ». Encore un conseil utile, prenez-en bonne note.

Si elle ne prévoit pas de retourner dans son pays d’origine pour l’instant, car d’après elle, il lui reste encore beaucoup à faire à Montréal, c’est aussi le Canada qu’elle souhaiterait mieux apprivoiser. « Il y a tellement de choses à découvrir ici. J’aimerais prendre le temps de connaître ce pays qui regorge de paysages à couper le souffle », lance la Française en quête de nouveaux horizons.

Vous aimeriez planifier un échange international? Voici quelques liens utiles : 

Consulter le site Web de la maison internationale

 Rencontrer les ambassadeurs de l'UdeM à l'international

Daisy Le Corre
#Globe-trotteuse #Plume à papote #Queer

Journaliste, Daisy est une amoureuse des mots et de la vie des gens et a toujours des idées plein la tête! Indiscrétion : elle voue un culte infini à Catulle Mendès, l'auteur qui lui permet d'étudier l'androgynie dans les oeuvres décadentes du 19e siècle. Raison pour laquelle elle poursuit sa recherche en littératures à l’UdeM.