De l’UdeM à la BAnQ : Valérie d’Amour, passionnée d’archives et d’histoire
Histoire | Carrière
D’aussi loin qu’elle se souvienne, Valérie d’Amour a toujours aimé l’histoire. Il était donc tout naturel pour elle de choisir ce domaine d’études à l’Université de Montréal. Après avoir obtenu un baccalauréat et une maîtrise en histoire, elle a suivi un certificat en archivistique.
En 3e année de baccalauréat, dans un cours du professeur Thomas Wien, alors qu’elle doit comparer des actes notariés sur deux périodes différentes, Valérie se découvre un véritable intérêt pour l’histoire de la Nouvelle-France et de Montréal, en particulier : sujet qu’elle a d’ailleurs décidé d’approfondir durant sa maîtrise, par la suite.
Après avoir œuvré comme consultante en patrimoine, puis travaillé au Service de la gestion des documents et des archives de HEC Montréal, elle a rejoint la Bibliothèque et Archives nationales du Québec en 2012 en tant qu’archiviste. Devenue coordonnatrice, elle a ensuite été nommée directrice de l’ouest du Québec en janvier 2016. Dans ses fonctions actuelles, elle supervise l’acquisition, le traitement et la mise en valeur d’archives de cinq centres de conservation. Son équipe compte 33 personnes.
« Dans mon travail, pas une journée n’est pareille. Il y a toujours de l’action et je trouve cela très stimulant. Mes études, en plus de me donner un bagage en histoire et une solide connaissance des principes d’archivistique, m’ont apporté la rigueur intellectuelle nécessaire pour ce type de poste, et j’en suis très heureuse. »
Le conseil de Valérie aux passionnés d’histoire qui souhaitent en faire un métier? « C’est un domaine captivant où l’on apprend notamment à analyser des points de vue différents, compétence très utile dans un parcours professionnel. En plus, par ses liens avec d’autres spécialités comme l’architecture, le patrimoine, la muséologie ou bien l’archivistique, il offre un éventail de possibilités insoupçonnées! »
Journaliste, Daisy est une amoureuse des mots et de la vie des gens et a toujours des idées plein la tête! Indiscrétion : elle voue un culte infini à Catulle Mendès, l'auteur qui lui permet d'étudier l'androgynie dans les oeuvres décadentes du 19e siècle. Raison pour laquelle elle poursuit sa recherche en littératures à l’UdeM.